Praeludium de rouge chap 1 section 2

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Section 2 -- Rencontrer par Hasard des Amis Fidèles --

Scène 1
♣ Yukina ~ "Rukolbeni", Empire Beelzénien ~
Le pays "né sous la nouvelle lune" ou "Le Pays Rouge".
L'Empire possédait ces noms depuis près de trois siècles, et occupait autrefois plus de la moitié de la région Evillious. Même quand Asmodin et Lucifénia avaient obtenu leur indépendance, l'Empire était resté puissant.
A revanche, quand Lucifénia avait augmenté son pouvoirs il y a 30 ans de cela, de nombreux changements eurent lieu.
Lucifénia a déclaré la guerre aux pays voisins, et a commencé à étendre son territoire. Beelzénia a été le pays le plus affecté, et maintenant a été réduit a une petite portion de terre dans le sud.
J'étais resté à Retasan avant de venir à Beelzénia.
Le marché de Rukolbeni ressemblait énormément à celui de Retasan. J'en étais un peu déçue.
Le célèbre "Sang de la Tombe" pouvait être trouvé chez les cavistes et autres marchands d'alcool. Mais je n'avais pas l'âge de boire, donc cela ne m'intéressait pas.
Je m'étais rendue au centre-ville et je dépliais ma carte dès que je le pouvais. Elle m'avait été utile au début de mon voyage, mais maintenant elle ne m'était plus d'aucun utilise. Les pays de l'est et du sud n'étaient pas très détaillés ; j'allais devoir m'en acheter une autre.
(Pour le moment, je dois trouver un endroit où me promener.)
En fait, avant de venir ici, j'avais été convoquée à la Cité Impériale de Beelzénia, et j'avais du utiliser le moins possible de mes relations, car si j'utilisais le nom de "Freezis" ici, j'aurais dû obéir aveuglément aux ordres. Je pourrais être utilisée politiquement, ou pire, mon père apprendrait où je suis.
Je ne devais compter que sur moi même dans ce pays. Je n'avais absolument pas prévu de me rendre à la Cité Impériale.
A ma gauche, donc à l'est de Rukolbeni, je voyais la lune juste au dessus de la mer. C'était l'origine du surnom de "Pays né sous la nouvelle lune". J'avais voyagé dans les terres pendant très longtemps. Maintenant, je désirais voir la mer.
Mais ce que je veux vraiment voir, c'est le célèbre Manoir Conchita.
Banica Conchita était une noble qui avait apporté une contribution immense à la culture culinaire de Beelzénia.
Un célèbre conte de fée de la région Evillious parlait de "Vanika la Vampire", et était inspiré de sa naissance légendaire et de ses goûts très excentriques.
La partie la plus intéressante de ce récit était celle qui parlait du "péché". Banica Conchita était possédé par un verre "vaisseau" qui l'avait changé en une "Gloutonne Démoniaque".
(Qui pourrait croire une histoire aussi invraisemblable ?)
Pendant que j'avais voyagé en Lévianta, un adolescent m'avait raconté cette histoire en riant. Je ne croyais pas vraiment en le "Péché" ou aux "Sept Péchés Capitaux". A l'origine, ce voyage n'avait pas de véritable but, mais l'idée de résoudre des mystères de l'histoire le rendaient moins ennuyeux.
J'ai entendu parler des "péchés" pour la première fois dans les écrits d'un historien, du nom de Will Jaques. Aujourd'hui, il avait plutôt une mauvaise réputation. Ses collègues considéraient toutes ces oeuvres comme imprécises, contrefaites, mal interprétées ou totalement fictives.
Mais son livre à propos des "sept péchés capitaux" était très intéressant.
Le plus intéressant était qu'à la fin de ce livre, écrit il y a plus d'un siècle, un nom était apparu.
[Enfin ! Je vais pouvoir rencontrer l'auteur de ce livre et lui parler d'Elluka Clockworker.]
Elluka Clockworker.
Cinq ans plus tôt, j'avais vécu quelques temps avec une magicienne du même nom.

Scène 2
♣ Yukina ~ "Manoir Conchita", L'Empire Beelzénien ~
Je fus déçue en arrivant dans les ruines au sommet de la montagne au sud de Rukolbeni.
Je n'avais rien pu trouver à propos des vaisseaux du péché. Je me doutais que trouver des indices allait être difficile.Mais, même si je trouvais un vaisseau ici, il ne s'agirait que d'une coquille vide.
J'ai tenté d'inspecter le placard secret sous l'escalier, mais je n'y ait rien trouvé. Bien sûr, le manoir était vide depuis près de 200 ans. Je ne devais pas me faire de faux espoirs.
Je pris mon carnet et nota de petits détails à propos des ruines. Mais, pour être honnête, je n'ai rien pu noter.
"Aucune inspiration ici, hein..." soupirais-je.
