CHAPITRE UN

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H P
C A F E







CHAPITRE UN;;

Tu ne mange pas ?

Le plus âgé des deux rentra dans la chambre du maigrichon sans frapper ou demander la permission. Il s'installa sur une petite chaise fournie par l'hôpital avant de regarder la pièce avec une grande attention comme si il ne connaissait pas déjà par cœur les murs qui le détenait captif depuis déjà quelque jours. Le concerné lui ferma violament son ordinateur que sa mère lui avait apporté avant de lancer un terrible regard à son aîné.

Je peux savoir ce que tu branle ?

— Je te demande simplement si tu veux manger. Annonça le brun en articulant chaque syllabe comme si il s'adresser à une personne avec un retard mental.

— J'avais compris ça.

— Et donc ?

— Sort de ma chambre. Le blond pris son téléphone en indiquant de son doigt la sortie.

— Je prend ça pour un non.

Un lourd silence s'installa entre les deux patients. Le plus âgé bougeait frénétiquement ses jambes en chantonnant une chansons visiblement inventé sur le qui-vive. Agacé par les bruitages énervant du brun, le blond posa son téléphone violament sur sa commode en se levant un peu trop brusquement et en manquent de tomber. Il se rattrapa à son lit discrètement pour ne pas perdre le peu de crédibilité qu'il avait.

Mais bordel, tu veux quoi ? Annonça le blond partagé entre de l'agacement et de la fatigue qu'il semblait accumulé.

— Apprendre à te connaître.. Je voulais juste manger un petit bout avec toi.. Avec un petit sourire honteux, le brun baissa sa tête pour fixer le sol tristement. Un léger soupire sortie de la bouche du plus petit.

— On peux prendre un café si tu veux.

[☕]

La machine à café est considéré comme un lieu sacré dans cette partie de l'hôpital. Pour plusieurs raisons différentes mais principalement parce que la nourriture est infecte et qu'elle bloque le transit. Mais étrangement, c'est pas vraiment pour ça que le blond y passe la moitié de son temps et consomme du café à longueur de journées.

Minho revient voir le plus jeune après être aller chercher deux cafés brûlant qu'il s'empressa de poser sur la petite table de fortune qu'ils avaient créé avec un carton légèrement instable. Le plus âgé s'installa ensuite contre le mur en regardant l'extérieur de l'hôpital qui était le seul endroit avec de l'air pur qu'ils étaient autorisés à accéder. Une odeur titilla soudainement l'odorat sensible du brun.

Mec, tu fume ? Demanda-t-il en manquant d'hurler devant cette scène.

— Gueule pas. Il inspira profondément une bouffé qu'il s'empressa d'expirer avant de continuer. Je suis bientôt mort, autant en profiter.

— Dit pas de conneries, ils sont justement là pour d'aider, pour pas que tu meurs. Un léger rire ironique de la part du fumeur sortie doucement entre deux expiration.

— Écoute, je suis là parce que personne n'est capable de m'aider. Et même ici personne ne m'aide.

— comment ça ? Minho pris en main son café légèrement moin chaud qu'il commenca à boire en écoutant le récit du fumeur.

— Tu l'avais sûrement déjà compris mais je suis là à cause de mon anorexie.

— C'est pas compliqué à voir, tu refuse de manger quoi que ce soit. Un nouveau rire se fit entendre de la part du fumeur, un rire ironique cette fois là.

— Sauf que personne ne cherche à savoir pourquoi je refuse de manger. On me menace de me mettre la sonde. Et au final, je me retrouve seul à devoir encore et toujours affronter mes démons sans que qui que ce soit ne veuille savoir pourquoi ils sont là.

— Et pourquoi ?

— Ça t'intéresse sincèrement ? Le plus jeune ecrasa sa cigarette contre le sol avant de prendre en main son café.

— Bah oui.

— Moi je dit que non.

— Genre toi tu lis dans les pense ? Demanda ironiquement le brun visiblement amusé par le comportement hasardeux du blond.

— Ah force que côtoyer des personnes comme toi, oui. Voyant l'incompréhension sur le visage de Minho, il poursuivi. Des personnes passagères qui sont là pour TS. Tout ce qu'ils les intéresse c'est se barrer d'ici donc non, ma vie ne t'intéresse pas.

Un léger silence s'installa entre les deux. Une légère gêne s'empara de Minho qui essaya de la cacher en buvant silencieusement son café chaud. Au fond de lui, il savait que le blond n'avait pas vraiment tort, savoir toute sa vie ne l'intéressait pas plus que ça et il voulait vraiment sortir de cette hôpital pour retrouver ses amis qui lui manquaient tant. Mais il devaient malgré tout s'avouer que cette étrange garçon l'intriguait beaucoup.

Mais juste, qu'est-ce qu'il te fait dire que je suis comme ça ?

— Tu as des amis qui t'attendent ?

— Eu... Oui ?

— Des parents aiment ?

— Ouais...?

— Une petite copine ? Ou un petit copain ? Le brun se mit à rougir légèrement.

— c'est quoi tes questions ? Le plus jeune ignora la question de Minho et continua.

— Et surtout, tu veux sortir d'ici ?

— Logique, comme tout le monde.

— Regarde au delà de ton nombril. Le blond termina son café et se releva pour s'apprêter à rentrer. Tout le monde n'a pas la même vision que toi là dessus.

Le blond rentra dans l'hôpital laissant Minho tout seul avec son café qui refroidissait dangereusement à cause de la température ambiante. En regardant au alentours, le brun se rendit compte que son compagnon de café avait oublié son paquet de cigarette. Il le pris rapidement pour le ranger dans sa poche.

Il rentra ensuite à son tour pour finir la journée dans sa chambre à lire un livre qu'un de ses ami était passé lui prêter la veille. Malheureusement, il était impossible pour lui de se concentrer, ses pensées vagabondait pour toujours revenir sur le garçon qui occupait la chambre d'en face. Il voulait tout connaître de lui même si le blond semble plus récalcitrant à la conversation.

[☕]

Tu ne mange toujours pas ? Demanda Minho le lendemain en rentrant encore une fois dans la chambre du blond sans demander.

— T'es un clochard pour squatter ici h24 ?

— Tu touche au but.

— Dégage. Annonça froidement le plus jeune en désignant la porte avec sa tête.

Je dégagerais quand tu auras accepter de me donner une information sur toi.

— Mon majeur est le plus long de mes doigts, regarde. Le blond pointa son majeur en direction du brun.

Ton humour est merdique

— Peut-être mais moi je connais le principe d'espace vital.

Vient prendre un café avec moi au lieux de râler.

— En quel honneur ?

— J'ai tes clopes.

— Connard.






a suivre..

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