Partie 1

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Sa gorge était serrée, ça faisait des jours qu'elle était dans sa chambre, enfermée dans sa solitude. Elle se sentait si honteuse, elle avait été si stupide, quelqu'un toqua à la porte, elle ignora le bruit incessant qui osait la dérangeait. Ses yeux rouges et gonflés en disaient beaucoup sur son état actuel, ses cernes indiquaient plusieurs nuits blanches.

Ban- Harlequeen ! Ouvre la porte ! Tout le monde s'inquiète pour toi ! Fais pas tes caprices, c'est l'heure de manger !

Queen- Lâche-moi Ban ! Dégage !

Ban- Bien mais si dans deux heures tu bouges pas ton cul, je vais devoir défoncer la porte !

Aucune réponse. Même si elle était agaçante, elle savait que sa deuxième colocataire ne s'enfermerait jamais comme ça. Il y avait un problème, la personne paresseuse et attentionnée n'était pas la même que celle qui était de l'autre côté de la porte. Il redescendit en soupirant. Le personnage blond lui adressa un sourire compatissant en l'invitant à s'asseoir. Il s'assit e les deux commencèrent à manger le plat rempli de pâtes.

Le temps filait à toute vitesse. Son cerveau de génie essaya de trouver une solution mais elle savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps. Elle n'en pouvait plus, elle allai fuir, elle prit un grand sac et y mit quelques vêtements de rechange, de l'argent et quelques livres. Elle attacha rapidement ses cheveux soyeux en une queue de cheval haute et s'habilla en une tenue plus confortable. Elle abaissa la capuche de son haut, enfila ses baskets de couleur turquoise-cyan et aux lacets jaunes et arracha furieusement les larmes desséchées de ses joues. Elle s'approcha de la fenêtre en laissant une envellope, ouvrit l'ouverture et s'échappa en sautant, elle atterrit gracieusement et courut avec un ours en peluche à la main. Sous la pluie, les gouttes d'eau clapotaient sur le sol en masquant les larmes qui tombaient. Elle attrapa le dernier bus de la journée et descendit à l'autre bout de la ville. Harlequeen se retrouva devant un énorme bâtiment et entra sans hésiter. La chaleur envahit son corps en la réchauffant, elle alla au guichet où un étrange homme discutait avec le seul poste présent dans le service de nuit. Cet homme était grand, avait des lunettes rectangulaires et un sourire de papa gaga. Elle fit la queue derrière lui et échappa un éternuement causé par le froid d'une soirée d'orage. L'homme se tourna vers elle.

Maes- Que fais-tu ici à cette heure ?

Elle retira sa capuche en révélant sa douce beauté gâchée par ses yeux enflés.

Harlequeen- Je veux m'inscrire pour devenir Alchimiste d'Etat.

Maes- Si jeune ? Es-tu sûr, tu es si jeune.

Harlequeen- Je veux juste m'enfuir de chez moi. Je ne supporte plus cette vie.

Maes- Et si tu venais chez moi ? Ma femme et ma fille adorent voir des invités. Et tu es toute frigorifiée. Pour le dîner, j'invite d'autres amis à moi qui ont à peu près ton âge.

Harlequeen se tourna vers la dame du guichet d'un air douteux.

Harlequeen- Est-il vraiment un militaire ?

Femme du guichet- Oui.

Harlequeen- C'est d'accord, si ça ne vous dérange pas.

Maes- Bien sûr que non. Tu pourras faire connaissance avec ma délicieuse petite fille.

Là voilà maintenant dans la voiture d'un inconnu qui ne parlait que de sa femme et de sa fille. Ils arrivèrent au bout que quinze minutes dans son appartement. Il était assez spacieux. Un groupe de personnes se hâtèrent vers lui. La femme et la petite fille qu'il lui avait montré, deux garçons blonds, une fille blonde et un séduisant gars aux cheveux noirs.

Maes- Bonsoir à tous. Aujourd'hui, j'ai invité quelqu'un pour se joindre à notre dîner. Um... tu t'appelles comment ?

Harlequeen- Appelez-moi Queen.

Maes- Tu t'appelles vraiment comme ça ?

Harlequeen- Non mais, je n'aime pas mon vrai prénom. Il est trop douloureux à entendre.

