Clôture du jaune : chap 3 section 1

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Section 1 -- Gagner des Alliés --

C'était une belle nuit de pleine lune.
La Galerie des Miroirs était plongée dans le chaos.
Les femmes pleuraient.
Les autres aristocrates étaient choqués.
Les gens faisaient un cercle au centre de la galerie.
En son coeur, un homme gisait dans une mare de sang.
Son nom était Minis Stoup.
Le premier ministre de ce pays.

Scène 1
♦ Allen ~ "La Salle des Sons", Palais Lucifénien ~
"On dirait qu'il a miraculeusement réussi à échapper belle, soupira l'un des ministres.
- Je n'aurais jamais imaginé que quelque chose comme cela puisse arriver au bal.
- Comment un voleur a-t-il pu si facilement pénétrer dans le château...
- Pourquoi est-ce que les soldats n'ont rien fait !?!?
- Ils ne sont pas assez nombreux... Le nombre des soldats...
- Nous devrions faire revenir les soldats d'Elphégort.
- Non sens ! Ils continuent de se battre là-bas."
Les gens dans la salle avaient commencé à se disputer. Mais leurs voix trahissaient leur fatigue.

Dans le corridor, nous étions trois à écouter.
"C'est devenu un problème terrible.
- Chartette... Ca devient serré ici... Bouge un peu vers la droite...
- Hey ! Ney ! Ton bras a touché mon sein. Perverse !
- Je ne voudrais pas toucher ta poitrine de planche à pain ! Je voulais juste que tu ailles à droite, d'accord !
- Taisez-vous !"
Seul Riliane et les autres ministres étaient autorisés à entrer dans la Salle des Sons, et personne d'autres.
Hier, au bal, le premier ministre Minis avait été attaqué ; il s'en était bien tiré, mais avait été gravement blessé ; c'est pour cela qu'il ne pouvait assister au débat. Bien que les prisonniers avaient immédiatement été tués par les pseudo-gardes, le seul fait qu'un assassin avait pénétré dans le Palais était - totalement cinglé.
La guerre Elphégortienne continuait. L'objectif de Riliane maintenant accompli, les ministres avaient proposés de profiter de l'opportunité et de prendre tout le contrôle d'Elphégort, faisant d'une pierre deux coups.
Ce qui m'inquiétait était plutôt le pays d'origine de la religion Lévin, au nord d'Elphégort : le Divin Lévianta. Lévianta était l'allié d'Elphégort ; on craignait autrefois que les deux pays s'allient. En fait, Lévianta avait été persuadé par Elphégort de tenter d'arrêter les attaques, mais Riliane les avait battu à plat de couture. Lévianta n'avait pas été détruite grâce à son principe : "L'armée ne peut être utilisée que pour notre défense" et ainsi, elle n'avait pas envoyé d'aide à Elphégort.
Le petit pays n'avait d'autre choix que de respecter les décisions du puissant Lévianta ; donc Elphégort était dans une situation désespérée.
Néanmoins, ce qu'il restait de l'armée privée de la Famille Royale d'Elphégort était plus tenace que prévu et, maintenant, la lutte devenait imminente. Les armées qui empêchaient Lucifénia de se faire attaquer par des pays étrangers : les armées de la Forteresse Retasan au sud, du Désert Babul au nord, et même les armées du Palais s'affaiblissaient de jour en jour.
La famille royale de Marlon n'avait rien fait durant la guerre. Ils ne s'étaient pas alliés avec Elphégort et n'avaient pas aidés Lucifénia ; j'ignorait quels étaient leurs véritables intentions... Néanmoins, je pense qu'ils ne veulent pas agir de manière imprudente.
Le débat continua.
"Nous devons simplement nous assurer que cela n'arrive plus. Nous devons renforcer la garnison !
- Mais nous manquons de troupes !
- Comment est-ce que l'on va s'en sortir..."
Une condition imposait une autre condition. Dans tout les cas, la situation paraissait impossible à résoudre.
"Je me souviens... dit Riliane, que Allen a mentionné des mercenaires que nous pourrions engager...
- Vous voulez dire Gast Venom ? Mais engager des mercenaires va seulement...
- Attendez ! Les mercenaires de Gast Venom ne sont pas situés loin de nous... C'est intéressant ! Si ces troupes peuvent suffire à...
- Je dois m'y opposer ! Ces hommes sont très forts, mais ont aussi une mauvaise réputation. Comment pourrions nous laisser ce genre de personnes entrer dans le palais..."
Après cela, le débat continua. Mais ils décidèrent finalement d'engager les Mercenaires. Une mesure drastique. Mais à situation désespérée, mesure désespérée.

