Je me réveillais encore une fois en sursaut. Mes joues étaient mouillées par les pleurs de cette nuit. Les pleurs provoqués par ce souvenir triste. Car oui, c'était bien un souvenir.
Je me souvenais maintenant.
Je me souvenais de tout.
Je me souvenais de ce qui c'était passer.
Et ce, s'était en partie grâce à Sawoole. Mais j'aurais préféré ne pas me souvenir. Rester amnésique.
Une douleur vint s'initier dans ma poitrine. Mon coeur s'était resserré, créant un sentiment qui me fit monter les larmes au yeux. Les souvenirs c'était le pire. Quoi que non, le pire, c'était les sentiments qui vont avec.
Pourquoi moi ?
Pourquoi cela devait-il m'arriver à moi ?
Je n'allais plus bien. Mon semblant de bonheur venait de s'effondrer.
Je regardais Sawoole dormir paisiblement à côté de moi. Je détourna le regard. Je ne voulais plus la regarder.

Diana : Debout mes princesses ! Allez ! Une rude journée vous attend.

Diana vint faire irruption dans la pièce. Elle força Sawoole à se lever tandis que moi je m'empressa de me mettre sur mes pieds.
Comme à son habitude, Sawoole ronchonna après notre kidnappeuse.

Sawoole : Qu'est ce que tu nous veux encore ?

Diana : Je commence à me dire que vous ne servez plus trop à rien dans ma cave. Dans ma vie en général. Vous n'attisez plus vraiment les followers sur les réseaux et mon quota de popularité a réellement baisser. Ça ne va pas du tout. Vous ne m'êtes plus utile.

Sawoole me lança un regard effrayé. Elle avait peur de son sort. Elle me regardait comme si c'était moi qui en était responsable.

Sawoole : C'était donc à ça qu'on te servait ? À te faire ta popularité ?

Diana : Mais c'est que tu réfléchis vite ma jolie.

Xya : Que vas tu faire de nous maintenant ? dis je d'une faible voix

Diana : Mmmmh je ne sais pas encore... et toi Sawoole tu as une idée ?

Diana sortit de son sac son éternel pistolet et le braqua sur moi. Sawoole ne réagit pas. Au contraire, elle se plaça derrière ma ravisseuse, comme si elle était de mèche avec elle.

Xya : Je ne comprends pas ? Pourquoi ? Sawoole dit quelques choses !

Celle-ci me regarda avec un air de pitié.
Des larmes coulèrent sur ma joue pour la énième fois de la journée, qui ne fesait que commencer.