Clôture du jaune : chap 5 (épilogue)

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Épilogue : La Défaite de L'Ancien


Scène 1
♣ Keel ~ "Manoir Freezis", Royaume de Marlon ~
Un matin calme. Je buvais du Thé Noir Darjeeling tout en lisant les nouvelles du jour.
Mon adorable et mignonne fille était désespérément d'écrire quelque chose sur un papier. Je lui demanda "Qu'est-ce que tu écris ?" Elle me répondit : "J'écrit des histoires à propos de serpents et de grenouilles !"
Récemment, j'avais eu une vie mouvementée. Après que mon manoir d'Elphégort ait brûlé, j'avais été emprisonné à Lucifénia avant d'être libéré par une révolution. J'étais revenu dans mon pays d'origine, Marlon, et j'étais actuellement en train de gérer des affaires, donc j'avais peu de temps pour boire du thé noir.
J'avais reçu quatre lettres.
La première m'avait été envoyée par mon ami, Kyle Marlon. Il avait temporairement confié la gestion du pays à sa mère, la Reine Mère Prim Marlon, et s'était installé à Lucifénia. J'avais bien peur que la situation là-bas soit difficile à gérer.

Cette fois ce n'était pas une petite perte. Bien que j'étais désolé pour Kyle, j'avais également perdu beaucoup d'argent en devant me réinstaller à Marlon et réengager des domestiques. Au final, on fera un maximum de profits, autant pour l'état de Marlon que pour le territoire de Lucifénia.
Kyle avait également écrit :
"L'Ordre de Chasse aux Sorcières..."
Se mettant à diriger sur des bases instables, je pense que cette proclamation avait été créé par Kyle pour une vengeance personnelle.
Les prétendues Familles Royales et les habitants des pays n'étaient pas différents. Seulement, à cause de leurs émotions et de leurs désirs, des pays entiers devaient en pâtir.
Néanmoins, les hommes d'affaires étaient également comme eux. Je ris de moi même. Assis à côté de moi, ma fille me regarda bizarrement.
La seconde lettre était d'Elluka Clockworker. Je devais la remercier. Je m'étais échappé de mon manoir d'Elphégort avec peu de choses. Et quand j'avais perdu tout espoir, elle avait prit tout mes biens et ils étaient apparus devant moi.
Comment elle avait réussi à extirper mes biens de mon manoir en flammes... je l'ignorait. Néanmoins, en signe de ma gratitude, je l'avais cachée avec son apprentie pendant quelques temps, et je lui avait donné un bien qu'elle convoitait dans ma collection.
Elluka voulait une épée de samouraï. Gast Venom voulait aussi cette épée. J'ignorais pourquoi ils voulaient tous ce bien sans valeur. Cette épée valait-elle vraiment quelque chose ?
Son apprentie... Gumillia avait sauvé ma domestique... Michaela.
J'avais l'impression qu'elle n'était pas... une personne ordinaire.
Je ne savais pas ce qu'"elle" était. J'avais vu les miracles de Gumillia, et je savais qu'il y avait de nombreuses choses que l'on ne pouvait expliquer.
Mais si Gumillia était la "partenaire" de Michaela, alors je l'aiderais.
Tout ce que je pouvais faire, c'était prier pour l'âme de Michaela.
Elluka et Gumillia allaient commencer leur voyage vers l'est, et allaient également rendre visite à ma domestique, Clarith.
La troisième lettre était de Clarith. Elle travaillait maintenant dans une petite cité portuaire, non loin du Monastère Lucifénien. A la base, j'avais donné de l'argent pour la fondation du monastère, donc je lui avais demandé de s'y rendre.
Je lui avais demandé de redevenir ma domestique, mais elle avait refusé. Peut-être avait-elle des plans en tête.
Et la quatrième lettre... venait de la chef de l'armée révolutionnaire, Germaine Avadonia. Elle me remerciait de l'aide que j'avais fournie durant la révolution et me parlait de la situation de Chartette et ses amis.
Après la révolution, elle aurait dû être la plus heureuse de toutes. Mais, le jour de l'exécution de la princesse, au Parc Milanais, on aurait dit une coquille vide.
Je comprenais pourquoi. Si ma mémoire était bonne, celui sur la guillotine était...
Après avoir lu les lettres, je les jeta dans la cheminée. Le papier brûla instantanément. Les lettres d'aujourd'hui contenaient des choses qu'il ne fallait pas répéter, à la fois utile et dangereuses à savoir. Il valait mieux qu'elles restent dans ma tête.
Ma fille venait de terminer son histoire du "Serpent et la Grenouille" et me la donna pour que je la lise. Je la lu et relu, et ne put m'empêcher de sourire. Eh bien, pour une histoire écrite par une enfant de neuf ans, elle était très bonne. Cette fille allait devenir une grande écrivaine dans le futur.
Ma fille s'exclama : "Après, je vais écrire à propos de la "Fille du Mal" !" Elle était très intéressée par la Révolution Lucifénienne.
La révolution était terminée. Nous devions commencer une nouvelle vie.
Néanmoins...
S'était-elle réellement terminée ?
Ma fille adorée, il est encore un peu trop tôt pour écrire sur la "Fille du Mal".