Scène 2
♦ Allen ~ "La Galerie des Miroirs", Palais Lucifénien ~
"Nous vous remercions sincèrement de nous avoir engagé."
Dans la Galerie des Miroirs, Gast Venom se prosternait devant Riliane.
"Donc tu es le "Diable d'Asmodin", Gast Venom... Tu as un beau visage. Je croyais que tu étais une femme.
- Haha, c'est comme ça depuis toujours. Néanmoins j'espère que vous ne jugez pas une personne par son apparence.
- Bien sûr que non. J'ai entendu dire que tu t'étais confronté autrefois à Léonhart, mais j'ignore si tu l'as vaincu ou s'il t'as battu ; malheureusement, il est mort. Alors, j'espère que tu ne me décevras pas.
- Je vais tout faire pour gagner votre confiance.
- Très bien, alors... Allen ! Montre à Gast le palais."
Après avoir dit cela, Riliane quitta la pièce. Gast lui jeta un regard éloquent.
"Faites attention à ce que vous dites, ou vous finirez décapité" expliquais-je.
Gast eut un petit sourire et me regarda.
"Haha, désolé... Elle ressemble un peu à quelqu'un que je connais, donc je n'ai pu m'empêcher de la fixer.
- ... S'il vous plaît, suivez moi. Par ici."
Nous quittâmes la Galerie des Miroirs, et traversâmes quatre corridors.
"Voici votre chambre, Gast Venom ; une chambre autrefois destinée aux domestiques. C'est un peu exigu, mais j'espère que vous comprendrez.
- Non, c'est très bien. Je suis très reconnaissant du moment que j'ai un endroit où me reposer.
- Les autres mercenaires semblent ne pas apprécier de rester au palais, donc tous, excepté Gast-san, vivront en ville.
- Cela importe peu."
Après avoir dit cela, Gast me fixa.
"Tu ressemble à Son Altesse Royale ; est-ce que vous êtes frères et soeurs, ou quelque chose comme ça ?
- ... Non, même si on me dit cela souvent. On dit que dans ce monde, il y a toujours trois personnes qui se ressemblent comme des gouttes d'eau.
- Oh vraiment... tu peux oublier ça. J'ai faim, puis-je avoir quelque chose à manger ?
- Je vais vous apporter votre nourriture ; attendez un petit peu."
Je me dirigea vers la cuisine.
"Je vais m'en charger."
Mariam apparut, tenant un plateau avec de la nourriture.
"Madame la Gouvernante !"
Je ne savais pas pourquoi, mais Mariam semblait agacée.
"Cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu, Mariam... Ou devrais-je t'appeler Madame la Gouvernante ? Je n'aurais jamais imaginé que tu sois devenue une servante. Les gens changent, c'est un fait."
En entendant les mots de Gast, Mariam parut de plus en plus irrité.
"Toi tu n'as pas changé du tout, Gast. Tu es toujours un mercenaire...
- C'est parce que me battre est la seule chose que je sais faire."
Mariam posa la nourriture sur la table et murmura :
"... Tu n'as apparemment pas abandonné ton obsession pour ta soeur.
- Que dois-je répondre à cela ?"
Apparemment, ils avaient tout deux un passé en commun. Cela m'importait peu, donc je ne voulais pas m'y intéresser de trop près. La tension entre eux était palpable.
"Ce sera tout. S'il te plaît, occupe toi bien de lui, Allen."
Mariam allait partir quand elle s'arrêta soudain, se retourna vers Gast et demanda :
"Gast, pourquoi est-ce que tu te bas en réalité ?"
Face à cette question, Gast eut un faible sourire ; l'expression de son visage était complexe, on n'arrivait pas à savoir s'il était sur le point de pleurer ou non.
"Afin de trouver un endroit où mourir."

