La petite

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Le coeur des filles manquèrent un battement, Mélodie faisait la sourde d'oreille, elle n'avait pas la force de débattre avec la matinée qu'elle avait passé. Cette dernière préférait garder ses forces pour l'enquête en cour, mais pas sa coéquipière. Elle se dirigeait vers l'homme en question d'un pas décidé et confiante, homme qui d'ailleurs était menotté et c'était fait donner une claque derrière la tête par le policier qui l'amenait. Ce dernier s'arrêtait avec le délinquant volontairement et les autres qui assistaient et connaissaient la policière, se contentaient de regarder la scène, ça promettait d'être une bonne leçon. À l'arrivée de Léonie, le policier fit mettre à genoux le détenu avant qu'elle prenne la parole.

-Vaffanbagno! Pourquoi devrions-nous imiter un couple hétérosexuel? Ha oui, c'est vrai parce que il y a que ça de «normal » pour toi. Je vais t'apprendre quelque chose aujourd'hui, personne n'a à "faire" l'autre genre, ni dans la vie, ni dans le lit, ni ailleurs. Les couples homosexuels n'ont pas à imiter les couples hétérosexuels. De plus, tu semble manquer de savoir vive, ce qui se passe dans l'intimité de chacun et chacune ne regarde personne ! Et encore moins un idiota comme toi.

Si l'interpeller avait pue disparaître, il l'aurait fait, tout le monde riait à bouche ouverte et félicitait la policière. Ce dernier fut amené en cellule sans tarder et Léonie retournèrent près de sa coéquipière. Au même moment, la petite se réveillait de sa sieste avec une envie d'uriner. Elle ouvrait la porte doucement puisque cette dernière ne voyait pas la policière: son regard se posa sur le duo.

-Faut que j'aille au toilette, disait-elle d'une voix timide.

À ces mots, Mélodie se retournait surprise et se dépêchait de la faire rentrer dans la pièce. L'enfant répétait son affirmation.

-D'accord, on va y aller petite, suis-moi, disait-elle d'un voix douce.

La policière prenait l'enfant par la main et l'amenait au toilette. Puis, retournait dans la pièce avec elle. De son côté, la fillette alla instinctivement vers les couvertures, les coussins et les peluches pour s'asseoir. Elle ne savait pas par quel miracle la pièce était devenue plus chaleureuse, mais cette dernière appréciait.

-Je vois que tu aimes se que j'ai installé, je suis contente que ça te plaise. Comment tu t'appelles? Tentait Mélodie à nouveau avec sa voix douce.

La gamine se mordait les lèvres, hésitante à répondre, elle observait au tour. Pourquoi la policière faisait au tant attention à elle? Jamais personne ne l'avait fait, du moins, elle n'en avait pas le souvenir, même pas cette homme qu'elle regrettait avoir suivit.

-Tu es en sécurité, il n'y a que nous deux dans cette pièce.

-Pourquoi tu fais attention à moi?

-Ça fait partie de moi, j'ai toujours été attentionné. Puis, tu es une enfant, quelqu'un doit prendre soin de toi. Ce n'était pas le cas avant que tu sois ici?

L'enfant refusait répondre et posait une autre question, cette dernière devait savoir si elle pouvait lui faire confiance.

-Tu vas vraiment me protéger des monstres?

Ça lui faisait mal de se remémorer à nouveau cette soirée, mais elle le faisait quand même. Se confier avait bien payer jusque là.

-Oui, moi aussi j'ai eu affaire à un monstre, je n'est pas pue protégé ma fille à l'époque, je n'avais pas les compétences pour le faire.

-Tu as fait comment?

-J'ai eu de l'aide des policiers et maintenant, il est en prison.

-Tu vas m'aider comme ils l'ont fait?

-Oui, il faut juste que tu m'aides à t'aider, tu comprends?

Sa petite tête analysait rapidement, l'adulte en face ne semblait pas lui mentir, l'avait nourri, mise à sa disposition un endroit confortable, sécuritaire et surtout elle répondait à ses questions. La gamine hochait la tête de façon positive.

-Ava, mon nom c'est Ava.

-C'est très jolie, moi c'est Mélodie.

-Tu ressembles à « La petite sirène».

