Apologie de l'absurde

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C'est insensé,

Mais que c'est amusant,

Quelle étrange idée !


C'est une mélodie que l'on regarde, un chant que l'on observe. Une peinture que l'on écoute. Un art qui se nourrit de questions. Une réponse sans interrogation. La rhétorique de l'incompréhension. C'est la joie des sentiments.


Le combat féroce,

L'arrivée du Rhinocéros,

La bizarre transformation,

Toute une Leçon !


Un envol au fond de l'océan, pour aller nager entre deux nuages. Le voyage d'un monde intérieur.

Flotter sur une barque, embarqué sur un fleuve, se laisser emporter à contre-courant.


Derrière la dernière anecdote du pompier, la cantatrice chauve entame un dernier chant.

Derrière la sonnette, personne.

Perdre la tête, et recommencer, encore et encore.

Agir sans raison. Pourquoi pas ?

Créer sans savoir quoi, ni où, ni comment. Mais après tout, le stylo est déjà entre nos mains, alors pourquoi renoncer ?


Le hasard de quelques mots.

Une idée contradictoire.

Le miroir de la réflexion,

Le retour d'un savoir


Y réfléchir, serait-ce trahir ?

Incompatible avec la ruse, et destiné qu'à la stupidité. Un ami sortit de l'imaginaire d'un mal organisé. Le choix d'un indécis. L'oxymore du faux poète.

A quoi bon se laisser aller à l'absurdité, que l'on croit sans profondeur, écrite les yeux fermés. L'art de faire une tache d'encre.

Aux idées reçus, ne nous laissons pas aller, elles ne sont bonnes qu'aux faibles d'esprits.

Une beauté que l'on ne comprend pas. Une allégresse au milieu des brumes.

Par ce que nous aimons la beauté d'un trait, et la justesse des mots.


Après tout, si elle ne nous décroche pas l'admiration, reconnaissons tout de même le sourire qu'elle a vu naitre entre nos deux joues. Vous ne trouvez pas ?




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