Je m'approcha d'une fenêtre donnant sur le paysage. Je pouvais voir la tranquille bourgade de Rukolbeni et un grand champ de vignes. Après avoir observé le spectacle, je voulus retourner en ville. Le soleil commençait à se coucher ; je devais rentrer.
(D'ailleurs, Lily a affirmé que Beelzénia cachait les criminels et que cela allait causer une guerre.)
Des criminels - Était-ce relié à "La Chasse aux Sorcières" ?
La "Chasse au Sorcière" avait débuté à l'origine pour trouver la dirigeante de l'armée révolutionnaire - Germaine Avadonia. On prétendait qu'elle n'était pas satisfaite des arrangements de Marlon et allait mener à nouveau une révolte.
Néanmoins, j'ai fini par obtenir des informations contradictoires. Germaine aurait commit un "crime" qui aurait provoqué la haine de Kyle. Puisque j'ignorais l'origine de cette information, je ne pouvais prouver son authenticité. Maintenant, la liste de personnes recherchées par la "Chasse aux Sorcières" ne cessait d'augmenter, la Famille Royale ajoutant presque une nouvelle personne par jour.
Je connaissais deux femmes qui étaient sur la liste de cette "Chasse aux Sorcières".
(Elluka et Gumillia. Où sont-elles maintenant ?)
L'un des Trois Héros de Lucifénia était Elluka Clockworker, et son apprentie se nommait Gumillia. Cinq ans plus tôt, durant la Révolution Lucifénienne, elles s'étaient cachés pendant quelques mois au Manoir Freezis de Marlon.
Je n'arrivais pas bien à me souvenir de leur apparence ; mais je savais qu'il s'agissait de belles femmes. Bien que je n'était pas très proche d'Elluka, Gumillia jouait souvent avec moi. Elle était un peu réticente au début, et aussi très stricte quand il fallait utiliser les préfixes honorifiques et le vouvoiement.
Une fois que la situation s'était stabilisée, elles étaient parties pour les royaumes de l'est.
(Les Pays de l'Est... Quelque part encore plus loin qu'Asmodin ?)
Un an plus tard, j'ai entendu à nouveau leurs noms.
Kyle Marlon venait de les ajouter à la liste de la "Chasse aux Sorcières". Ce n'était pas tellement étonnant, puisque Elluka avait aidé à la révolution contre "La Fille du Mal", la Princesse Riliane. Mais pourquoi son nom as-t-il été ajouté un an après la révolution ? De plus, Will Jaques avait plusieurs fois cité le nom d'"Elluka Clockworker" dans ses oeuvres. Était-ce en réalité un surnom ou un titre ? La seconde Elluka avait été mentionnée dans des écrits datant de plus d'un siècle. J'ignorais s'il s'agissait de la même personne, ou de deux personnes portant le même nom. Peut-être l'une avait hérité de l'autre son savoir sur le "péché".
De plus, quand on s'intéresse à la "Fille du Mal", les choses deviennent plus complexes. Si l'on parle de la Princesse Riliane, les gens nous donnaient de précieuses informations. Bien sûr, je ne voulais pas devenir historienne, mais écrire un livre à ce sujet était une idée séduisante.
Tandis que je fixais le paysage, j'entendis quelqu'un monter les escaliers.
(Est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre ici ?)
La personne qui arriva devant moi fut une jeune fille aux cheveux verts coupés courts et portant des lunettes.
"Les soldats gardant la frontière aurait du te dire d'aller à la Cité Impériale avant de te rendre à Rukolbeni." me dit la femme aux cheveux verts.

Il devait s'agir d'un membre de la Famille Royale Beelzénienne, ou quelqu'un de relié à l'armée. Je ne voulais pas me rendre à la Cité Impériale, donc j'étais venue ici d'abord. Mais on m'avait trop rapidement découverte. Comment savaient-ils que je m'étais rendue dans une antique cité peu populaire ? Je devais formuler le plus rapidement possible des excuses.
"Ah ! J'ai du me tromper d'endroit."
Quel excuse pathétique
"Je pense que tu ne devrais pas faire s'inquiéter autant Keel.
- ... ! Mêle toi de tes affaires et ne parle pas d'une situation dont tu ne sais rien."
En entendant le nom de mon père, j'étais involontairement devenue grossière. C'était l'une de mes mauvaises habitudes. Apparemment, je n'étais pas encore devenue une vraie "lady".
Elle avait utilisé le nom "Keel", était-elle une connaissance de mon père ?
"Tu es toujours la même, Yukina... Je suis plus vieille que toi ; soit donc un peu plus polie."
Il me semblait avoir déjà entendu cette voix. Je tentais désespérément de m'en souvenir. J'avais l'impression qu'elle n'était pas de Beelzénia.
"C'est... Si je ne me trompe pas...
- Je suis Gumillia. Cela faisait longtemps, Yukina."
Je n'hésita pas à me jeter dans les bras de mon amie.