Maes- Bien, Queen va se joindre avec nous.

Harlequeen- Heureuse de faire votre connaissance.

Gracia- Oh mon dieu, tu es toute trempé.

Harlequeen- Euh oui, mais j'ai des vêtements de rechange, ne vous inquiétez pas. Pouvez-vous me montrer la salle de bains ? 

Gracia- Oui bien sûr, au premier étage, Winry, tu veux bien l'accompagner.

Wnry- Oui !

Harlequeen- Merci.

Elles arrivèrent dans la salle de bains. Queen s'assit sur un tabouret en enlevant ses chausettes trempées. Winry resta dans la pièce en cherchant un sèche-cheveux. La fée commença à enlever ses vêtements, un gémissement de douleur attira l'attention de la jeune mécanicienne. Elle vut avec horreur que beaucoup de cicatrices étaient écrites sur la peau douce de la nouvelle arrivée.

Winry- Que t'est-il arrivé ?

Harlequeen- Des souvenirs de mon ancienne vie.

Winry- Comment ça ancienne vie ?

Harlequeen- J'ai décidé de tout recommencer en venant à Central. Avant, mes camarades de classe m'épinglait au mur et me scarifiait des lettres au scalpel. Ils me roulaient des coups et m'insultaient. On peut appeler ça du harcèlement. 

Winry- Que s'est-il passé, tu as vécu ça toute ta vie ?

Harlequeen- Non, un Alchimiste d'Etat m'a aidée pendant qu'ils me tabassaient. Je perdais beaucoup de sang et il m'a sauvé. Mais tout ça, c'est passé, je ne dois plus y penser.

Winry- Oui, ne pense pas tout le temps à tes erreurs.

Harlequeen- Tu as raison.

Elle revêtit un t-shirt avec une image d'un Chasseur Noir, un gilet turquoise et un short jaune avec un porte-clés en forme de kunai. Elle détacha ses cheveux pour les faire sécher à l'air libre et redescendit avec Winry pour manger. Les deux jeunes s'entendaient très bien, au moins, la geek d'automails avait réussi à faire sourire Queen.

Le repas était prêt. Harlequeen avait un peu de mal à manger la viande donc elle évita d'en manger.

Gracia- Qu'y a-t-il chérie ? Tu n'aimes pas mes plats ?

Harlequeen- Non ! Non ! Détrompez-vous Mme Hughes mais chez moi, on ne mange pas beaucoup de viande.

Alphonse- Alors Queen, pourquoi es-tu ici ?

Harlequeen- Je veux devenir Alchimiste d'Etat.

La cuillère de Roy tomba et les mâchoires de tout le monde étaient grandes ouvertes.

Edward- Tu sais, moi-même qui suis devenu un militaire, je ne pense pas que c'est une bonne idée.

Harlequeen- En fait, c'est mon rêve depuis longtemps, et je veux en savoir plus sur un sujet de l'armée.

Edward- Ne me dis pas que c'est les Homonculus, les chimères ou encore la Pierre Philosophale.

Harlequeen- D'après vos regards effrayés, que la pierre est faite à partir de vies humaines. Je ne l'utiliserait jamais, qu'importe la circonstance. 

Maes- C-Comment le sais-tu ?

Harlequeen- Certaines fées peuvent sentir des émotions provenant du coeur, on peut donc, lire les pensées les plus enfouies. Ce n'est que les pensées liaient au émotions fortes que je peux entendre, la réponse à quelque chose ou une menace sont des choses que je ne peux pas lire. Je ne le fais jamais, car quand mes yeux s'allument, tout le monde pense que je suis un monstre et je n'aime pas l'idée de voler l'intimité de quiconque.

Roy- Mais... Mais tes yeux ne se sont pas allumés.

Harlequeen- Quand la pensée est générale et vraiment profonde, elle force le passage et je la sais naturellement. Pour répondre à votre question, je voudrais en apprendre un peu plus sur le groupe des "Dix Commandements". 

Roy frappa la table en étant vraiment furieux.

Roy- Comment connais-tu ce groupe !? Il est classé SECRET Défense !

