Il était une dernière fois

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Il était encore une fois, ces héros vaillants, et ces aventures chevaleresques.

Cette fameuse quête qui le mènera au bout du monde, où bien au plus profond de lui-même, si ce n'est les deux.

Il était pourtant une dernière fois cette histoire, que l'on a tous entendu.

Car tout recommence, et tout est déjà raconté.

Les aventures sont des chemins tout tracés, les quêtes sont une routine.

Dans cette dramaturgie répétitive, nos héros ne trouve guère plus qu'une intrigue à réchauffer.

Depuis la nuit des temps, tout se raconte, se bavarde, se discute, se dit, se parle, se chuchote, se murmure, se crie, se blablate, se ragote, à perdre ses synonymes.

Le héros, désormais, se méfient des premiers actes, à la vie bien paisible, car le perturbateur ne se trouve jamais bien loin.

Notre brave fera ses erreurs, et se prendra des murs, mais il saura se relever, et s'accomplir soi-même pour pouvoir accomplir sa quête, et venir à bout de son climax.



Il était pourtant cette dernière fois. Doit-on avancer qu'il s'agit d'une fin triste ? Tombée dans l'ennui d'un destin devenu toujours plus similaire ?

Je vous affirme que non.

Car cette dernière fois était la bonne.

Les héros ont accomplis leurs plus belles quêtes. Le meilleur souvenir d'une aventure réussi. Il ne pouvait y avoir de plus beau final.

La note finale de cette glorieuse mélodie les a poussé au sourire.

Le choc leur fut tel qu'ils ne pouvaient s'imaginer une quête plus magnifique que celle-ci. Ils avaient y mettre tous leurs esprits à l'œuvre, jamais aucun n'aurait voulu conclure sur un final autre que celui-ci.


Vous aurez peut-être tendance à vous demander quel est donc la recette de ce final magistral ?

Je crains fort que, pour une fois, la formule soit plurielle. Elle est singulière à chacun, et ne peut être découverte que par celui qui ose l'entreprendre.


Le curieux n'a donc plus qu'à devenir héros.

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