Pour une seconde d'éternité /!\

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Cet OS a été écrit à quatre mains avec PrimroseKedaltekh.

Attention !  Cet OS contient des passages explicites, bien que tendres, et pourrait heurter la sensibilité des plus jeunes. Vous êtes prévenus.

Dans la chambre, Kay et Red ont installé un petit tas de couvertures pour leur nouveau pensionnaire, afin qu'il ait un endroit chaud pour dormir. Red a pensé un instant l'inviter dans le lit pour le faire dormir contre lui, mais il a vite changé d'avis en réalisant tous les inconvénients.

La première soirée où le petit loup est avec eux, Red et Kay le déposent dans son cocon avant d'aller se coucher. A vrai dire, à peine sous la couette, qu'ils en oublient sa présence. Comme à son habitude, Red vient se blottir dans les bras de Kay. Il y est si bien, comme protégé du monde extérieur par l'étreinte de son amant. C'est naturellement que leurs gestes dévient et que leur baiser se réchauffe, se fait plus aventureux. Mais Red s'interrompt, sans raison et fronce les sourcils.

- Ça te gêne pas, qu'il soit là ? demande-t-il en jetant un coup d'oeil vers le petit qui s'est emmitouflé dans la couverture.

Kay hausse les épaules et fait une moue adorable pour signifier que "non, ça ne le dérange pas". Mais Red ne s'en satisfait pas. Il cherche à se convaincre lui-même.


-Il est trop petit pour comprendre... Et puis de toute façon, les loups sont pas pudiques, ils font ça devant tout le monde...

Les loups ne sont pas pudiques, sauf lui en particulier. Mais la gêne de Red est vite balayée par un Kay plus entreprenant. Le mage s'empare de la bouche du loup et accapare toute son attention. Les mains autour de sa mâchoire, il empêche Red de détourner le regard. Et puis de toute façon, le loup n'en a pas envie. Kay se redresse pour prendre l'ascendant sur Red, le forçant à se coucher sur le dos. Les mains fraîches du Roi des Glaces caressent le torse du loup qui s'échauffe peu à peu.

A l'inverse de Kay, Red ne dort pas nu, il conserve un caleçon prêt du corps. Cependant, le mage a déjà mis la main dessus, alors que Red savourait le goût de sa langue. Un sourire se dessine sur les lèvres du loup, en sachant ce qui l'attend. Il attrape la lèvre inférieure de Kay entre ses lèvres, parce qu'il sait que ça l'attise. Loin d'en perdre ses moyens, l'aîné passe une main sous les reins de Red pour le soulever un peu et de son autre main, il saisit l'élastique du sous-vêtement pour le tirer brutalement.

La couette est déjà au pied du lit, le dernier vêtement tombe au sol et les yeux de Kay scrutent avec gourmandise le corps albinos qui lui est servi. Par réflexe, Red place ses bras de façon à dissimuler certaines parties. Kay l'a déjà vu sous toutes les coutures et pourtant, il a toujours dans un coin de son esprit, une petite voix qui lui dit qu'il ne devrait pas imposer la vue de son corps à celui qu'il aime.

Quand Kay soupire, Red baisse les paupières et détourne les yeux. Il le savait, il le dégoûte. Il s'en rend enfin compte. Mais Kay lui relève le menton du bout des doigts, tandis que son autre main force Red à se découvrir. Le mage se penche au dessus de lui, près de son visage pour l'embrasser du bout des lèvres.

- Il n'y a rien qui mérite d'être caché, Louloup, lui dit-il d'une voix profonde.

Sans attendre de réponse, Kay laisse ses lèvres glisser sur le menton de Red. Il l'embrasse, le mordille et suit son chemin, tracé par la gravité. Il suçote sa jugulaire, fait courir ses lèvres sur sa clavicule. Kay se délecte des frissons qu'il provoque en harcelant le torse blême de baisers. Par endroit, il laisse quelques marques violacées et Red ne peut contenir quelques soupirs d'aise. Kay a beau être froid, il est de ces froids qui vous brûlent si vous n'y prenez pas garde. Pourtant, Red ne demande que ça, de se faire consumer par ce feu de glace.

Et il est servi ! Son bas-ventre grouille de milliers d'insectes quand Kay pose les mains sur ses hanches, reculant petit à petit, et embrasse son nombril avant de continuer sa descente vertigineuse. Red frémit quand le menton de Kay vient effleurer le sommet de sa verge. Il entend son sourire quand il ouvre la bouche et prend une grande inspiration d'appréhension.