Scène 3
♠ Germaine ~ "Bar", Royaume de Lucifénia ~
"Germaine, ça va ? Tu veux un autre verre ?"
Je refusa la proposition de York.
Depuis que mon père avait été tué, j'avais eu l'occasion de goûter à des vins délicieux. Autrefois j'adorais le vin ; chaque jour, je sortais et m'enivrait.
Je ne savais pas si je serais capable de retrouver goût au vin, en attendant que ce jour arrive.
"Tu bois moins en ce moment. Avant tu pouvais boire vingt verres, mais maintenant tu t'en contente de dix ?
- ... Je pense que tu as un peu trop bu."
Celle qui venait de prononcer cela était une jeune fille aux cheveux blancs.
"Vraiment ? Est-ce que Clarith veut un verre aussi ?

- Non York, je suis simplement venue transmettre des messages."
La jeune fille nommée Clarith dit cela en reculant. Il ne valait mieux pas la laisser trop boire. Elle avait déjà tenté de goûter à l'alcool et avait finit soûl. Elle ne cessait de bouger partout en pleurant et criant. Mon père aussi criait quand il était ivre.
"Keel-san a décidé d'aider la résistance."
Le magnat de la finance, Keel Freezis, avait été libéré du palais avec toute sa famille. Bien que son manoir en Elphégort ait été brûlé, on aurait dit que tout ses biens avaient été transportés en lieu sûr.
Clarith était l'une des domestiques de la femme de Keel Freezis. Keel avait réussi à garder contact avec elle, et aujourd'hui il avait enfin décidé de nous donner les ressources nécessaires à la résistance.
"Je dois remercier cette "femme encapuchonnée"." murmura York.
Nous avions eut la chance de contacter Keel. Et celle que York appelait la "femme encapuchonnée"... Keel avait été assigné à résidence ; mais elle était entrée en contact avec lui et, grâce à elle, tout nos problèmes d'ordre matériel étaient résolus.
"Clarith, j'ai toujours voulu te demander... pourquoi est-ce que tu participe à la résistance ?
- ...."