Scène 3
♣ Yukina ~ "Nord-Ouest", Empire Beelzénien ~
Le jour suivant, avec Gumillia, nous mangeâmes dans un hôtel situé au nord-ouest de Beelzénia. Nous devions y rencontrer quelqu'un. Bien que Gumillia avait voulu prendre un coche, notre destination n'était pas si éloignée. De plus, puisque je voulais apprécier le paysage idyllique de Rukolbeni, nous nous y sommes rendues à pieds.
"J'espère que cela ne gêne pas Gumillia onee-chan.
- Cela me va. Je ne déteste pas la marche."
La route devant nous était propre et lisse ; la marche était plutôt agréable.
"Vous avez un peu changé depuis la dernière fois où je vous ait vue. Je ne vous ai pas reconnue immédiatement." dis-je à Gumillia.
Son apparence était légèrement différente. Il y a cinq ans, elle avait les mêmes vêtements et la même coupe de cheveux. Mais le détail nouveau était l'ajout de lunettes à son visage. Elle parlait également de manière beaucoup plus fluide. Comment devrais-je dire ça... C'était une impression que l'on ne pouvait exprimer par les mots. En gros, elle ressemblait beaucoup plus à une adulte.
"Je vois que vous portez des lunettes.
- Est-ce étrange ?
- Non ! Non ! Cela vous va bien."
Une brise fit voler les cheveux de Gumillia. Ses cheveux étaient verts - un des traits caractéristiques des Elphens, qui formaient la majorité des Elphégortiens.
J'avais neuf ans quand Lucifénia a attaqué le Quartier Nord d'Aceid. Cela faisait cinq ans que notre maison avait brûlé. C'était un endroit où les souvenirs joyeux et douloureux coexistaient. Ce voyage avait pour but de m'en éloigner.
"Je pensais que vous n'étiez plus dans la Région Evillious. N'alliez-vous pas partir pour les Royaumes de l'Est ?"
Beelzénien était un pays de l'est, du point de vue du Royaume de Marlon. Mais d'après le ton qu'elles avaient adopté il y a cinq ans, j'avais eut l'impression qu'elles désiraient aller encore plus loin.
"Je pensais également cela, mais il y a deux ans et demi nous avons été engagées par l'Empereur Beelzénien.
- Avec un physique d'étrangères comme les votre, vous avez pu trouver un poste dans l'Empire Beelzénien ? Waouw.
- Eh bien, c'était en grande partie grâce aux relations d'Elluka."
Apparemment, Elluka était très liée à la Famille Royale Beelzénienne. Pourtant, même Gumillia ignorait la nature de leur relation. Peut-être qu'Elluka et Gumillia vivaient dans la Cité Impériale ?
"Comment va Son Altesse Royale Elluka ?" demandais-je.
Gumillia me donna une réponse inattendue.
"Je l'ignore.
- Hein ?"
D'après elle, Elluka avait disparu. Cela faisait trois ans qu'il n'y avait plus aucune trace d'elle. Gumillia a voulu la chercher, mais à cause de la "Chasse aux Sorcières", elle n'avait pu entrer dans les territoires de Marlon, et elle trouvait cela très agaçant.
"La Chasse aux Sorcières... Est-ce que cela va à Gumillia onee-chan ?
- Je ne suis tranquille avec ça que dans ce pays."
C'était vrai. Puisqu'il s'opposait à Marlon, l'Empire était l'endroit le plus sûr de tout Evillious. Quand Marlon avait découvert la localisation des "criminels", Marlon avait demandé à la Famille Royale de Beelzénia de livrer Gumillia. L'Empereur avait immédiatement refusé. Encore une fois... j'avais l'impression que la relation entre Elluka et la Famille Royale de Beelzénia était très mystérieuse.
Dans tout les cas, j'aurais été heureuse de rencontrer Elluka, et je regrettais que cela soit impossible. Rencontrer son apprentie me suffisait. Je ne savais pas où chercher, mais avec Gumillia la possibilité de trouver des indices augmentait considérablement.
Devant nous, deux fermiers avec des brouettes s'approchaient. Ils nous dépassèrent et se dirigèrent vers la ville. Je me souvins soudain d'une chose que je désirais demander à Gumillia.
"S'il vous plaît, pourriez vous m'aider à obtenir un permis d'entrée, ou un passeport ?
- Ah, puisque je lui la seule à connaître ton nom de famille. Pourquoi es-tu venue ici de toute manière ?
- ... Je veux me renseigner et chercher de l'inspiration durant mon voyage."
J'évitais de lui parler du "péché". Même si elle était au courant, Elluka ne voudrait pas qu'elle en parle. Les livres précisaient que les praticiens de la magie préféraient éviter ce sujet.
"Et je pense que cela serait mieux si je me rendais à la Cité Impériale ? demandais-je avec inquiétude.