- Kay, no-nnh !

Red n'a pas le temps de lui demander de s'abstenir que déjà il est fait prisonnier. La sensation est terrible. Comme si une vague de chaleur explosait dans son entrejambe pour prendre son torse d'assaut. Sa voix se coupe sous l'effet. Dans son réflexe, Red a tendu la main vers Kay pour le faire remonter, mais ses doigts se perdent dans la chevelure blonde en gestes ingérables, presque des soubresauts.

Red ne sait pas si c'est du froid ou du chaud, mais là, tout de suite, Kay a la bouche en feu. Des tremblements le secouent quand la langue de Kay court contre son frein alors que sa bouche masse langoureusement toute sa longueur. Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour être totalement durci et la sensation n'en est que plus accrue. Chaque coup de langue, chaque aspiration lui saccade le souffle. Red se fait dévorer et il adore ça. Une des mains de Kay qui lui maintenait la hanche glisse doucement vers ses fesses pour s'emparer d'une demi-lune et la malaxer, la griffer au même rythme que sa bouche ; tandis que l'autre main, plus audacieuse, se faufile entre les jambes du loup pour se refermer sur ses bourses et les remonter de sa paume.

Les doigts de Red se crispent dans les cheveux de Kay, dans un hoquet de surprise. Mais bien vite, il relâche et se détend, acceptant la caresse. Le mage ne se fait pas prier et s'en donne à cœur joie, sentant son amant s'extasier sous ses mains et dans sa bouche. Il sent la tension affluer dans le membre turgescent et sait qu'il en faudra peu pour pousser Red à bout. Il accélère le rythme, accentue la pression de ses lèvres, massant l'objet du désir avec beaucoup d'ardeur. De sa langue, il fait le tour de la couronne, parce que Red frissonne à chaque fois et qu'il a bien comprit que l'effet était démultiplié à cet endroit.

La respiration de Red s'accélère et il perd tout contrôle sur ses sensations, sur ses gestes. Ses muscles se contractent d'un coup alors qu'un éclair fugace lui foudroie tout le bassin et l'irradie tout entier. Sa voix reste coincée dans sa gorge mais un grincement s'en extirpe sans mal. Tout se fige, bloqué au paroxysme du plaisir, comme s'il mourrait le temps de quelques secondes. Et puis l'extase redescend petit à petit, le libérant de cette tétanie soudaine. Red laisse sa tête s'enfoncer dans l'oreiller, les sens encore assourdis et il sourit doucement quand le visage de Kay se présente devant ses yeux. Le blond vient l'embrasser, lui lécher la lèvre inférieure pour s'inviter dans sa bouche. Alors que leurs langues se rencontrent et se caressent, Red tique. Il y a quelque chose d'étrange. Ce n'est pas dérangeant, mais c'est inhabituel. Quand Kay se redresse et rompt le baiser, Red remarque de sa voix éraillée :

- Kay... t'as un goût.

- Hum hum, ton goût à toi, Louloup. Tu ne te trouve pas délicieux ? lui répond Kay, un sourire aux lèvres.

Red fronce imperceptiblement les sourcils. Son goût à lui ? Et puis il saisit. L'orgasme était si intense que pendant un instant, c'était comme s'il n'était plus conscient de ce qui se passait. Kay l'avait en bouche et il l'a gardé. Il n'a rien rejeté de lui. Rien du tout. Red lève la main vers le visage de l'aîné et caresse ses lèvres de son pouce. Elles sont douces, ses lèvres. Il a envie de les embrasser, encore, toujours.

- Il faudra que je te goûte aussi alors... constate-t-il à voix haute.

- Quand tu veux amour, ronronne Kay.

Pendant un instant, Kay pourrait penser qu'il a cassé Red. Ses yeux écarquillés, la lueur craintive dans son regard. Pourtant, Red s'est proposé de lui-même. Mais ce n'est pas ça qui lui fait peur. C'est autre chose, qu'il a réalisé et qui lui brûle les entrailles.

- Kay, je...

- Oui ?

- Je t... Je te... bafouille le loup.