Clarith se contenta de pencher la tête en silence.
"... Je...
- ... J'avais une amie, mon amie la plus importante, et elle a été tuée par cette fille maléfique. Je la déteste. Je déteste la Fille du Mal. Je serais capable de la tuer de mes propres mains mais.... je suis faible. Germaine, non seulement tu es forte, mais tu as également le courage d'affronter les gens de pouvoir. Je suis si faible, si... Je suis désolée."
Clarith avait dit cela lentement et calmement. Des larmes coulaient sur ses joues.
"... Je comprends. Peut importe, c'est à moi de m'excuser. Je te l'ai demandé trop brutalement.
- ... Non.
- Clarith qu'as-tu prévu de faire ?"
Clarith répondit en baissant à nouveau la tête.
"Je veux trouver un endroit tranquille, pour vivre seule. Keel-san m'a également proposé du travail.
- Oui... J'espère que tu seras en sécurité.
- Merci, Germaine... Je prierais pour votre révolution."
Après avoir excisé un faible sourire, elle sortit du bar.
Je ne pouvais pas l'en blâmer. Chacun avait un endroit où il désirait retourner.
"M-Messieurs, cela ne vas pas se passer comme ça !"
Un cri s'échappa de la bouche du propriétaire. On dirait qu'à l'intérieur de la boutique, il y avait une dispute.
"Pourquoi ! C'est déjà difficile de boire de l'alcool, et en plus vous voulez me prendre mon argent ?
- Difficile de boire... ? Mais vous avez trop bu !"
On dirait que deux clients - un homme barbu et un homme mince - voulaient partir sans payer. Les deux hommes portaient une magnifique armure, était-ce des soldats du palais ?
"Ecoute bien, nous protégeons jusqu'au dernier des grands-pères de ce pays ! Et pourtant, tu veux me prendre du fric... N'as-tu pas honte ? demanda fièrement l'homme barbu.
- Comme mon frère l'a expliqué, vous devriez comprendre notre situation et nous laisser boire gratuitement dans les jours à venir, ajouta l'homme mince avec un rictus.
- Les soldats du palais se comportent mal" murmurais-je.
York avait un visage calme. Il s'agissait d'un ancien garde du palais. Je continuais :
"Les soldats Luciféniens, bien que méprisables... ils doivent respecter un minimum les bonnes manières.
- Il ne s'agit pas de soldats du palais, mais ils viennent d'un groupe de mercenaires. Des mercenaires... de la Troupe de Mercenaires Venom. Le rapport les mentionnaient."
- BAM -
On entendit un bruit sourd. Le propriétaire était allongé au sol, s'étreignant le ventre.
L'homme barbu semblait l'avoir frappé.
"Partons, Zusco !
- D'accord, frérot."
Les deux hommes, ayant finit leurs verres, eurent un sourire répugnant et s'éloignèrent.
"... Ces types !"
York voulait se jeter sur eux, mais je l'arrêta.
"Calme toi, York. Même s'ils ne font pas parti de la véritable armée, avec toutes les personnes dans le palais, il vaudrait mieux ne pas se frotter à eux.
- Mais... Germaine...
- Soyons patients... L'heure va bientôt arriver.
- ...
- Nous devons partir.
- Répugnant."
Serrant les points et tremblant de rage, York était vraiment en colère.
Heureusement, le propriétaire n'avait aucune blessure grave. Nous payâmes nos boissons et sortîmes du bar.

Scène 4
♦ Allen ~ Terrain d'Entraînement Lucifénien ~
Il y avait un attroupement de soldats en dehors du palais.
Gast était entouré de trois soldats. Ils semblaient très énervés :
"Je n'ai jamais aimé les mercenaires !
- Vous avez souillé la réputation des soldats du palais !
- Puisque tu es le chef, tu dois en prendre toute la responsabilité !"
C'était vrai qu'à cause des mercenaires, la ville était plongée dans le chaos.
Des vols, des viols, des meurtres... ils faisaient tout ce qu'ils désiraient au nom de l'autorité du palais.
"Bien que nous soyons une troupe de mercenaires, nous ne sommes ps vraiment un groupe, répondit Gast, frustré. Nous sommes liés les uns à l'autre par notre quête d'argent et d'employeurs. Ce que font les autres, ce n'est pas ma responsabilité."

Néanmoins, les soldats étaient toujours en colère. En entendant cela, l'un des soldats devint cramoisi et se mit à trembler.
Gast continua :
"... De plus, j'ai entendit dire d'un mercenaire qu'il y avait d'étranges rumeurs et réunions. Les gens semblent se préparer à quelque chose. Je serais plus prudent à votre place.
- Nous n'avons reçu aucun ordre à ce sujet ! Et ne prends pas tout le crédit de nos actes !!
- ... Oh, on dirait que la Grande Armée Lucifénienne ne l'est que de nom. Les jours de Lucifénia semblent comptés.
- Espèce de sale~~ ! Tu n'as pas intérêt à le redire !"
L'un des soldats dégaina son épée. C'était mauvais, si on ne l'arrêtait pas... !
- Boom -
... Soudainement, l'épée du soldat tomba au sol.
Qu'est-ce c'était que ça ? Qu'est-ce qui venait de se passer ?
"Haha, HAHAHAHAHAHA !!"
Devant les deux autres soldats terrifiés, Gast se tourna et partit.