- En fait, tu n'en as pas vraiment besoin. Je voulais te rencontrer en personne, et je me doutais que tu allais ignorer leurs ordres."
Gumillia eut un petit rire. Elle exprimait bien mieux ses sentiments qu'autrefois.
"Vous êtes méchante... Ah, c'est ici ?" demandais-je en pointant un endroit du doigt.
Il était entouré d'une barrière. Il y avait des croix, du grillage, une statue humaine, et toutes sortes d'autres pierres tombales.
"Est-ce un cimetière ?
- Oui. Ma maison n'est pas loin d'ici. Les troupes Langley sont également dans cette direction.
- Pourquoi est-ce qu'ils veulent sécuriser un endroit comme ça..."
Gumillia m'expliqua qu'on trouvait des cimetières de ce genre partout à Beelzénia.
"Presque tout ceux qui reposent dans ce cimetière sont morts de la Maladie Gula."
Il y a quinze ans, une épidémie de Gula s'était répandue dans la Région Evillious, et Beelzénia avait été le premier pays touché. Bien que l'on venait récemment de découvrir un moyen de la guérir, il s'agissait à l'époque d'une maladie incurable.
Dans le cimetière, on entendait une femme parler d'un ton très joyeux.
"Hé ~~~~~~ !!!"
Une femme en tenue militaire s'approcha de nous. Gumillia se dirigea vers elle, et je la suivis.
"Je suis désolée de t'avoir fait attendre, Chartette.
- Ce n'est pas grave. Je vois que nous avons une invitée, Gumillia-sensei ?
- Je te présente Yukina.
- Il me semble que c'est la première fois que nous nous rencontrons, Chartette. Je me nomme Yukina Freezis."
J'avais hésité un moment sur l'utilisation de mon nom de famille. Mais nous n'étions plus dans le territoire de Marlon, et de toute manière on avait déjà découvert mon identité. Je n'avais plus besoin de me cacher face aux militaires.
"...."
Chartette se tut quelques instants. Est-ce que je l'avais offensé ? J'étais un peu mal à l'aise.
"Ah, AAAAAAAHHHH !!"
Chartette se mit à émettre d'étranges bruits. J'avais l'impression que la situation devenait dangereuse, donc je reculas d'un pas.
"Mademoiselle Yukina ! Désignée comme "L'écrivaine la plus acclamée de notre génération !!", la célèbre artiste derrière une série de roman, c'est vous !
- Heu... Je suis honorée...
- "Le Corbeau et les Trois Corneilles" était vraiment génial ! Mélanger des idées nouvelles avec des thèmes traditionnels, et en plus la fin était si innattendue ! Surtout cette scène sur le pont Dandala où les véritables intentions de Corbeau sont révélées, on ne peut pas s'empêcher de pleurer ! Aïe !"
Une pierre tombale venait de tomber depuis le ciel sur la tête de Chartette. La pauvre Chartette se mit à voler et la pierre tombale atterrit au sol. En me retournant, je vis que Gumillia agitait sa main en récitant des incantations.
Il y a cinq ans, je n'avais pas vu Gumillia utiliser de "magie".
"Elle est trop bruyante. Je vous ai interrompues ?
- Non, c'est juste que... la "magie" est très puissante."
Même si l'explication était la magie, s'il avait vu une pierre tombale voler, un croyant Lévin aurait eut une mauvaise réaction, mais Gumillia semblait s'en fiche. Si possible, j'aimerais beaucoup apprendre des choses sur la magie. Mais même si je devenais son apprentie, elle ne me dirait pas ses secrets.
"Est-ce que Mademoiselle Chartette va bien ?"
Elle pendait à la barrière du cimetière comme une vieille serpillière.
"Ça va aller. Elle est très forte, tu sais.
- Dans ce cas là, ça devrais aller."
Gumillia me répondit par un sourire.
"Ah, je ne te l'ai pas encore présentée. Elle est la Capitaine des troupes Langley, il s'agit de la Capitaine Chartette."
Chartette se releva en tremblant.
"... Je suis Chartette Langley... J'ai beaucoup entendu parler...
- Ah, vous êtes encore en vie. C'est incroyable."

Nous partîmes toutes les trois pour sa maison.
"Nous sommes presque arrivées."
Chartette nous guidait.
"Vous êtes l'héroïne de la révolution, la glorieuse Chartette."
En entendant cela, Chartette eut une expression surprise.
"Donc vous avez entendu parler de moi ?
- Mon père s'est associé avec les révolutionnaires, et il se tenait informé."
Chartette Langley, une des guerrières révolutionnaires de la Révolution Lucifénienne. Elle avait été l'héroïne de la "Bataille de la Cour Céleste", et celle qui avait battue Mariam Futapie.
Je lui posa des questions sur la bataille.
"Nous sommes arrivées ! Je vous donnerais des détails plus tard... et ce ne sera pas long."