Scène 2
❃ ??? ~ Quelque part ~
Tout se passait très bien.
Comme prévu.
J'étais enfin rentrée, combien de temps s'était écoulé ?
Je respira l'air de ma terre natale ; j'avais enfin pu accomplir ma charge.
Devant moi se tenait une femme qui me dit :
"Cela faisait longtemps. Tu as grandi."
La dernière fois que je l'avais vue, j'étais très jeune.
Effectivement, j'avais grandi. J'étais grande et je pouvais me maquiller.
Mais devant moi, la femme qui souriait n'avait absolument pas changé.

Après l'exécution de la princesse, les Trois Héros avaient cessé d'exister. Ainsi, plus rien ne pouvait nous stopper.
Je fis mon rapport.
"Mais Elluka est toujours en vie, non ?
- Oui... mais elle ne va pas interférer...
- Tu en es bien sûre... Eh bien, cela me va. Après tout j'ai atteint mon but. Cela a dû être difficile pour toi."
Le simple fait d'avoir été complimentée par elle me comblait de joie.
Pour elle, je n'étais qu'un pion, qui n'avait pour but que d'accomplir ses plans.
"Si cela continue ainsi, notre pays sera le plus grand de l'histoire. Mon fils... ton frère, sera couronné roi."
Je me fichais de mon frère. Je n'existais... que pour le bonheur de mère.
"Laisse moi faire le reste. Repose toi un peu, mon adorable fille... Treizième princesse de Marlon, Ney Marlon."

Scène 3
♥ Clarith ~ "Cité Portuaire", Royaume de Lucifénia ~
Je posa mon regard sur la mer sans fin. Les vagues enragées allaient et venaient. Je resta là, à fixer la mer du regard, malgré le temps qui passait. Je ne pouvais m'empêcher de penser que ce monde n'était qu'une illusion.
J'entendais la cloche de l'église Lévin au loin. Dong, dong, dong. Mais le son de la mer me calmait. Non, je devais rentrer.
Je me dirigea vers le couvent. Je tenais un pot. A l'intérieur, une petite pousse sortait hors du sol.
(Qu'est-ce que je vais faire avec la pousse ?)
Je me disais que si elle était plantée dans le couvent, elle n'allait pas survivre à cause de l'humidité. Et dans la Forêt de la Confusion... non, près de l'Arbre Millénaire ce sera mieux, non ?
La pousse m'avait été donnée par une fille du nom de Gumillia... c'était plutôt incroyable cette histoire... elle m'avait dit que cette pousse était ma chère amie.

(Oh, Michaela, que devrais-je faire ?)
J'avais perdu espoir. On me donnait une seconde chance. Ma vie avait changé quand j'avais rencontré Michaela. Quand je l'avais perdue, je n'avais plus de raison de vivre.
Même si je voulais me venger, je ne le pouvais pas. Gumillia m'avait dit que la révolution avait été un succès et que la princesse avait été exécutée.
(Je me suis enfuie. Désolé, Michaela.)
Je n'étais ni "vertueuse" ni "maléfique". J'étais juste une lâche.
Et pourtant, je devais continuer à vivre.
Pour une femme, c'était très fatiguant de marcher à pied de la plage jusqu'au monastère. Je poussa un soupir. Devais-je encore refaire tout le chemin ?
J'allais chercher un endroit où m'asseoir et faire une pause. Le pot était très lourd.
(Michaela... est-ce que tu aurais grossi ?)
Je fis inconsciemment une blague.
Quand je trouva un endroit où m'asseoir, mon regard tomba sur un vêtement.
Après une inspection plus détaillée, le vêtement... était en train... de bouger... Était-ce un chat ou un autre animal qui se cachait en dessous ?
Je le pris, et découvrit un corps.
Ce n'était pas un chat, mais une personne.
C'était un homme, allongé au sol.
"Ohhh...."
En entendant ce grognement de douleur, je retira son manteau et ouvrit son col. Il avait de beaux cheveux blonds et un beau visage. Bien qu'il porte des vêtements d'hommes, les formes de son corps évoquaient... c'était une fille ?
Bien qu'elle ne semblait pas avoir de graves blessures, elle pouvait avoir très faim, car elle était très maigre. Je devais lui donner quelque chose à manger.
C'était clair que je devais la ramener au couvent immédiatement, mais je ne pouvais la porter jusqu'à là-bas.
Je me souvins... qu'il y avait une boulangerie près d'ici, non ? Je pouvais peut-être aller y demander de l'aide.
"Hé, tu es toujours consciente ? Peut importe, je vais aller chercher de l'aide."
Alors que j'allais m'en aller, la jeune fille me prit la robe.
"Non... laisse moi seule..."
Elle murmura cela tout en refusant de lâcher ma robe.
Dans sa main droite, elle tenait une petite bouteille.

【FIN】

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