Scène 5
♠ Germaine ~ "La Forêt de l'Égarement", Royaume de Lucifénia ~
Le quartier général construit par la résistance.
Aujourd'hui, c'était notre dernier jour en ces lieux.
Je frappa sur la porte selon notre code.
"Qui êtes-vous ? demanda une voix à l'intérieur.
- Germaine Avadonia."
La porte s'ouvrit légèrement. York jeta un rapide regard avant d'ouvrir totalement la porte.
"Merci pour ton travail, York.
- Tout le monde est là. Et toi ? Tu veux un verre ?
- ... Je préfère ne pas parler de ça. Attendons d'avoir tout terminé."
En dehors de moi, il y avait cinq hommes et femmes. York, Minage, Sekka, Marc et... un homme masqué au cheveux bleus.

"Faisons les préparations finales. Tout d'abord, le nombre de personnes."
Minage répondit :
"Nous avons réussi à réunir un grand nombre de personnes ; non seulement de Lucifénia mais également d'Elphégort. Ainsi que... les soldats de l'homme masqué.
- Voilà la question ! interrompit York. Hé, l'homme masqué ! Est-ce que l'on peut vraiment te faire confiance ? Non seulement tu es un étranger, mais tu as également des guerriers à ton service ! Et ton masque ; ce n'est pas rassurant qu'un type comme toi rejoigne nos opérations."
L'homme masqué fixa York et répondit calmement :
"... Y a-t-il un problème ? Nous avons le même but, celui de détruire le palais royal, n'est-ce pas ?
- Je ne peux pas te faire confiance !
- Pff. Quel homme buté.
- ... Espèce de... !
- La ferme, vous deux !"
En voyant les deux hommes se disputer, Sekka avait décidé de les interompre.
Cet homme masqué... Il me disait vaguement quelque chose. Je craignais de l'avoir déjà vu quelque part. Selon les informations fournies par la femme encapuchonnée... nous devions l'aider ; je pensais savoir pourquoi il voulait rejoindre la résistance et pourquoi il cachait son visage derrière ce masque.
Son but... tout comme moi... c'était la vengeance.
"Germaine ! Cela ne te pose pas de problème ? Est-ce que tu veux de ce gars ?"
Je ne pouvais pas rester comme ça. York me pointait du doigt.
"Oui... Je n'ai aucune raison de me méfier de lui. C'est difficile à dire..."
Je m'approcha de l'homme et lui toucha doucement le msque.
"Ce masque ne couvre pas totalement ton visage, Mr. L'homme Masqué."
En entendant cela, il recula, l'air surpris.
"... Tu sais qui je suis ? Tu le sais ?
- Probablement, mais je m'en fiche. Peut importe ton but, du moment que tu nous aide, moi ça me suffit. York, est-ce que tu comrepnds ?
- Eh bien, si Germaine le dit, je n'ai d'autre choix que de m'incliner."
York ne semblait pas satisfait, mais accepta.
"Très bien. Au moins dis nous ton nom. Nous ne pouvons pas continuer à t'appeler "l'homme masqué".
- ...Appelez moi Karchess.
- Est-ce ton vrai nom ? Oh, et puis je m'en fiche... Revenons à nos moutons. A propos des ressources matérielles ?"