Après avoir dit cela, Chartette leva sa tête. Par la porte du cimetière, je pouvais voir une petite colonie.
"C'est la base des Troupes Langley."

Scène 4
♣ Yukina ~ "Garnison des Troupes Langley", Empire Beelzénien ~
Chartette m'expliqua que l'armée résidait dans un village abandonné. Derrière des réserves d'eau, je pouvais entendre des soldats s'entraîner avec des épées et des lances.
"Je voudrais jeter un coup d'oeil aux alentours."
Je regarda autour de moi, mais ne vit personne de familier.
"Peut-être que la personne que vous recherchez n'est pas ici. Peut-être est-elle au quartier général.
- Où se trouve le quartier général ?
- Je vais vous y emmener."
Chartette se mit à marcher et je la suivis.
"Les troupes Langley étaient autrefois dans l'Armée Révolutionnaire Lucifénienne... En fait, les membres de l'armée révolutionnaire d'origine ont tous rejoints les troupes Langley."
Chartette avait ouvert la conversation tout en marchant. De nombreux soldats saluèrent Chartette quand elle passa devant eux. Elle semblait les connaître chacun personnellement.
"L'armée révolutionnaire d'origine ?
- Oui. Quand la révolution a pris fin, Marlon a décidé d'annexer Lucifénia, et nous étions les seuls à rester pour nous battre et résister."
L'armée révolutionnaire d'origine avait pendant quelques temps été les dominants du combat, ils allaient pris possession des Montagnes Breck et de la Forteresse Retasan.
"Mais les choses ne se sont pas passées comme prévues. La Commandante Lucifénienne, Lily, a trouvé une contre-attaque efficace. Après une série de défaite, nous avons perdu le contrôle de la Forteresse Retasan et nous nous sommes enfuis à Beelzénia."
La première fois que j'avais vu Lily, elle m'avait dit "Depuis que Marlon occupe Lucifénia, il y a eut de la tension avec Beelzénia." Cette tension devait être liée à l'Armée Révolutionnaire.
"L'Empereur de Beelzénia a refusé de livrer l'armée révolutionnaire. Tout ceci fut grâce aux conseils qui lui furent donnés par Gumillia-sensei."
En parlant du loup, Gumillia, avec un air désintéressé, marchait derrière nous, le visage vide de toute expression.
"En remerciement, la résistance a rejoint les rangs de Beelzénia."
Puisque l'Armée Révolutionnaire avait besoin de quelqu'un pour les protéger, et que Beelzénia manquait de puissance militaire, ils s'étaient donc arrangés. Marlon, en se rendant compte de la bonne affaire que venait de faire Beelzénia, se mit sur ses gardes. Puisque ce pays avait maintenant l'ancienne Armée Révolutionnaire et Gumillia la "Sorcière", associée avec le charisme et la poigne de fer de l'Empereur Beelzénien, il fallait y réfléchir à deux fois avant d'agir. Aux yeux de Marlon, il fallait faire quelque chose car ce pays comprenait trop d'éléments instables.
Chartette me dit soudain :
"... Enfin, c'est ce que j'ai entendu dire des autres."
C'était inattendu. Apparemment, elle n'avait pas participé à la résistance contre Marlon.
"Cela fait juste un an que je suis venue à Beelzénia. J'ai immédiatement été engagée dans la résistance parce que l'ancien capitaine avait été blessé, et quelqu'un devait mener au front les troupes.
- Pour que vous soyez immédiatement nommée capitaine, vous devez être un sacré phénomène.
- Oh ça oui !" dit Chartette en bombant le torse.
Derrière nous, Gumillia murmura "C'était parce qu'il n'y avait pas d'autres candidats", mais Chartette ne l'entendit pas.
"Mais, où était Mademoiselle Chartette avant de venir à Beelzénia ?"
Après avoir entendu ma question, Chartette se tourna vers moi et répondit :
"Tout comme Yukina, j'aime voyager."

Au centre-ville, là où le chef du village vivait autrefois, il y avait une maison beaucoup plus grande que les autres. Chartette en ouvrit la porte.
"Bienvenues au Quartier Général ! Entrez donc !"
Gumillia et moi nous entrâmes dans la maison. Deux hommes étaient assis sur des chaises ; l'un était grand et borgne, l'autre avait de beaux cheveux verts.
"Je vous les ai ramenés~"
En entendant ces mots, le grand homme borgne se leva et me dit la main. Il avait la jambe blessée et s'appuya sur une canne.
"Je suis York Le Corbusier. Nous nous sommes déjà rencontrés. Vous vous en souvenez ?"
Je m'en souvins immédiatement. Je lui tint la main en retour, et répondit avec un sourire :
"Cela faisait longtemps. La dernière fois, c'était au manoir de Corpa, à Lucifénia."
C'était quand notre manoir en Elphégort avait été incendié, et que notre famille avait dû se réfugier chez une vieille connaissance de Lucifénia. Un groupe de personnes était venu pour demander à père de l'aide financière. L'un d'eux était York.