Ça a tellement de mal à sortir. Pourtant il le pense si fort, son corps et son cœur tout entier le hurle, mais sa bouche refuse. Pourquoi ? Pourquoi est-ce si dur ? Il veut pourtant, le lui dire, c'est pas compliqué, trois petits mots. Trois petits mots de rien du tout mais qui ont tellement de signification que c'est comme si on laissait un gouffre sans fond s'ouvrir sous nos pieds sans avoir la certitude d'être rattrapé par une main tendue. Pourtant Red sait que la main est déjà là, il le sait. Mais malgré cela, habitué à vivre dans la crainte, cette dernière lui colle à la peau sans qu'il ne puisse entièrement s'en défaire.

Kay doit se rendre compte de la tempête qui sévit sous la peau du loup, cette tempête qui le ronge d'être incapable de lui montrer ses sentiments, de les formuler.

- Je t'aime, Red, lui souffle Kay.

Et soudain, la tempête se calme. Kay sait. Il sait que c'est réciproque, il sait comme ça lui est difficile de prononcer ces mots. Et il lui vient en aide parce qu'il refuse que le dire soit une corvée ou un supplice. Il veut que si Red le lui dise, ce soit naturellement, sans se forcer, parce qu'il l'aimera trop fort pour taire les mots. Red dépose sur ces deux glaciers ardents un regard qui veut dire "Si tu savais, Kay, comme je t'aime", mais comme sa bouche ne peut le formuler, il vient goûter aux lèvres de son aimé et murmure tout contre lui :

- Encore, s'il te plaît.

Le sourire de Kay s'élargit sous l'empreinte du baiser et au lieu de répondre, il fond sur la bouche de Red et en prend possession. Il ne lui laisse pas l'occasion d'en placer une et vient s'appuyer de son poids sur le corps du loup. Poussant à l'arrière de ses cuisses avec ses genoux, Kay force Red à relever les jambes pour se faire une place confortable. Ses mains s'approprient amoureusement le torse et le dos du lupin et ses doigts glissent doucement le long de la cicatrice qui lui barre le flanc. Celle-là même qu'il avait soigné dans la forêt il y a de cela une éternité déjà.

Red se cambre sous les caresses hasardeuses de Kay et il sent bien à cet instant, la force du désir qui anime son amant. Il en a la sensation chaude contre lui, juste sur son aine. Mais ce n'est pas là qu'il le veut. Alors pendant que Kay ne lui maintient pas les poignets, Red porte sa main jusqu'à l'entrejambe de son amour et ose faire courir ses doigts dessus. Le mage de glace cesse les embrassades et redresse le visage, l'interrogeant du regard. Quand le loup dirige la flèche vers son antre, il estime que les mots sont superflus.

Kay s'appuie contre lui, doucement, comme s'il voulait lui laisser le temps de changer d'avis. Mais comme ce n'est pas le cas, et constatant que Red est plus que prêt à l'accueillir, il s'avance doucement pour le faire sien. Le loup retient des hoquets. Peu importe le nombre de fois qu'il le feront, la sensation sera toujours aussi étrangement délectable que la première fois. Red a le feu aux reins et sentir Kay en lui ne fait rien pour éteindre l'incendie.

Kay ne quitte jamais Red du regard, à l'affût de la moindre de ses expressions. La respiration du plus jeune est hachée, erratique si bien qu'on pourrait penser qu'il respire seulement quand il y pense. Au bout de sa course, la lente et délicate première avancée, Kay donne un coup de bassin plus brusque pour bien faire comprendre qu'il est dans la place. Un couinement échappe au loup et les deux garçons ouvrent de grands yeux quand un second couinement répond à Red en écho.

Il ne leur faut pas longtemps pour se rendre compte que c'est le petit, endormi dans ses couvertures qui jappe par réflexe au son de l'albinos. Aussitôt, Red se plaque une main sur la bouche. Là, c'est extrêmement gênant.

Mais, Kay qui adore l'entendre s'exprimer ainsi lorsqu'il le possède avec ferveur, fait jouer son corps afin de le faire couiner comme il le veut. D'un geste autoritaire, il empêche Red de garder la main complètement collée à sa bouche.

Les sourcils en circonflexes, le regard voilé de désir, la bouche entrouverte, mais le revers de la main dessus pour taire ses couinements et les joues rosies, Red parvient à articuler avec le sourire :

- Quel coup de bassin assassin, Chaton !

C'en est trop pour Kay et il ne peut plus se retenir. Si Red le flatte, il ne va pas se gêner pour lui montrer à quel point son bassin peut faire des merveilles.

- Ah oui ? T'en veux encore, dis ?

