je t'ai longtemps admirée. ton dos, d'abord. j'aimais les jours où tu tressais tes longs cheveux blonds, et que tu laissais apercevoir ta nuque blanche. le grain de beauté en son creux. le dessin de tes épaules sous ta robe.
puis quand tu les laissais vagabonder sur tes omoplates, je tissais des histoires avec chaque mèche.

je les appelais contes de fée mais ils les nommeraient insanités. parce que l'amour de deux princesses, c'est tellement beau que ça pique le cœur

on se dit
et moi ? je n'y ai pas le droit ?