La policière rigolait , les enfants l'étonneraient toujours. Même si c'est vraie que plus jeune, on lui faisait la remarque, elle avait appris à vivre avec cette comparaison.

-Merci, se contentait-elle de répondre.

-Est-ce que tu chantes aussi bien que Ariel?

-Oui, j'aime beaucoup chanter, c'est très libérateur.

Ava bâillait de plus belle et se couchait à l'endroit même où elle était. La pauvre était encore épuisée, son corps chétif ne devait pas aider. Mélodie la prenait dans ses bras et l'installait dans le lit. Mieux valait la laisser se reposer. Au moins, la policière progressait. Cette dernière sortait de la pièce et envoyait le nom à Gabriel pour qu'il affine la recherche. Elle résumait par le fait même à sa collègue la conversation.

-C'est déjà un début, tu sais vraiment y faire avec les enfants Mel.

-J'ai de l'expérience, c'est tout.

Gab arrivait en courant, il y avait un résultat pour la petite Ava.

-Tout s'enchaîne! Commençait-il essoufflé.

-Doucement Gab, reprend ton souffle, s'inquiétait Mélodie le sachant asthmatique.

Il reprenait son souffle et commençait à expliquer.

-C'est la fille de Marie, une des victimes, son nom complet est Ava Watson, âgée de dix ans se qui est légèrement plus vieux que ton estimation. Sa disparition a été signalée par la  domestique à la découverte du corps.

-Donc il aurait tuer la mère et enlever la fillette, pourquoi? Se demandait Léonie

-Peut-être pour la «sauvé» ou il n'a pas pu se résoudre à la tuer. En tout cas, ça concorde avec l'accélération des meurtres, ça a dû l'enragée de constater que la victime brisait en quelques sorte la famille qu'elle avait construite, commentait Mélodie.

-Ava est donc en lien avec notre tueur, déduisait Léonie.

-Et le père dans tout ça? Il est vivant? Pitié, dit moi que c'est le cas, espérait l'ancienne mère pour Ava.

-Désolé Mel, ce dernier s'est suicider, il y a une semaine. Paix à son âme, disait tristement Gab.

-Comment je vais annoncer ça à la petite? Elle est peut-être même pas au courant que ses parents sont morts. Est-ce qu'elle a de la famille proche?

-Aucune, je suis navré les grands-parents sont morts et ils étaient enfants uniques.

La policière commençait à faire les cents pas dans la pièce, non seulement elle devait annoncer la mort de ses parents, mais aussi que Ava était devenue orpheline. C'était maintenant claire pour Mélodie, elle ferait tout pour l'adopter et se mit à fouiller les procédures. À Veritas Shadow, elle devait envoyer une demande au juge et une personne des services sociaux viendrait vérifier les conditions d'emménagement , le sérieux de sa démarche et après, elle passerait devant un juge où l'enfant serait représenté par un avocat s'il a moins de dix ans ou plus âgé on poserait directement la question à l'enfant. Léonie posait sa main sur l'épaule de sa coéquipière.

-Calmati Mel, pour l'instant elle est témoin d'un meurtre, tu auras tout le temps de faire les démarches, la rassurait-elle.

L'ancienne mère soupirait, sa coéquipière avait raison. Pour l'instant, elle l'amènerais chez elle pour dormir.

-Au faite, l'autopsie est terminée, il va vous attendre demain, tu le connais, il veut rentrer avant la noirceur, informait Gabriel avant de partir.

-C'est noté, répondait Léonie.

Mélodie regardait alors à la fenêtre, c'était vrai que le Soleil se couchait bientôt. Elles arrêteraient là pour se soir et firent un dernier rapport. Ava se réveilla et la policière la rejoignit dans la pièce.

-Bien dormi?

Elle hochait la tête.

-J'ai quelque chose à t'annoncer qui est pas très plaisant, commençait Mélodie.

-C'est à propos du tableau, du pourquoi maman est dessus?

-Oui, ta mère est sur le tableau car elle est morte et on a essayé de trouver ton père...

-Il est mort aussi?

-Oui, répondait-elle, non sans une certaine douleur au coeur.

-Ils avaient des problèmes, mais ils m'aimaient.

La petite pleurait et Mélodie la prenait dans ses bras.