Harlequeen- A votre avis ! Il a tué toute ma famille ! A rendu mon meilleur ami complètement dingue et a emprisonné ma soeur pendant cinq mois !

Roy- Tu es la soeur de...

Harlequeen- Oui, Harlequeen, héritière du trône de Reine des Fées. Celle qu'ils voulaient !

Roy- Mais vous aviez disparu !

Harlequeen- J'ai été amnésique pendant deux ans, suite à un traumatisme et quand je suis rentrée...

Roy- Tout était brûlé.

Harlequeen- Je n'en veux pas à l'armée d'avoir brûlé tout ce qui me concernait. Je veux comprendre leurs intentions. Est-ce une raison valable ?

Roy- Je suppose que oui, le test écrit, oral et pratique se déroulent dans une semaine, je donnerai ton inscription demain.

Harlequeen- Merci ! Mais, en quoi consiste le test pratique ?

Maes- Quel âge as-tu ?

Harlequeen- 15 ans.

Maes- Bonne chance.

Harlequeen- Merci.

Queen ne comprenait pas vraiment le sarcasme ni l'humour. Personne ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire ou encore rire aux éclats, comme le pyromane, le détective et les deux frères. Elle ria un peu sans vraiment comprendre pourquoi. Elicia attrapa sa main et lui donna un bracelet.

Elicia- Maintenant, tu es ma nouvelle grande soeur !

Elle sourit en acceptant le présent, elle lui murmura sa gratitude en fixant longuement le bijou. Il était fait de perles vertes, jaunes et turquoises. Quelques fois, elle regardait par la fenêtre en ayant espoir que son ami d'enfance vienne une fois de plus briser son ennui. Lui aussi, il lui avait fait un bracelet d'amitié, quand elle était vraiment jeune.

Queen- Dis moi Elicia, quel âge as-tu ?

Elicia- J'ai... Un, deux, trois, quatre... cinq ans !

Queen sourit tendrement en la regardant compter ses doigts, c'était vraiment trop mignon. La pureté incarné. Elle s'amusa encore avec la petite fille quand elle eut finit de manger. L'enfant courait partout jusqu'à ce qu'elle percute un vase, les parents de celle-ci avaient des sueurs froides. Queen inclina deux de ses doigts et les balaya dans l'air avec un mouvement latéral. Le vase fut entouré d'une lueur bleutée et puis reposé sur le meuble comme si de rien n'était.

Harlequeen- Tu devrais faire plus attention. Tu pourrais te faire mal. Tu n'as pas un Gardien avec toi ou encore Oslo.... Où est ma peluche ?!

Roy- Tu parles de cet ourson laid.

Harlequeen- C'est Chastiefol, lâche-le.

Roy- Alors tu donnes des noms à tes peluches, comme c'est mignon.

La moquerie dura assez longtemps, car Elicia était déjà endormi et les adultes regardaient le débat entre le pyromane et la fée. Elle en eu plus que marre.

Harlequeen- Je te laisse trois secondes pour me le rendre en bonne et dû forme. Sinon, tu seras écrasé par sa puissance.

Roy- Ah, donc maintenant, tu lui donnes des supers-pouvoirs. Tu es une enfant aussi mature qu'Edward.

Harlequeen- Oh non, tu te trompe, pas ses pouvoirs, les miens. Le temps est écoulé. Deuxième forme : Gardien.

En un mouvement de main, le nounours se transforma en une peluche... géante. Elle écrasa le colonel. Elle soupira avant de se rasseoir pour commencer à manger sa tarte.

Harlequeen- Gardien est ininflammable, et si tu brûles mon trésor sacré, je te transformerai en brochette grillée.