Sekka répondit :
"Keel Freezis nous a donné beaucoup de choses. Nous avons une arme pour chaque membre de l'armée révolution. Mais..."
Soudainement, on frappa à la porte.
"C'est moi. Ouvrez."
York ouvrit. C'était le forgeron qui gardait notre matériel.
"C'est finit ; les armes et les armures dont vous aviez besoin."
Nous prîmes ce qu'il nous tendait.
"C'est... C'est génial."
L'homme masqué... Karchess, soupira.
Le forgeron était celui qui avait créé les armes des trois grands héros. Il avait maintenant décidé de forger les armes de l'armée révolutionnaire.
Je lui pris les armes des mains. L'une était une petite épée décorée ; je vis rapidement qu'elle était très tranchante. Il y avait ensuite une armure. La partie qui couvrait les épaules et le torse était décorée d'un lion rouge. C'était...
"J'ai adapté le modèle de l'armure de Léonhart pour toi. Son épée était trop lourde pour une femme, donc je l'ai allégée, et j'ai placé son blason sur ton armure. Est-ce trop ?
- ... Non. Merci, vieil homme. Je suis très contente."
Je serra l'armure rouge. Père, nous serons toujours ensemble.
"Oh, c'est vrai."
Le vieille homme nous montra un gros objet entouré de tissu. Il le découvrit.
"Hé, vieil homme ! C'est-que c'est ?" s'étonna Marc.
C'était une grande épée à la larme très large.
"Cet épée est beaucoup trop grosse, même York ne peut pas l'utiliser. Nous as-tu apporté le mauvais modèle ?
- Ce n'est pas pour vous... du moins pour l'instant. Germaine, je te la donnerais bientôt... Sur ce, je prie pour votre victoire."
Le vieil homme se dirigea vers la porte, mais je le stoppa.
"Attends vieil homme ! - Cette gamine, elle va vraiment le faire ?
- - A-Ah, elle a déjà prit sa décision."
Le vieil homme regarda la pièce, et hocha la tête avec satisfaction avant de partir.
Nous étions maintenant prêts et au complet. Mais... il y avait quelque chose qui m'inquiétait.
"York, je te l'ai déjà demandé, pour Allen...
- Ah, ton petite frère ?
- On ne peut vraiment pas le faire sortir du palais ? Je ne veux pas qu'il soit impliqué là dedans."
York me répondit à la fois d'un air détaché, et avec regret :
"... Non. Je ne peux pas. Nous ne pouvons pas nous infiltrer dans le palais comme cela.
- Le grand sens de la justice d'Allen va sûrement nous aider...
- D'après nos informations... La femme encapuchonnée nous a expliqué que Allen avait une relation très intime avec la princesse. De plus, Allen et la princesse, se ressemblant fortement et étant un homme et une femme, avec le même âge... il est impossible de les séparer."
"Allen et cette "Fille du Mal"... ?! Il était au courant pour papa, et pourtant... Pourquoi ?"
Non, en y pensant, Allen ne pourrait être battu par personne, même pas par papa. Dans ce cas là, il allait sans doute réussir à s'échapper, non ? Je choisis de lui faire confiance.