"En ces jours, votre père a bien prit soin de nous."
Après m'avoir accueilli, York se rassit.
"Avez-vous des problèmes pour marcher, monsieur ?"
En entendant ma question, il se toucha la jambe droite, gêné.
"Une générale Lucifénienne me l'a cassé à l'aide d'une lance. Je porte une prothèse en fait."
L'autre homme, tout en écrivant une lettre sur la table, murmura :
"Tu devrais arrêter de te battre et prendre ta retraite."
York répondit, énervé :
"Tu es agaçant, Minage. Tu devrais juste rentrer et aider à élever l'enfant. Sekka va être en colère contre toi.
- Oui, je sais. Beau-Père... ah, désolé, je ne voulais pas me montrer impoli."
L'homme nommé Minage semblait écrire quelque chose. Il cessa, posa la plume, se leva et s'inclina devant moi.
"Je suis le Vice-Capitaine Minage. Puisque je suis un Elphe, je n'ai pas de nom de famille."
En Elphégort, seul les rois et les aristocrates avaient un nom de famille.
"Je pense que c'est la première fois que nous nous rencontrons. J'ai entendu dire que vous aviez eut un rôle important durant la révolution d'Elphégort.
- Je n'étais qu'un négociateur.
- Si vous n'aviez pas été là, Elphégort n'aurait jamais joint ses forces à l'armée révolutionnaire et la révolution aurait échoué."
En mettant l'humilité de Minage de côté, Chartette semblait désespérément chercher quelqu'un. Elle demanda alors à York :
"Où es partie grande soeur ?
- Je ne sais pas. Elle doit encore être en train de boire quelque part, répondit rapidement York.
- Yukina voulait rencontrer grande soeur. Elle affirmait vouloir parler en personne avec la chef de l'Armée Révolutionnaire.
- Hein... Pourquoi ? me demanda York.
- En fait j'aimerais écrire une histoire sur la Fille du Mal, donc j'aimerais poser des questions aux personnes qui l'ont connue."
C'était un mensonge, mais aussi une demi-vérité.
"Dans ce cas, je pense que ce ne sera pas nécessaire."
Que mes dires soient vrais ou faux, cela ne changeait rien pour York. Il se détourna et son expression suggérait qu'il n'était pas prêt à assouvir les caprices d'une petite fille.
"Eh bien, je pense qu'elle ne devrais pas être à la maison. Cherchez un peu aux alentours pour la trouver.
- Je le ferais."
Gumillia, qui était restée silencieuse derrière moi, parla soudain :
"Je vais rentrer maintenant, d'accord ? J'ai d'autres affaires qui m'attendent.
- Oh, sensei, vous comptez laisser notre invitée seule ?"
York se plaignait à Gumillia, mais c'était comme parler à un mur. Elle n'avait pas l'habitude d'obtenir le consentement des autres, et se contenta de s'éloigner.
"Ça va aller. Gumillia onee-chan, merci beaucoup. Je viendrais vous rendre visite quand je ne serais plus une nuisance.
- ... Bien sûr. Ce n'est pas du problème si j'ai du temps libre."
Sur cette phrase, Gumillia quitta la maison et prit la route. Tout en fixant sa silhouette, Chartette leva la main gauche et hurla :
"Je vais prendre soin de Yukina !"
Mais elle fut soudainement interrompue par Minage.
"Capitaine, vous devez m'aider à terminer ce livre. Il n'y a personne d'autre qui sache lire et écrire en dehors de la capitaine.
- Heeein ~, mais..."
Chartette me jeta un regard embarrassé. Voulait-elle vraiment être mon guide ou ne voulait-elle pas que je la vois travailler ?
"Ça va aller. Je vais sortir un peu. Je sais qu'il y a des secrets dont je devrais ignorer l'existence."
Je m'inclina, et sortit de la pièce. Tout en fermant la porte, je vis York agripper l'épaule de Chartette. Elle voulait me suivre.
Je pouvais entendre des cloches au loin. Ce devait être celles de l'église près du cimetière.
(C'est l'heure du thé.)
A l'époque, chez moi, j'adorais les cream tea que mes domestiques me faisaient. Durant mon voyage, j'avais goûté à de nombreux plats délicieux, mais le goût du cream tea mais manquait toujours.
Peut-être avais-je le mal du pays. Frérot et soeurette - est-ce que Shaw et Aile vont bien ?
(Ah ? Qu'est-ce que c'est que ça ?)
Une ombre bougea derrière les arbres. Je pensais qu'il s'agissait d'un chat ou quelque chose du genre. Après avoir regardé plus attentivement, je me rendis compte qu'il s'agissait non pas d'un chat mais d'une personne allongée au sol.
"Arg..."
(C'est mauvais !)