Elle sirota sa tasse de thé en prenant une bouchée du dessert. Après avoir fait plus ample connaissance avec Edward et Alphonse, elle libéra le pauvre militaire et changea Gardien en coussin. Elle s'étira et se recroquevilla après avoir dit bonne nuit. Son support se dirigea vers la chambre de Winry, elle s'endormit rapidement, épuisée de la journée qu'elle avait vécu.

~~~~~~~~

~~Retour dans le temps~~

Ban toqua à la porte après avoir entendu un bruit sourd, croyant qu'elle s'était blessée. Il hurla mais... Toujours pas de réponse. Là, il commençait vraiment à s'inquiéter, il l'avait prévenue.

*Clac, clac clac*

Les volets cognaient bruyamment contre le mur, face au vent. La pièce était en silence, un silence lugubre. Le lit parfaitement fait, l'armoire complètement vide, une lettre sur le rebord, tout indiquait que son amie ne reviendra pas de si tôt. Face au silence de l'appartement, Meliodas rejoignit son meilleur ami. Le Bandit était là, les bras ballants, observant la fenêtre avec solitude.

Meliodas- Où est Harlequeen ?

Ban- Je ne sais pas.

Meliodas- Tu crois qu'elle...

Ban- Je pense que oui.

Ban se pencha, mettant un genou sur le lit pour attraper la seule trace qui restait de la jeune fille. Les deux garçons s'approchèrent pour découvrir ce qu'elle cachait. Ils l'ouvrit. Une lettre, et une image. Il déplia soigneusement le papier en se préparant mentalement.

"Donc... je l'ai vraiment fait.

C'est un peu gênant quand j'y pense. Dire que tout ça partait seulement d'une petite blague innocente. 

Alors, je sais que c'est lâche de simplement écrire sur un bout de papier et s'enfuir mais, je ne suis pas comme vous à risquer votre peau à chaque occasion. Je sais que si je vous l'aurai dit en face, je me détesterai, je ne peut même plus vous voir droit dans les yeux. En ce moment, je me déteste vraiment, j'abandonne encore un chose qui m'est cher. J'aurai vraiment voulu vous en parler mais vu votre sérieux, je ne suis pas sûre que ça aurait changé ma décision. Pour commencer, il y a quelques jours, j'ai malencontreusement essayé de... mourir. Il y a plusieurs raisons à ça, mais vous ne me croirez pas. Ne dites à personne ce que j'ai vu. Dian m'a trompé avec Howser. Howser martyrise beaucoup d'élèves, aidez-les, je vous en supplie, il y a la liste dans le troisième tiroir de mon bureau, s'il m'attrape, je suis morte. Je suis désolée de ne pas pouvoir les aider mais je ne supporte plus ça quotidiennement. 

Je vous considère comme mes amis même si vous êtes deux gros idiots finis, j'espère que vous me pardonnerez de mon égoïsme.

Ne faites pas trop de problèmes.

PS- J'ai laissé de l'argent pour le loyer dans mon cahier à dessins.

Harlequeen"

Meliodas saisit en tremblant la photo et la retourna. C'était horrifiant, une vision d'horreur. La petite fée, complètement échevelée, des scarifications disant des insultes des plus violentes, des ecchymoses, des brûlures le long du corps, des parties ensanglantées et ses yeux ambrés terrifiés et mi-clos. Cette scène se déroulait dans la classe de sciences, là où on voyait un chalumeau posé à côté d'un cutter et d'un scalpel. Des mains retenaient les bras de la victime tandis qu'elle essayait de s'enfuir. Le blond la cacha pour ne pas faire subir à Ban un traumatisme pareil. Il secoua la tête en affirmant que c'était pas beau à voir. Il se sentait tellement honteux, il était le Président du Conseil Etudiant et ne peut même pas voir que son amie sombrait doucement dans un gouffre sans fin ni issue. Il se maudit en tombant par terre sous le choc. Il s'allongea en laissant échapper quelques larmes. Ban fit de même et s'allongea sur le lit en pensant à toutes les fois où elle avait refusé de manger, toutes les fois où elle s'endormait en cours, toutes les fois où elle rentrait tard. 

Une heure passa, Ban se leva et chercha la liste dans le troisième tiroir. Elle était partie, autant honorer ce qu'elle voulait. La liste était très longue, ça allait faire beaucoup de bruit cette histoire, au moins, ils avaient une preuve. C'était urgent. Il fallait faire le ménage.

~~~~~~~~~

Alors voilà, c'est une nouvelle fanfic, ce n'est que le début. Les chapitres vont être plus longs et les mises à jour, moins fréquentes, j'espère que ce scénarion vous plaira. King enfin Queen est un peu OOC donc je prie pour que ce soit agréable à lire pour les fans du manga.

A bientôt !

LeMakkachinParesseux

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