Gian décide alors de descendre dans Venise afin de discuter de tout cela tout d'abord avec son meilleur ami qui est aussi pour lui comme un frère : Antoine, et ce même s'il pleut averse.
Se rendant à l'université dans laquelle enseigne son ami et ayant été introduit il parvient jusqu'à la salle de classe attendant des étudiants dans encore une heure. 

- Tonio mio ! s'exclame-t-il en voyant le fameux Antoine.

- Gian ! lui répond son ami tout aussi enthousiaste de le revoir.

- Je dois te parler. J'ai eu la joie de peindre la plus belle jeune femme du monde et...,  commence Gian.

- Et ? l'encourage son ami.

- Et son tableau, enfin elle avec une aile d'ange m'a parlé, elle m'a prévenu même. Je te jure, je ne suis pas fou Antoine, je l'ai vu comme je te vois toi. 

- Gian, tu te sens bien ?
Tu m'inquiètes ? Viens avec moi, lui conseille le jeune homme aux cheveux courts.

Antoine ausculte alors Gian.

- Tu as de la fièvre, tu le savais ?!

- Non, non, non ! C'est impossible Tonio mio, je me sentais très bien hier je l'ai dis à Claricia et aujourd'hui encore je croyais me sentir très bien.

- En l'occurrence non, Gian.
Je vais te raccompagner.

- Mais... et tes élèves ?!

- Ne t'inquiètes pas. Prends soin de toi.

- Merci, murmure alors Gian, désemparé avant de se rappeler de quelque chose.

- Prendre soin de moi, c'est ce que Claricia avait oublié de me dire lorsque je l'ai vu devant son tableau.

- Tu crois que..., commence alors à lui demander Antoine.

- Je ne crois pas Antoine, je sais ce que j'ai vu, je te l'ai juré sur notre amitié fraternelle.

- Je te crois, Gian, le rassure alors Antoine voyant l'inquiétude de son ami.

Arrivé à l'appartement du jeune artiste Antoine fait appeler Dimas le valet de celui-ci pour l'aider à l'installer le plus confortablement possible.

- Tonio mio, l'interpelle Gian. Voilà le tableau, le prévient-il en tendant la main.

Antoine soulève alors le drap blanc dissimulant la belle Claricia.

- Gian c'est... magnifique, s'exclame-t-il alors.

- Oui elle est magnifique, murmure Gian tout en se reposant.

- Rassures toi je suis là, lui murmure alors Antoine.

- Merci Tonio mio, murmure le jeune artiste.