Litterature XIXe siecle

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La tulipe noire (Alexandre Dumas): c'est un beau roman où l'on trouve une grande simplicité: une fin heureuse, le mal est puni, la justice est bien respectée et surtout l'amour entre Cornélius van Baerle, un prisonnier et Rosa, la fille du geôlier aide Cornélius à surmonter toutes les difficultés.

Les trois mousquetaires (Alexandre Dumas): C'est l'aventure des quatre personnages pour monstrer l'amitié (entre le jeune Arpagnan et les trois mousquetaires Aramis, Porthos et Athos avec leur célèbre devise "un pour tous, tous pour un!"), la fidélité (envers le roi).

Le Comte de Monte-Cristo (Alexandre Dumas): l'histoire de la vengeance du jeune Edmond Dantès. Au début du règne de Louis XVIII, durant les Cent-Jours, Edmond Dantès, marin, second du navire Le Pharaon est accusé à tort de bonapartisme et enfermé dans une geôle du château d'If, sur l'île du même nom, au large de Marseille. Après quatorze années, il réussit à s'échapper et s'empare du trésor de l'île de Monte-Cristo, dont l'emplacement lui a été révélé par un compagnon de captivité, l'abbé Faria. Devenu riche et puissant, il entreprend, sous le nom notamment du "comte de Monte-Cristo", de se venger de ceux qui l'ont accusé ou ont bénéficié directement de son incarcération pour s'élever dans la société.

Thèmes du roman:

- Récit d'aventures mélodramatique: la victime innocente et naïve est opposée à de cyniques scélérats, mais elle obtient les moyens de se venger ; les justes sont consolés, les méchants sont déshonorés et punis, après une série de rebondissements dont certains sont trop extraordinaires pour être vraisemblables, mais plaisent au lecteur amateur d'action.

- Illusion de la vérité par l'Histoire: le récit est inséré dans les événements géopolitiques (société française sous la monarchie de Louis-Philippe, guerres d'Orient, commerce maritime, etc.) Mais l'Histoire n'est pas un intérêt dominant pour l'auteur: "C'est un clou auquel j'accroche mes romans."

- Condamnation de l'iniquité des pratiques judiciaires de l'époque: arrestations arbitraires, conditions de détention, corruption des magistrats.

- Critique de la haute société contemporaine à l'auteur: arrivisme cynique, culte de l'argent, parvenus dont la réussite sociale a fait oublier les malversations passées ; un pêcheur devient noble et pair de France, un employé devient banquier et baron.

Germinal (Émile Zola): Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un journaliste de génie qui en a fait un réquisitoire, un formidable "J'accuse" contre le capital, le roman de la lutte des classes et de la misère ouvrière, un vibrant plaidoyer en faveur des déshérités et des exploités. Un livre de nuit, de violence et de sang, mais qui débouche sur l'espoir d'un monde nouveau lorsque le héros, Etienne Lantier, quittant la mine "en soldat raisonneur de la révolution", sent naître autour de lui une "armée noire, vengeresse... dont la germination allait bientôt faire éclater la terre". Germinal marque l'éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c'est au cri sans cesse repris de "Germinal! Germinal!" que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Paris. Portée par un puissant souffle lyrique, cette œuvre épique et poignante exprime le rêve de Zola "d'un seul peuple fraternel faisant du monde une cité unique de paix, de vérité et de justice".

Notre Dame de Paris (Victor Hugo): La cathédrale Notre Dame de Paris sert de décor à la trame du récit: Quasimodo, le sonneur difforme et son amour impossible pour la danseuse gitane Esméralda, elle-même objet du désir du prêtre renégat Frollo. Ce roman porte sur deux sujets bien distincts: l'histoire classique de compassion et d'héroïsme, et la réaction de Victor Hugo face aux modifications qui ont mutilé la hardiesse du Moyen Âge, qui est en phase avec le romantisme et les catholiques qui veulent revenir à la ferveur "naïve". Il écrit par ailleurs également en partie le roman afin de captiver l'attention des français vers la cathédrale, indigné du piteux état dans lequel se trouvait l'édifice à son époque.

Personnages:

- Esméralda: très belle gitane (aussi appelée "Égyptienne"), elle est courtisée par Phœbus de Châteaupers, le capitaine de la garde, par Quasimodo, le difforme sonneur de cloches, et par l'archidiacre Claude Frollo.

- Quasimodo: abandonné par ses parents alors qu'il avait quatre ans pour cause de difformité, il a été élevé par Frollo. Borgne, sourd et boiteux, il tombe amoureux de la belle Esméralda qui est alors éprise de Phoebus de Châteaupers. C'est un personnage complexe, qui apparait au début du roman comme un monstre sans cœur, à la botte de Frollo.

- Claude Frollo: archidiacre, déchiré entre son amour pour Dieu et celui qu'il voue à Esméralda. Il a élevé Quasimodo et l'a fait sonneur de cloches.

- Phœbus de Châteaupers: capitaine de la garde, il est attiré par la gitane Esméralda sans avoir de réels sentiments pour elle, malheureusement pour lui, il est déjà fiancé à Fleur-de-Lys, qui s'avère très jalouse de sa rivale.

- Pierre Gringoire: poète, il est sauvé de la pendaison par Esméralda qui accepte de se marier avec lui. Il se fait alors truand.

- Fleur-de-Lys: fiancée de Phœbus, elle est très jalouse d'Esméralda. Elle ne pardonne à ce dernier qu'après la mort de sa rivale.

- Clopin Trouillefou: Un des chefs de la bande des truands, il occupe une place importante à la Cour des miracles.

La légende des siècles (Victor Hugo): S'attachant à l'Humanité, Hugo a voulu aborder tous les âges et tous les genres, diversifiant son style pour s'adapter à chacun. Mais au-delà du thème général du Progrès, qui se manifeste dans l'œuvre prise dans son ensemble, les poèmes de la Légende des Siècles abordent plusieurs thèmes spécifiques, qui sont tous liés entre eux. Le plus immédiatement identifiable à la lecture, constant chez Hugo depuis l'exil, est celui du châtiment qui s'abat sur ceux qui ont abusé de leur puissance et qui ont frappé les innocents, que la justice divine vient frapper à leur tour (L'Aigle du Casque, Ratbert) ou poursuivre pour l'éternité (La Conscience, Le Parricide). Le manichéisme hugolien est cependant plus complexe qu'il n'y paraît: la lutte du Bien et du Mal se produit à l'intérieur même de l'humanité dans sa progression vers sa future libération, et elle est nécessaire.

Les fleurs du mal (Baudelaire): Baudelaire tout au long de son œuvre joue sur les correspondances verticales et horizontales (ou synesthésies baudelairiennes) qui inspirent par la suite de nombreux poètes. Toute son œuvre est construite sur un cheminement moral, spirituel et physique. Il met aussi en évidence les relations entre les cinq sens et les émotions de l'Homme. La partie "Fleurs du mal" qui donne son nom au recueil est presque annexe si on la compare, en ce qui concerne la longueur, à "Spleen et idéal". Elle comporte un poème, Femmes damnées différent mais qui porte le même titre que celui condamné par la censure. Cette section parle de la grandeur et la misère du vice. C'est dans cette section que Baudelaire cherche surtout à développer le concept de beauté dans la laideur. Le thème de la femme est présent durant tout le recueil: elle s'y fait tour à tour être sensuelle et envoûtante, figure maternelle et aimante, mais aussi beauté inaccessible, allégorie de l'absolu. Les Fleurs du Mal sont divisées en quatre cycles, dont les premiers s'inspirent de trois de ses maîtresses : on distingue ainsi le cycle de Jeanne Duval, le cycle d'Apollonie Sabatier, une semi-mondaine présentée par Baudelaire comme une madone pure et inaccessible, le cycle de la comédienne Marie D'Aubrun, et un quatrième cycle consacré à des femmes diverses, réelles ou fictives.

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