-Ils seront toujours dans ton coeur maintenant comme Jessica avec moi, rassure-toi.

L'ancienne mère sécha du bout des doigts les larmes de l'enfant.

-Je veux pas retourner avec le monstre, disait-elle en se cachant sous les couvertures.

Elle avait habité chez lui et le connaît, c'est officiel.  Pour l'instant, la policière optait pour la rassurer et lui poserait des questions plus tard.

-Tu va venir chez moi, du moins, le temps de l'enquête.

La petite tête d'Ava sortait .

-Et après, je vais allez chez des inconnus? J'aime pas les inconnus, il peuvent être méchant, lui est méchant.

-Je vais tout faire pour pas que ça soit le cas, je ne veux pas que tu subissent se que j'ai subis, se confiait la policière.

L'enfant hochait la tête et après un tour au toilette, Mélodie saluait Léonie.Elles partir en direction de la maison. Celle-ci était modeste, un salon qui communiquait avec la cuisine, une salle de bain sous l'escalier et les chambres à l'étage au nombre de deux avec une salle de bain entre eux. Après un petit tour des autres pièces, Mélodie s'arrêtait à la chambre de Jessica, toute en rose avec des papillons sur les murs, la policière dit:

-Voilà où tu dormiras, c'était la chambre de ma fille.

-C'est jolie.

Ava y entraits sans tarder. Tout à coup, la pièce qui était vide et sans âme, reprenait vie sous les yeux de la policière. Elle se surprenait à sourire et allait préparer le repas du soir. Comme tout les mardis, Mélodie faisait des pâtes, aujourd'hui, du spaghetti. Une fois prêt, elles soupait et Ava encore épuisée, allait dormir. La porte cognait alors que Mélodie, descendait après avoir bordé la petite. Elle allait ouvrir, c'était Léonie.

-Rentre, Ava dort en haut.

Elles s'assoyaient sur le divan face à face.

-Je voulais parler de se qui c'est passé entre nous aujourd'hui, ça n'arrête pas de se bousculer dans ma tête, commençait l'invitée.

-Tu l'as ressentie aussi, cette connexion, continuait Mélodie alors que le rouge montait à ses joues.

-Pas que nous, tout le poste mia cara.

-Non, tu crois? Rigolait cette dernière. Qu'est-ce que va dire notre chef d'unité, si on se fréquente?

-Du moment qu'on reste professionnel au travail, il ne dira rien. Avant ton arrivée, Jeanne travaillait à la morgue pour notre section.

-Je l'ignorais, je... C'est gênant, avouait la policière.

-Qu'est-ce qu'il y a mia cara?

La latino effleurait de sa main la joue gauche de Mélodie délicatement, le visage de celle-ci suivait légèrement le mouvement.

-Je ne suis jamais sortie avec une femme avant, laissait-elle échapper.

-Il y a une première fois à tout, lui souriait celle-ci. Maintenant que tout est claire, je peux y aller. Je ne veux pas trop te brusquer, prend ton temps.

Les deux policières se dirigèrent vers la porte, alors que Léonie va pour ouvrir la porte, Mélodie se risquait une demande.

-Je peux te faire une accolade? Cette journée a été particulièrement difficile pour moi.

-Oui, tu peux mia cara.

À ces mots, la latino ouvrait ses bras pour laisser engouffrer sa nouvelle flamme contre elle. La tête de cette dernière se posait sur la poitrine de l'italienne et leur deux cœurs à l'unisson battaient plus fort de désir face se rapprochant soudain. Léonie se risquait de déposer un bisou sur la tête de Mélodie en guise de protection. Alors que les policières se séparaient de leur étreinte, un dernier mots fut échangé:

-Bonne nuit mia cara et à demain, en espérant que tu fasses de beaux rêve.

-Toi aussi, à demain, rougissait à nouveau Mélodie alors que sa coéquipière fermait la porte.
___

Salut mes enquêteurs et enquêtrices en herbe. Cette journée finit tout en douceur, mais la chasse contre Don Juan n'est pas terminer. Qu'est-ce qui attend l'équipe demain?

-Mots italiens: Vaffanbagno (va au diable),idiota(idiot), mia cara (ma chère)

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