( Épisode 3 )

Marie,
Je suis désolé que durant la préparation de la cérémonie de nôtre couronnement ma mère ait pu te paraître indifférente au bonheur de nôtre peuple mais elle avait raison, il nous fallait montrer combien la France était était demeurée forte après l'épidémie de Peste.
Tu avais toujours été capable et encore aujourd'hui de me soumettre de bons conseils mais je me devais tel que le voulait la France de te placer en retrait sur le plan politique, ce à quoi loin de moi je me pliais non sans regret. Pardonne moi pour ces nombreux conflits entre nous, il y avait tant de pression sur mes épaules au même instant. Tout allait si vite...
Tu agissais néanmoins avec réussite et je t'en remercie Marie.
Une fois de plus j'avais tort car je souhaitais un monde tel que tu le désirais, un monde meilleur et pour cela nous devions être deux, unis par l'égalité afin d'accomplir tout cela. Ce jour là se n'était pas mon couronnement mais nôtre couronnement que nous célébrions. Jamais je n'oublierai ce feu qui enflamma mon âme lors de la consommation de nôtre mariage dans nôtre chambre et qui je l'espère ne me quittera jamais, tant que je serais à tes côtés.

                                                            En souvenir de nous deux.
                                                                  Ton mari, François.