"Est-ce que vous êtes réveillée ? Attendez ici. Je vais chercher de l'aide."
En réalité, la personne tombée était une femme, et elle s'agrippa à ma robe.
"Ne me laissez pas...
- ....
- Ne me laissez pas... Père... Allen..."
Peut-être avait-elle un cauchemar. Cette femme devait parler dans son sommeil. Elle tenait une bouteille dans la main droite.
"- vous calmez ?"
Après avoir entendu ma demande, la femme s'assit dans l'ombre et hocha la tête.
"Désolé pour le dérangement, mademoiselle. Je suis un peu ivre."
J'avais placé un tissu mouillé et froid sur sa tête tandis qu'elle fixait le ciel en me remerciant.
J'aurais pensé que les soldats, mâles et femelles, de Beelzénia portaient des armures rouges afin de représenter Beelzénia, mais elle portait une robe rouge. Peut-être l'ignorait-elle, mais ce n'était pas la première fois que nous nous rencontrions.
"Il ne faut pas boire en journée, Mademoiselle Germaine.
- - tu me connais ?"
Par rapport à mes souvenirs, elle était plus faible et mélancolique, mais c'était elle sans aucun doute. Elle était l'héroïne de la révolution - Germaine Avadonia.
"Je me nomme Yukina Freezis. J'ai déjà rencontré Mademoiselle Germaine à Lucifénia, dans le manoir de Mr. Corpa."
Je me présenta en m'inclinant légèrement.
"Ah, la fille de Mr. Keel a bien grandit, me dit Germaine avant de tourner la tête vers le ciel. Comment va Keel ?"
Eh bien, puisque je n'avais entendu aucune mauvaise nouvelle, il ne devait pas être encore mort.
"Qui sait ? Cela fais un an qui nous ne nous sommes plus vus.
- Hein ? Tu t'es enfuie de chez toi ?"
Germaine retira la serviette sur son front et la posa à côté d'elle.
"Je ne me suis pas enfuie... Je suis en voyage actuellement.
- En voyage... c'est bien de voyager. J'ai également voyagé l'année dernière."
Un mince sourire s'afficha sur son visage.
"Avez-vous voyagé avec Chartette ?"
Elle avait dit qu'elle était arrivée l'année dernière.
"Oui. Après la révolution, la situation est vraiment devenue emmerdante. Je voulais quitter Lucifénia, et cette enfant m'a suivi.
- Emmerdante... vous aviez des raisons précises ?"
Je ne pouvais m'empêcher de lui demander.
"Mes raisons - rien en particulier."
Elle n'était nullement obligée de me le dire. Germaine me regarda dans les yeux.
"Yukina, pourquoi es-tu ici ?
- Je suis venue vous voir. Je voulais vous poser quelques questions."
En fait, l'un des buts de ce voyage était de rencontrer Germaine Avadonia. Je voulais lui poser des questions sur la Chasse aux Sorcières. Gumillia m'avait dit que Germaine devrait être ici. Je devrais remercier Gumillia. Germaine semblait troublée.
"Je n'ai pas grand chose à dire.
- A propos de la Chasse aux Sorcières -"
Après que j'ai dit cela, l'expression de Germaine changea.
"Trois mois après que vous ayez quitté le pays, le gouvernement de Marlon voulait vous arrêter, c'est cela ? Affirmant que vous vouliez le trahir."
Germaine ne cachait pas son mécontentement.
"C'est faux. Je n'ai jamais voulu créer une rébellion.
- Néanmoins, vos camarades - les membres de la résistance se sont opposés au gouvernement de Marlon... c'est ce que j'ai entendu dire."
Germaine me répondit immédiatement que je me trompais.
"Kyle a soudainement voulu se débarrasse de nous, donc nous devions nous défendre.
Pourquoi Kyle voulait-il soudainement éliminer la résistance ? Germaine semblait l'ignorer.
"Heureusement, j'étais partie en voyage. York a dit qu'il pensait que le pire me serait arrivé si j'étais restée à Lucifénia.
- Néanmoins..."
Je précisa bien "ce n'est qu'une rumeur" avant de continuer mon interrogatoire :
"Kyle semble croire que vous avez tué la Diva d'Elphégort, "Michaela"."
La Diva "Michaela" avait été tué. C'était l'une des raisons qui avaient menés à la Révolution Lucifénienne.
Kyle Marlon et "La Fille du Mal", Riliane, étaient fiancés. Mais il est soudainement tombé amoureux de la Diva d'Elphégort, Michaela, et a rompu ses fiançailles. La princesse enragée a attaqué Elphégort et, à cause de cette guerre, Michaela a été tuée. Michaela était très populaire, et sa mort a enragé les Elphégortiens. Le peuple s'est mit à résister avec une nouvelle ardeur face à l'invasion Lucifénienne. Ainsi, le plus gros des armées de Lucifénia s'est retrouvé coincé en Elphégort, permettant à la révolution d'être un succès.
