Tout se passa alors sans encombres jusqu'au jour où elle confia l'intégralité de ses pouvoirs à un jeune humain nommé Ichigo Kurosaki. Peut-être retrouvait-elle en lui Kaien Shiba ce jeune shinigami auquel elle s'était attaché comme avec lui ? Avais-je pensé en le rencontrant lorsque je vins la chercher sur Terre accompagné de Renji Abarai. Il est vrai que Kaien Shiba était celui qui autrefois lui avait appris les principes importants dans une bataille.

Ichigo Kurosaki

Kaien Shiba

Cet instant même, elle était alors condamnée à mort et ramenée de la Terre à la Soul Society  par Renji Abarai et moi-même. Mais tout ne se passa pas comme prévu par la suite car elle fut sauvée par celui à qui elle avait confier ses pouvoirs accompagné de ses compagnons après de nombreux combats acharnés contre chacun de nous. J'eus d'ailleurs l'honneur et je le pense sincèrement d'affronter ce jeune humain qui se trouve être à présent l'un des nôtres.

Nous nous battions sur la colline où devait être exécuter Rukia nos lames l'une blanche, l'autre entre blanc et noir résonnaient de la détermination de chacun de nous à défendre nos convictions.

Et malgré la différence de rang, d'expérience du combat et de pression spirituelle que je pensais fermement évidente, il fut le dernier debout d'entre nous deux. Il ne lui avait fallut que trois jours pour apprendre le bankai que nous avions pour beaucoup mis plusieurs mois voir même plusieurs années à apprendre. Il l'avait appris d'elle : Yoruichi Shihouin, celle qui m'avait formé depuis mon enfance aux techniques de vitesse essentielles aux shinigamis.

Yoruichi Shihouin

Il avait réussit, il m'avait défait, moi Byakuya Kuchiki capitaine de la sixième division du Seireitei et 28 ème chef du clan Kuchiki avant que je ne fus pris en combat par mon propre vice-capitaine Renji Abarai déterminé à sauver Rukia n'ayant aucune connaissance des raisons m'obligeant à ne pas m'interposer.

Lorsque j'arrivais sur le lieu de son exécution se fut à peine si j'eus un regard pour elle : Rukia, elle qui cherchait tant mon regard et mon soutient, elle qui me remerciait. J'avais été de nouveau aussi indifférent que le soir où à la fois heureuse et gênée elle était venu m'annoncer qu'elle était entrée dans l'une des treize divisions : 

- Seigneur Byakuya, mon entrée dans les treize divisions a été un succès !

- À quelle place as-tu été nommé ? Lui avais-je demandé froidement avant de l'entendre me répondre d'une voix désolée.

- Eh bien toutes mes excuses grand frère mais mes capacités ne m'ont pas permise d'accéder au rang d'officier mais seulement de soldats dans la treizième division.

- Je vois, lui avais-je répondu simplement avant d'ajouter, tu devrais y aller.
Et dire que j'étais même prêt à la ramener moi-même de force s'il le fallait et à la tuer de mes propres mains, moi qui parlait d'honneur...

Ce même jour, nous eûmes connaissance de la trahison de trois d'entre nous : Sosuke Aizen Capitaine de la cinquième division, Kaname Tosen Capitaine de la neuvième division et enfin Gin Ichimaru Capitaine de la troisième division qui fut chargé par son allié de la cinquième division de tuer Rukia devant laquelle je m'interposais, la protégeant. Gravement blessé je l'entendis m'appeler, inquiète :  

- Byakuya ! Pourquoi... Pourquoi m'avoir sauvé ?! 

Lorsque la quatrième division chargée des soins arrivait, je demandais à ce qu'elle soit à mes côtés ce qu'elle m'assura de sa douce voix lorsqu'elle fut auprès de moi.

Je lui racontais alors ce que j'avais sur le cœur à cet instant depuis quinze années. Je commençais en lui parlant d'Hisana qu'elle connaissait à travers les mensonges que sur mes ordres il lui avait été transmis mais elle ne la connaissait que comme ma "jeune sœur" alors qu'en réalité je lui avais menti toute ces années car Hisana était donc en réalité... : sa grande soeur. Celle-ci m'avait tout raconté avant qu'elle ne rende au printemps son dernier souffle et notamment qu'aux vues de sa situation misérable elle avait été dans l'obligation d'abandonner Rukia alors qu'elle n'était qu'un bébé.

 Je savais combien elle en avait souffert durant les cinq années de notre mariage même sans en connaître la raison à cette époque où elle vivait auprès de moi. Même après notre mariage elle continuait à la chercher et ce peu importait son état physique. Elle me demandait alors lorsque vinrent ses derniers instants de la chercher et lorsque je la trouverai de ne pas lui avouer qu'elle avait eu une grande sœur qui n'avait jamais cessé d'être à ses côtés. Elle m'en suppliait et s'excusait de me demander de porter un tel fardeau : celui d'être comme son grand frère du fait qu'elle avait honte d'elle.

Mais je lui avait donné ma parole et j'étais prêt à tout pour la tenir. C'est pour ça que je dois bien avouer que son ami Ichigo Kurosaki m'avait je l'avoue ce jour-là donné une leçon : celle de me battre contre les règles auxquelles je n'adhère point. Je trouvais alors Rukia un an après son décès la faisant alors entrer dans le clan Kuchiki ce qui comme je l'avais vécu avec Hisana était vu par ce dernier comme une désobéissance envers celui-ci mais dont je n'avais que faire. Voilà pourquoi je pensais tout bas : 

- Tu comprend à présent Rukia, combien j'avais pu hésiter, pris au piège entre les valeurs de notre famille et ma promesse faite à Hisana, ta grande sœur ? 

Je lui tendais alors l'une de mes mains qu'elle entoura des deux siennes en les plaquant contre sa poitrine, émue alors que je lui faisais mes excuses.