- Je n'en reviens toujours pas... 

- Comment ça? 

- Et bien tu.. enfin... Depuis que je suis en Seconde... 

- C'est pas ma faute.

- Mais bien-sûr! Levi, tes yeux sont sous ton contrôle je te signale. Cela dis... on ne serait peut-être pas ensemble si tu n'avais pas osé poser les yeux sur la belle personne que je suis. 

- Tu as définitivement trop pris confiance en toi gamin. 

- Peut-être mais tu ne nies pas que je suis magnifique. 

- A quoi bon mentir. 

- Tu me tueras un jour, Levi. 

- Tu as commencé, assume les conséquences de tes actes. 

- Sérieusement Levi... 

- Quoi? 

- J'ai faim... 

- Tu me fatigue. Je me demande parfois comment je fais pour rester avec toi.. 

- Parce que je suis magnifique? 

- Cours Jaeger. 

Il se fichait vraiment de moi ce gamin. Non mais je vous jures! Exaspérant. Cependant, je ne pouvais pas objecter sur le fait qu'il soit beau. Parce qu'il l'était. Beaucoup trop. Et ça m'énervait. Je le vis alors se diriger vers la cuisine. A tout bien y réfléchir... j'avais tout aussi faim que lui. Manger n'était peut-être pas une si mauvaise idée après tout. 

Eren fit donc la cuisine pendant que je mettais la table. Un plat de pâtes, ça passe toujours. Nous avons donc mangé bien tranquillement, parlant essentiellement boulot. Il était vrai qu'en ce moment, nos emplois du temps étaient très chargés. Après notre modeste repas, j'étais aller prendre une bonne douche avant de rejoindre mon conjoint dans la chambre, où je découvrait le brun en train de se changer. Quatre ans que je vivais avec lui... et je ne m'étais toujours pas habitué à voir le corps de rêve que possédait mon mari. 

- Vas-y, rince-toi l'œil. Mais saches que c'est toujours aussi embarrassant. 

Je m'approchais du brun, étant moi-même en tenue légère, c'est-à-dire une simple serviette attachée à la taille et une autour du coup. Une fois vers Eren, je l'embrassais assez longtemps pour perdre mon souffle, puis je fis descendre mes lèvres tout le long de son cou, ne l'effleurant que très légèrement avant d'attaquer sa clavicule, y laissant une sublime marque rouge. J'étais satisfait. 

- Bonne nuit Eren. 

- C'est tellement cruel de faire ça. 

- C'est ta punition. 

- Mais euh! Je n'ai rien fais de mal. 

- Je n'en ai rien à faire. Bonne nuit mon amour. 

- Et ça c'est encore plus cruel. Levi! Je te hais du plus profond de mon être. 

- Moi aussi je t'aime mon cœur. 

- Tu es une personne de type horrible, Levi. 

- Je sais. Mais tu m'aimes quand même. 

- Je me demande bien pourquoi... 

- Hey, le plus à plaindre ici, c'est moi. Gamin

- Je suis outré. 

Je le regardais dans les yeux. Immédiatement, une battle de regards avait commencé. Pendant que nous nous dévorions du regard, j'avais inconsciemment conduit Eren jusqu'au lit, sur lequel je le fis basculer avant de me mettre à califourchon sur lui. Ma serviette était à deux doigts de lâcher, et le faible morceau de tissu que portait le brun ne l'aidait pas à cacher son excitation. Et je dois vous avouer que cette vue était très... Jouissive. 

- Si on jouait un peu Jaeger? 

- Avec plaisir, Monsieur Ackerman.. 

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- Erwin... Demain c'est la rentrée. Qu'est-ce que tu fout chez moi.

- Je ne suis pas chez toi, je viens juste de sonner à ta porte.

-  A dix-neuf heure. 

- Je me disais juste que nous n'avions pas réellement fêté la réussite de ton CAPES il y a deux ans. 

- Ne me dis pas que tu veux te bourrer la gueule la veille de la reprise des cours? 

- Non, bien sûr que non. Juste passer un peu de temps avec toi. 

- La façon dont tu viens de prononcer cette phrase est très étrange. 

- Tu vois le mal de partout Levi. Jamais je n'aurais ce genre de relation avec toi. 

- J'espère bien. Aller, entre. 

Je fis donc entrer le blond dans mon modeste appartement, non sans pousser un soupir non dissimulé afin de faire comprendre à Erwin que parfois, il était tout bonnement insupportable. Voilà neuf que j'avais fais la rencontre du directeur. Les premières années furent difficiles. Il fallu que je me trouve toutes sortes de petits boulots afin de me payer un appartement correcte, afin de pouvoir vivre tout simplement. Erwin était toujours là pour m'aider, que ce soit au niveau financier, tout comme pour mes cours ou le travail. 

Cependant, ce n'était seulement qu'après avoir avoir obtenu mon CAPES que j'avais arrêté la prostitution. Non pas que je ne voulais pas arrêter, mais c'était devenu une sorte d'addiction. Alors chaque mois, j'essayais de réduire le nombre de soirées par semaines. Et ce fut bien plus difficile que ce que j'aurais pu imaginer... J'avouais en avoir parfois envie, mais je me retenais. Avec mon métier, je ne pouvais plus faire ce genre de choses. Et puis, à la base, je ne faisais ça que pour l'argent. J'étais désormais stable financièrement, alors rien ne m'obligeait de me prostituer à nouveau. 

Nous étions le jour de la rentrée. Cette année encore, j'allais avoir des Terminales L. En même temps, j'étais professeur de littérature alors bon.. voilà quoi. Parfois, je me demandais pourquoi j'avais accepté la proposition d'Erwin. J'aimais ce que je faisais depuis maintenant deux ans, ce n'était pas le problème. Mais... c'était juste que... certains élèves pouvaient se montrer... tellement cruels. Moi qui pensais qu'au fil du temps, l'éducation des enfant évoluerait... Elle avait certainement évolué, mais pas chez tout le monde, ce qui était bien dommage. Enfin, ce n'était que mon point de vue. 

J'entrais donc par le portail du lycée "Ailes de la liberté", observant les Secondes tous aussi excités les uns que les autres, les Premières qui avaient l'air assez neutres, et enfin les Terminales qui pensaient certainement déjà au Bac. J'arrivais dans la salle des profs, où je posais mes affaires et pris un café. Je sortis un carnet de mon sac, gribouillant encore et toujours dessus. 

La matinée de cours passa tranquillement. Je déjeunais en salle des profs, ayant apporté mon repas. Le directeur se rendit lui aussi en salle des profs, histoire de prendre des nouvelles de tout le monde, et il en profita pour s'informer quant au comportement des Secondes, qui avaient l'air beaucoup trop surexcités. Finalement la journée s'était bien déroulée et le soir arriva rapidement. 

Sur le chemin du parking, je pu observer quelques élèves qui se chamaillaient gentiment, d'autre discutaient, et certains attendaient très certainement leur bus. Tout en continuant de marcher, je me perdis dans mes pensées. Qu'elle aurait été ma vie si par bonheur je n'avais jamais connu cet enfer, si ma mère n'avait pas eut cette maladie, si mon oncle ne m'avait pas abandonné, si je n'avais pas trouvé "refuge" chez Chiaki, si Isabelle et Farlan ne m'avaient pas conduit dans cet orphelinat.. si Erwin ne m'avait jamais adressé la parole...? Sans tout cela.. que serais-je devenu..? 

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Bonjour/Bonsoir!
Comment allez-vous? 

Qui fait le pont ici? ^^

Question : Quel est votre opening d'animé favoris? 

Sinon, le chapitre vous a t-il plu? 

=^~^=