"Germaine Avadonia aurait apparemment incité les gens à se rebeller contre la Royauté Lucifénienne en trouvant et tuant Michaela. Quand Kyle a appris cela, il a été pris d'une colère sans nom et à décider de se venger - c'est ce que j'ai entendu dire, Mademoiselle Germaine."
Germaine m'écoutait silencieusement. Je ne voyais aucun colère ou aucune tristesse sur son visage. Après un moment de silence, elle parla :
"Comment as-tu appris ces choses ?"
Cette question était prévisible.
"J'ai entendu dire beaucoup de choses durant mon voyage."
Bien que je disait cela, c'était en réalité grâce au Réseau d'Informations [N.d.T : en anglais il s'agit du terme "Intelligence Network" comme pour les téléphones] Freezis, qui recouvrait toute la région Evillious, et m'avait permis de collecter ces informations. Père avait réussi à obtenir ces "informations" dans différents pays. D'habitude, ce genre d'informations est inutile, mais dans un voyage comme celui-ci cela se révélait très utile.
Réunir des informations, voilà la clé du succès - c'était ce que disait tout le temps mon père.
"... Je vois."
Germaine s'allongea dans l'herbe, sous l'ombre d'un arbre.
"J'ignore si cela est vrai ou pas, mais ce n'est nullement une raison pour que Kyle change de camps."
Je fixa Germaine dans les yeux.
"Donc, que c'est-il passé ? Est-ce que cette rumeur à propos de Michaela... est vrai ?
- ...Tu es très sérieuse sur le sujet. Cela t'importe-t-il vraiment ?
- C'est parce que je connaissais personnellement Michaela."
Germaine s'assit.
"Ah... quel relation avait-tu avec Michaela ?
- Elle était une domestique de la Famille Freezis. Vous ne saviez pas ça ?
- Ahh... donc que compte sut faire ? Est-ce que tu vas m'arrêter et me livrer au gouvernement de Marlon ?
- ... Je veux juste savoir la vérité. Si vous avez tué Michaela ou non."
Germaine se tut et me regarda droit dans les yeux. Elle était vraiment belle maintenant, comparé à il y a cinq ans.
"... Je ne l'ai pas tué. Je n'ai même jamais vu Michaela."
Nous nous fixâmes pendant un moment.
Je finis par fermer les yeux et dit :
"Je comprends. Je vous crois.
- ... Tu crois plutôt facilement que je ne l'ai pas fait."
Bien sûr, j'avais des doutes, mais il n'y avait aucune preuve ni aucun motif connu. J'avais aussi l'impression qu'il me manquait une pièce du puzzle. De toute manière, je voulais entendre son point de vue. En fait, Germaine Avadonia n'était pas mauvaise. Mais cinq ans avaient passé, et j'étais simplement venue le confirmer.
"J'ai l'impression que l'héroïne Germaine Avadonia n'est pas le genre de personnes qui peut blesser les autres pour satisfaire un désir personnel.
- ... Tu ne sais vraiment rien. A propos de moi ou de tout le reste."
Je voulais la complimenter, mais elle semblait triste.
"C'est vrai. Je ne connais pas encore Mademoiselle Germaine."
Ça allait prendre du temps avant que je puisse comprendre sa véritable nature.
"D'accord, d'accord, que puis-je faire pour bien m'entendre avec Mademoiselle Germaine... ?"
Je fis semblant de réfléchir un moment. Mais je ne faisais que jouer la comédie. J'avais déjà tout prévu avant d'arriver ici. J'avais réfléchi sur l'emplacement des "Vaisseaux des Péchés Capitaux", l'apprentie d'Elluka, et les personnes liées à la "Fille du Mal". Tout ce que j'avais poursuivi pendant tant de temps était enfin réuni ici. Je ne devais pas rater ma chance.
Germaine semblait ignorer ce à quoi je pensais, et avait une expression confuse.
"C'est décidé ! Je vais vivre avec tout le monde !
- Hein ?! Pourquoi ?
Germaine était choquée par ma délcaration.
"L'armée ne va jamais laisser une citoyenne ordinaire s'installer...
- Mais tes troupes n'étaient-elles pas formées de citoyens ordinaires ?
- On va s'y opposer.
- Ah, les troupes Langley auraient souffert sans l'aide financière des Freezis.
- ... Les hauts gradés ne le permettront jamais.
- On dirait que la capitaine est une fan de mes oeuvres. Elle serait honorée si je vous rejoignais.
- Je ne parle pas de Chartette ! Je parle de personnes encore plus haut dans la hiérarchie !
- Ne sous estime pas la puissance des Freezis. Père aide également la Famille Royale de Beelzénia.
- ... N'as-tu donc pas honte d'utiliser les relations de ta famille ?
- Absolument pas.
- ... Quelle fille maléfique..."
Germaine, choquée, n'émit plus d'objections.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro