~[III/5]~

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Livre III : Chapitre 5

Zale accueillit les élèves avec un sourire peu avenant puis commença à leur exposer les nouvelles règles qu'imposait l'entrée en guerre de l'île. Pas de bonjours, si de félicitations pour leur maîtrise de leurs dragons, deux mois plus tôt. Zale allait droit au but, comme d'habitude.

Elle les conduisit jusqu'aux Galeries, traversant le étendues d'herbe trouées par d'énormes lacs miroitants. Le ciel était un peu couvert, mais chaque petit rayon de soleil faisait apparaître une cascade d'or sur la surface frémissante de l'eau. Enfin, ils parvinrent devant les falaises qui plongeaient à pic vers la mer, et leur professeur leur demanda de rejoindre leurs dragons. Ils ne se firent pas prier. À quelques exceptions près, ils avaient tous quitté Eleuth durant deux mois, et n'avaient donc pas vu leurs Equitem depuis. Shay se dirigea vers la caverne de Miroir, Kosh courut presque pour se précipiter aux côtés d'Aval, et Elyra alla s'agenouiller devant Flamme pour tapoter gentiment son museau rouge et or. Lym, elle, dévala les escaliers de craie si vite qu'elle manqua de trébucher et de tomber dans l'océan à chaque pas avant d'enfin atteindre le niveau de Laxy.

Elle glissa sur le sol de craie avant de parvenir devant l'entrée de la grotte. Un immense sourire illuminait son visage - elle ne pouvait s'en empêcher. Et, comme elle l'espérait, le dragon titanesque aux écailles couleur de nuit l'attendait à l'intérieur du terrier, la tête entre les pattes. Il releva vivement le museau en l'entendant arriver, et ses grands yeux couleur lavande s'éclairèrent en la voyant. Elle laissa tomber le sac de poisson et de racines qu'elle traînait derrière elle pour accourir vers son dragon.

Il poussa un rugissement, lui envoyant un souffle brûlant au visage, et elle bondit sur son museau pour le tapoter affectueusement, sans cesser de sourire, le visage illuminé de bonheur.

- Salut, crocodile puant !

Lym ! rugit-il en retour. Où étais-tu passée pendant si longtemps, petit singe stupide ?

- En vacances, répondit-elle sans relever l'insulte, tant ils étaient habitués à se taquiner avec le même genre de bêtises qu'elle partageait avec Shay.

Elle tapota son museau, juste entre les naseaux, assise sur le bout de son nez. Il cracha un jet de feu violet, sans l'atteindre, et elle grimaça en sentant la chaleur lui chatouiller la nuque.

- Eh ! Fais un peu attention, veux-tu ?

Tu m'as manqué, siffla-t-il en agitant la queue, renversant au passage un pot de fleurs qu'une quelconque âme bienveillante avait bien voulu poser sur un petit bureau, dans un coin.

- Attention, empoté ! s'exclama-t-elle.

Elle sauta de son museau, et à cause de la hauteur, elle se serait sans doute cassé une jambe si elle n'avait pas amorti sa chute avec ses pouvoirs. Rien que pour le dramatisme, elle effectua une petite roulade en tombant, avant de courir jusqu'au vase renversé pour le remettre en place. Lorsqu'elle eut fini, elle contourna à nouveau le dragon pour lui laisser voir son sourire.

- Toi aussi, tu m'as manqué.

Elle commença à décharger le sac de nourriture, qu'elle renversa dans l'immense mangeoire destinée à Laxy. Sans attendre, il se mit à manger goulûment, lui donnant au passage un coup d'aile sans le faire exprès. Elle tomba par terre et pesta bruyamment en le traitant de tous les noms, ce à quoi il répondit par un grondement qui ressemblait à un ricanement.

Elle l'aurait bien menacé de ne plus lui apporter de ses friandises préférées, mais elle savait qu'elle lui devait un remerciement après le service qu'il lui avait rendu l'an dernier. Il les avait menés jusqu'à Arcem, alors qu'il s'agissait de l'endroit même où il avait été élevé et battu toute son enfance... Tant bien que mal, Lym se remit sur ses pieds, le dos endolori, lorsqu'elle remarqua que le foulard qu'elle gardait toujours attaché autour de son poignet s'était envolé dans sa chute.

Prise de panique, elle se redressa d'un bond et jeta un coup d'œil alentours avant d'enfin apercevoir le bandeau rouge un peu plus loin. Elle accourut pour le récupérer et le remit fermement à son poignet. C'était le petit foulard de Mar, qu'elle ne quittait plus depuis la mort de sa sœur. Dès qu'elle se remémora cet évènement, elle sentit un poids tomber sur ses épaules.

Lym, tout va bien ? Tu es triste ?

Elle grimaça, ayant totalement oublié le lien empathique qui la liait à Laxy. Le dragon, le museau encore barbouillé de queues de poisson et de morceaux de racines, empestant le sel et le gingembre, se tourna vers elle. Elle éluda la question pour aller s'asseoir sur une botte de paille.

Lym ?

Touchant distraitement le foulard du bout des doigts, elle lui fit savoir d'un regard qu'elle ne répondrait pas. Elle faisait d'immenses efforts pour ne pas repenser à sa sœur, et avait d'ailleurs demandé à ses amis de ne pas en reparler. Si Kosh avait du mal à ne pas lui exprimer son soutien à chaque seconde, même lui s'était plié à sa demande. La dernière fois qu'elle avait perdu quelqu'un à qui elle tenait, à savoir Sofy, se souvenir d'elle à chaque seconde l'avait fait horriblement souffrir. Elle n'était pas prête à revivre pareille expérience.

Pas avec pareils pouvoirs.

Lorsqu'elle se souvenait de Sofy, juste après son décès, elle devait à chaque fois se retenir de faire exploser des objets à tout va. Et elle n'y parvenait pas toujours. Maintenant qu'elle savait qu'elle était une Irisa, et qu'elle avait entendu les histoires sur leurs pouvoirs incontrôlables, elle ne pouvait pas se permettre des émotions trop fortes. Elle risquerait de faire sauter Eleuth dans un accès de colère...

Elle sentit ses doigts la démanger et elle grimaça en les frottant l'un contre l'autre. Durant ces deux mois, elle avait appris à reconnaître les symptômes. Bourdonnement ou sifflement aigu dans ses oreilles, regard voilé, fourmis dans les pieds et les mains. Ces petits éléments étaient des indices suffisants pour qu'elle sache qu'elle était sur le point de faire une surcharge de puissance ; elle devait aller vider ses pouvoirs bientôt. Le soir, par exemple, elle savait que quelques élèves feraient une sortie pour étudier un gnome en Afrique, il n'y aurait donc pas trop de gens à blesser et donc moins de risques...

Laxy la tira de ses pensées en poussant un rugissement allègre, et elle leva le nez, surprise. Larrow était debout à l'entrée de la grotte, son épée à la taille, un seau dans la main et un sourire aux lèvres.

- Oh ! Salut, fit-elle en sautant de son tas de foin pour le rejoindre à grands pas souples, s'efforçant de mettre de côté la surcharge de magie qui la faisait frémir à chaque geste. Glass va bien ?

- Très, répondit-il en laissant tomber le seau par terre, éclaboussant le sol pierreux d'un liquide bleu et scintillant. Mais elle dort, alors je suis venu dire bonjour... ça ne te dérange pas ?

- Bien sûr que non !

Il avait l'air hésitant, comme s'il était prêt à se faire rejeter. Elle fronça les sourcils. Il avait toujours semblé sceptique lorsqu'elle lui faisait comprendre qu'elle était son amie, mais depuis les vacances, il était deux fois plus incertain, comme s'il ne se croyait pas digne d'avoir des amis.

Elle s'avança vers lui et jeta un coup d'œil dans le seau. Il était rempli d'une substance bleue qui ressemblait un peu à de la gelée, et qui pourtant avait laissé des flaques par terre comme s'il s'était agit d'un liquide.

- C'est quoi, ça, au juste ?

- De la gelée de pavot. Zale m'a dit de t'en apporter, apparemment Laxy doit en prendre de manière régulière...

- Pour quoi faire ? demanda-t-elle, indécise, en touchant du bout du doigt la substance étrangère, qui trembla à son contact comme du flan. Par Ladon ! Berk !

- Lym, bon sang, il aurait pu s'agir d'acide, tu ne sais jamais ce qu'il y a dans les remèdes de Zale... C'est un calmant. Apparemment, Galaxie est parfois un peu agité dernièrement... Retourner sur Arcem, même pour une visite passagère, c'est un grand traumatisme pour lui...

- Oh...

Elle jeta un coup d'œil triste à Laxy, qui était occupé à poursuivre sa queue pour essayer de récupérer un morceau de poisson, qu'il était, inexplicablement, parvenu à se coincer entre deux écailles. Elle savait que revenir dans l'endroit où il avait été élevé et conditionné pour haïr tous les humains ne devait pas être aisé, bien sûr. Mais elle ne pensait pas qu'il aurait besoin de calmants... Enfin, elle aurait dû s'y attendre, après tout. Le dragon n'allait pas revisiter l'endroit de ses cauchemars et s'en sortir sans aucun problème.

Attrapant le seau, elle le traîna jusqu'à la mangeoire de Laxy, et après y avoir versé une nouvelle fournée de poissons, elle renversa la gelée de pavot par-dessus. Après avoir reniflé la nourriture d'un air suspicieux, il se mit à manger avec force de mâchonnements sonores, oubliant totalement la queue de poisson encore coincée dans ses écailles. Clopin-clopant à cause du poids du seau, Lym revint jusqu'à Larrow et le laissa tomber à ses pieds.

- Bon ! s'exclama-t-elle en s'efforçant de prendre un air autoritaire, les poings sur les hanches. Va t'asseoir sur ce tas de paille.

- Pardon ?

- Tu m'as entendue !

Il obtempéra, l'air dérouté. C'était sans doute la réaction appropriée lorsque l'on ordonnait à son ami d'aller s'asseoir sur un tas de paille. Si tant est qu'il y ait une réaction appropriée dans pareille situation.

Lorsqu'il ait pris place sur un coin de foin qui avait l'air, à priori, propre, elle s'assit en face de lui, l'air très sérieux.

- Alors, maintenant, explique.

- De quoi ?

- Ces vacances. Tu en es revenu avec un air torturé mais pas la moindre cicatrice, comme si tu avais vécu toutes sortes d'horreurs... Et tu ne m'as pas appelée une seule fois. Je sais que l'amitié, tout ça, c'est pas forcément ton fort, et je ne t'en blâme pas, mais tout de même... Je m'attendais à au moins un ou deux appels

Son visage se ferma presque immédiatement et il fit mine de se relever, mais elle le retint par le poignet, et il finit par se rasseoir à contrecœur. Elle ne voulait pas le forcer à révéler des vérités qu'il voulait garder cachées, mais il avait l'air de brûler d'envie de se confier. Seulement, là encore, il n'était pas particulièrement doué pour les confessions larmoyantes sur son passé.

Quand comprendrait-il qu'elle était là pour ça ? Pour l'aider, l'écouter lorsqu'il voudrait parler de ses ennuis, et essayer de lui donner un coup de main pour s'en sortir ? Quelles atrocités avait-il pu vivre durant ces deux mois d'absence, pour que lui qui avait assisté à tant de batailles affiche cette mine perdue et torturée ?

- Larrow...

- Je n'ai pas envie d'en parler, répondit-il doucement. Je n'ai pas envie... De revivre tout ça.

Elle avait donc bien raison. Ses vacances n'avaient pas été de tout repos... Voyant qu'elle s'apprêtait à poser de nouvelles questions, il l'interrompit vite en parlant à sa place ;

- Et toi, avec tes pouvoirs d'Irisa ? Tout s'est bien passé ? J'avais peur que tu ne parviennes pas à les retenir...

Elle frissonna, sentant les fourmillements dans ses doigts qui n'étaient que décuplés par ses paroles. Remarquant qu'elle se frottait vigoureusement les mains pour essayer de chasser la sensation, il essaya de prendre sa main, mais fut à la place repoussé par une légère décharge électrique. Elle grimaça. La surcharge d'électricité était un effet secondaire du trop-plein de puissance, tout comme la peau glacée ou brûlante, une faim vorace ou une incapacité à rester assise sans bouger, ainsi que des crises de panique, parfois. Être une Irisa n'était pas de tout repos. Et encore, la dose d'enzymes que lui avait injectée Drake n'était censée être qu'une parmi d'autres. S'il parvenait à lui faire suivre le traitement qu'il avait créé jusqu'au bout, elle ignorait ce qui pourrait se passer et quels pourraient être les effets secondaires.

- Oui, justement... Je suis censée me décharger de temps à autres. Aller quelque part, déchaîner mes pouvoirs... Ça me permet de ne pas craquer. J'arrive presque à avoir des capacités pareilles à celles de tous les autres videntis de l'île en le faisant souvent.

- Et là, fit-il en fixant ses mains avec un air calculateur, l'air d'évaluer à toute vitesse chacun de ses mots, tu es en surcharge ?

- Exactement. Je devrais aller me décharger demain, ou ce soir au mieux...

Il se leva d'un bond, l'air très déterminé.

- Emmène-moi.

- Pardon ?

- Je veux voir à quoi ça ressemble, tes pouvoirs, tout ça. Je dois savoir jusqu'où va ta puissance. Pour la science, tout ça.

Elle haussa les sourcils, surprise et déroutée par sa requête. Il voulait vraiment venir et la voir détruire tout ce qu'elle trouvait à détruire pendant une dizaine de minutes ? En quoi cela pourrait-il lui être utile ?

Pour être honnête, elle ne voulait pas qu'il l'accompagne. Elle se sentirait mal-à-l'aise en sa présence, et aurait, en plus, peur de le blesser, car elle n'avait plus aucun contrôle sur ses pouvoirs lorsqu'elle entrait dans cette phase étrange de destruction massive.

D'un autre côté, il avait l'air très déterminé...

- D'accord, finit-elle par accepter. Mais à deux conditions. De un, tu utilises un enchantement pour te maintenir à l'abri. Et ensuite, tu me racontes tout ce qui s'est passé durant les vacances. Pas d'exception.

Son sourire s'effaça quelque peu, mais il finit par hocher la tête avec un air solennel, avant de lui serrer la main pour fermer le pacte, s'envoyant au passage une nouvelle décharge dans la paume.

Larrow et Lym se retrouvèrent à la nuit tombée près des falaises, et Lym traça un enchantement par terre sans dire le moindre mot. Il voyait bien qu'il lui en coûtait de l'emmener avec lui, mais il mourait de curiosité ; les informations qu'il avait récoltées sur les Irisas étaient-elles vraies ? Il n'avait pas dit à son amie qu'il avait passé des heures à se renseigner sur ces créatures. Il savait qu'elle en serait furieuse. Mais il trouvait le sujet passionnant.

Ils se retrouvèrent en un battement de cils sur un gros rocher, au beau milieu de la mer. L'eau s'étendait à perte de vue, noire sous le ciel sombre, hurlant à chaque fois qu'une vague s'écrasait sur la pierre. Il créa un bouclier pour se protéger. Il n'était pas idiot ; Shay, s'il avait été à sa place, aurait insisté pour rester auprès de Lym, pour lui prouver qu'il n'avait pas peur d'elle. Lui préférait faire passer la sécurité devant les marques de loyauté déplacées. Dès qu'il fut sain et sauf, caché dans son petit cocon protecteur, elle s'approcha du rebord de la falaise et ferma les yeux.

Au début, il ne vit rien. Puis toute la suite se passa très vite, et comme dans un rêve.

Elle se mit à voler et se retrouva à presque un mètre du sol. Ses cheveux se mirent à flotter autour d'elle plus lentement, non pas malmené par le vent rugissant, mais se balançant comme au gré d'un courant marin. Elle tendit les bras des deux côtés, et ses yeux s'ouvrirent brusquement. Même si elle lui tournait le dos, il pouvait voir l'éclat rougeoyant de ses iris. Des rubans de brume rouge commencèrent à s'enrouler autour de ses bras.

Le rugissement du vent redoubla d'intensité, tout comme le mugissement furieux de la mer. Les vagues montaient de plus en plus haut, fouettant leurs pieds, jusqu'à ce que leur avancée en devienne surnaturelle. Soudain, Lym serra les poings et les vagues se firent immenses, formant des colonnes d'eau rugissante qui s'élevaient vers le ciel, au milieu d'une myriade de gouttelettes argentées. C'était comme si la pluie remontait au ciel au lieu d'en descendre. Larrow était figé sur place, la mâchoire décrochée, et levait le visage vers les nuages. Les colonnes d'eau formèrent des bulles flottantes dans le ciel, contenant chacune l'équivalent de deux piscine municipales. Il pouvait voir des tortues, des poissons, et même un petit requin enfermés dans les orbes d'eau, qui cherchaient à fuir leur prison volante.

Larrow avait l'impression d'être coincé entre deux océans qui se faisaient face. Il se sentit soudain minuscule, sur son petit rocher.

Enfin, Lym sembla s'épuiser et tomba à genoux sur le rocher, ses cheveux reposant sur ses épaules et cessant de léviter rêveusement autour de sa tête. Les bulles commencèrent à se défaire, goutte par goutte, et une pluie torrentielle leur tomba dessus, ne durant que quelques secondes. Puis le ciel redevint clair, le bouillonnement de l'eau se calma, et la mer sembla devenir d'huile noire.

Larrow, trempé de la tête aux pieds, resta un instant figé sur place à grelotter avant d'accourir vers Lym. Mais elle n'avait pas besoin de son aide. Elle s'était déjà relevée, les cheveux parfaitement secs, et la lueur rouge dans ses yeux s'éteignant peu à peu. Loin de paraître épuisée, elle semblait au contraire avoir retrouvé toute son énergie.

- Lym, tout va bien ? s'enquit-il, dérouté de la voir en pleine forme, debout sur le rocher solitaire comme si elle ne venait pas de réaliser un exploit auquel il n'aurait pas pu penser même dans ses rêves les plus fous.

- Oui, ça va. Et toi, tu n'es pas blessé ?

- Non, ne t'inquiète pas, la rassura-t-il en essorant ses vêtements trempés.

Alors qu'il s'imaginait un déchaînement long et méticuleux, cette démonstration de pouvoirs n'avait duré que, tout au plus, cinq minutes. Et ce n'en était que plus impressionnant.

Toujours abasourdi, les mots lui manquant, il resta un moment à regarder la mer et les poissons qui filaient entre les rochers à toute vitesse, effrayés après le cauchemar qu'ils venaient de vivre. Lym, elle, ne perdit pas de temps et vint se poster en face de lui, l'air déterminé. Il leva les yeux vers elle, sans comprendre pourquoi elle le fixait avec autant de décision.

- Oui ?

- Voilà, je t'ai montré. Maintenant, à toi de remplir ta part. Tes vacances.

- Pardon ?

- Tu m'avais juré de me dire ce qui t'es arrivé durant ces deux mois !

Il reprit vite contenance en se souvenant de ce à quoi elle se référait. Seulement, à cet instant précis, il était loin d'être en état de raconter quoi que ce soit - et certainement pas ces deux horribles mois.

- Je te le raconterai un autre jour, promit-il. Là, je suis un peu trop secoué...

Elle hésita un instant, puis finit par acquiescer. Larrow la regarda encore un instant, puis détourna vite le regard, incapable d'effacer les images de la mer se soulevant sous le commandement de son amie. Peut-être, finalement, n'était-il pas le plus dangereux des deux.

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Ok je suis vraiment désolée pour le temps que je mets à poster mes chapitres, je suis en vacances et j'ai pas pris d'ordinateur donc je dois tout faire sur mon tel, qui est insupportablement lent. Je m'excuse pour les erreurs et le temps que je mettrai à poster/à répondre aux commentaires. JE VOUS AIME 💕😙

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