Scène 6
♦ Allen ~ "La Cour Céleste", Palais Lucifénien ~
Dong... Dong... Dong...
La cloche résonna trois fois. C'était l'heure du goûter.
Maintenant, la nuit tombait de plus en plus tôt. Bien qu'il n'était que trois heures de l'après-midi, on pouvait déjà admirer le coucher de soleil.
C'était un magnifique coucher de soleil rouge, qui ressemblait à la fois au jour et à la nuit.
"Le ciel prédit une apocalypse" déclara Riliane en mangeant son gâteau.
("Allen, je vais te dire une chose à propos de ce pays... Lucifénia va bientôt périr.)
Je me souvins des mots d'Elluka.

Les engrenages ont commencé à tourner... c'est ce qu'elle avait dit. En d'autres mots, le destin ne pouvait-il être changé ?
Je ne savais plus ce qui était bien ou mal.
A cause de ma soeur jumelle, des milliers de personnes étaient mortes.
La guerre continuait ; le pays était dans le chaos.
Était-ce le jour du châtiment ?
Néanmoins, j'avais promit de protéger ce pays. Je protégerais ma pauvre soeur solitaire.
.... Hein ?
Solitaire ? L'était-elle vraiment ?
Ou... était-ce moi, qui était seul ?

Scène 7
♠ Germaine ~ "Bar", Royaume de Lucifénia ~
Nous étions dans notre bar habituel.
Mais nous ne venions pas ici pour boire.
Par rapport aux jours précédent, il y avait beaucoup plus de gens.
Deux hommes ouvrirent la porte et entrèrent. C'était Yarera et Zusco, les deux mercenaires de la dernière fois. Avec un sourire méprisant, ils s'assirent.
"Hé ! Nous sommes revenus... Eh bien, il y a beaucoup de gens aujourd'hui. Bonjour tout le monde~ Zusco, buvons !
- Oui, grand frère... Hé, toi ! Sers nous du vin !"
En voyant les deux hommes, la serveuse de dépêcha et leur servit un verre.
Bientôt, les deux devinrent ivre, et n'eurent plus aucune pudeur.
Zusco se mit à toucher le corps de la serveuse.
"Hé, ma soeur, tu as un cul génial. Je l'aime bien.
- S'il vous plaît... S'il vous plaît, arrêtez."

La serveuse tremblait.
"Arrêter, tu dis ? Tu devrais plutôt dire "Oh, tourmentez moi plus" ! Ha ha ha ha".
Yarera éclata de rire. La pauvre fille était terrifié.
Zusco approcha sa main de sa poitrine.
"E-espèce de salauds... QU'EST-CE QUE VOUS ÊTES EN TRAIN DE FAIRE !"
York lui donna un coup de poing.
"Mer-MERDE !"
Yarera se leva et prit la bouteille de vin la plus proche pour lui jeter à la tête.
La bouteille le frappa au front.
Je m'approcha du mercenaire tombé et lui appuya avec mon pied sur l'estomac.
"Agh ! Sale peste ! Ne pense pas t'en sortir si facilement..."
Bang
Je l'ignora, serra mon poing et le frappa avec mon gantelet.
Son visage se mit à enfler tandis qu'il criait et suppliait :
"Pitié, pitié arrête...
- "Arrêter" tu dis ? Tu devrais plutôt dire "Oh, tourmentez moi encore plus" !"
Bang ! Bang ! Clang !
Je continua de le frapper.
"Hé ! Laisse partir mon frère !"
Je n'avais pas remarqué que Zusco était sorti chercher de l'aide. Il était revenu avec six personnes, en l'incluant ; tous des mercenaires.
"Je refuse."
Les ignorant, je continua de frapper Yarera.
"Merde ! On est six et vous êtes deux, cria Zusco. Vous n'avez aucune chance !"
Je me leva et regarda le mercenaire.
"Nous ne sommes pas deux !"
Immédiatement, tout les clients du bar se levèrent ; les mercenaires étaient encerclés.
"Qu'est-ce, qu'est-ce que...
- Voici nos compgnons."
Minage attendait en dehors du bar avec toute une foule. Nous sortîmes du bar.
"Qu'est-ce que nous allons faire avec ces types ?" demanda Marc en les ligotant.
Je me plaça au dessus de la foule et leva mon épée.
Les gens crièrent.
"Mes camarades, le temps est venu !"
Plus je criais, plus la foule était excitée.
"Nous avons été oppressés par les nobles ! Nous avons été écrasés par la Reine ! Néanmoins, maintenant cela doit prendre fin ! Aujourd'hui, c'est la fin de la tyrannie, et le début d'une nouvelle ère. VOUS TOUS ! AVEZ VOUS TOUS LE COURAGE DE LE FAIRE ?
- OH !
- Votre bouclier, pourquoi le tenez vous ?!
- Pour protéger notre famille
- Votre armure, pourquoi la portez vous ?!
- Pour protéger la paix de notre pays !
- Votre épée, pourquoi l'utilisez vous ?!
- Pour partir en croisade contre la princesse maléfique !
- Très bien ! Camarades ! Commençons notre révolution !
- Aaaaaaaaahhhhh !!!"
La foule cria.
Et alors...
La révolution commença.

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