Red se mord la lèvre et hoche la tête, parce que s'il parle, le trémolo trahira trop le plaisir qu'il ressent au contact de son Roi. Mais Kay se transforme en vrai sadique au lit. Quand c'est lui qui prend le contrôle de la situation, il aime mettre Red dans tous ses états. Alors il fait des longs et lents mouvements, pour le torturer encore :

- Allez, dis-le, mon loup. Tu sais comme j'aime t'entendre.

D'une main, Red tente d'agripper la hanche de Kay pour le forcer à accélérer le rythme. Cette lenteur et cette amplitude sont une véritable torture, mais les spasmes et les frissons que provoque Kay à chaque passage lui retire toute sa force. Red ne parvient même pas à resserrer ses doigts sur lui.

- S... s'il te... plaît... Kayyyyy ! articule difficilement Red d'une voix tremblante. Plus v... vite.... fort.

Le tremblement dans la voix de l'albinos envoie directement un pic de plaisir dans les reins de Kay. Sans hésiter, il mord la peau à sa portée et aspire pour laisser une nouvelle marque violacée, après quoi ses va-et-vient se font plus rudes et rapides, comme il le lui a demandé. Car si le souverain aime par dessus tout faire supplier Red, ce qu'il préfère c'est accéder à tous ses désirs. Mais parce qu'il adore entendre la voix de son amant qui se brise sous ses assauts, il souffle, la voix rauque :

- Comme ça ? C'est bon ? Tu m'excites tellement avec cette voix-là...

Red s'efforce de hocher la tête en s'enfonçant dans l'oreiller, mais il ne peut pas répondre. S'il parle, il ne pourra pas finir son mot autrement que dans une supplique sonore. Sa voix ne le lui permet pas. A chaque fois que Kay est de toute sa longueur en Red, il lui offre ce meurtrier petit coup de reins, qui lui fait serrer les dents pour retenir un hoquet de bien être. Le loup se cache le visage de son bras pour dissimuler ses rougeurs. Il se sent gêné de se montrer aussi réceptif aux caresses de Kay. Il a presque honte d'être si sensible.

Et parce que décidément le Roi peut se montrer un véritable tyran dans un lit, il fait se redresser Red, de façon à ce qu'ils soient torse contre torse, un bras en travers de son dos pour le garder plaqué tout contre lui. De son autre main, il caresse le corps gémissant de quelques mouvements cajoleurs avant de faire courir ses doigts sur la peau frémissante et de les glisser dans la bouche aux dents plus pointues que la moyenne. Enfin pour être certain de l'entendre gémir comme il le souhaite, il mordille son cou et remonte en y laissant une pluie de baiser, jusqu'à atteindre une oreille poilue. Kay a bien retenu l'effet que cela lui fait, alors sans hésiter plus longtemps, il taquine le bord de l'appendice lupin de la pointe de sa langue jusqu'à arriver aux boucles d'oreilles. Puis il excite la partie percée de ses dents avant de murmurer, enjôleur :

- Allez amour, crie pour moi. ♥

Red ne peut lutter contre la main de Kay qui le force à garder la bouche ouverte. S'il serre les dents, il lui fera mal et ce n'est pas ce qu'il veut. Le loup se cambre pour accentuer le contact, sentir le torse de Kay qui se soulève sous sa respiration. Celle de Red est erratique, désordonnée, complètement enraillée. Kay sait comment s'y prendre avec lui et il sait comment lui embraser les reins. Red passe ses bras autour des épaules de Kay et emmêle ses doigts dans ses cheveux blonds. La bouche de Kay sur ses oreilles lui procure des frissons jusque dans le bas du dos et ses dents qui insistent sur les bagues accentuent le contact de l'argent sur sa peau. L'argent empêche la cicatrisation en plus de faire l'effet d'un métal chauffé à blanc en permanence. D'aucun pourrait penser que mordiller les bagues d'oreilles serait de la torture, mais Red a toujours vécu dans la souffrance, si bien que lorsqu'elle est correctement dosée, elle est intimement lié au plaisir. Et Kay, lui, a vite trouvé le bon dosage. C'est cette douleur si ambiguë qui devient délice, sous ses lèvres.

Red râle en donnant un coup de nez dans la mâchoire de Kay pour l'attirer vers lui. Quand il revient, Red pose son front moite contre celui de son amour et pousse le doigt de sa bouche d'un coup de langue pour venir taire un gémissement dans la bouche de Kay.
Mais dans cette position, redressé ainsi, c'est encore pire. Red ne peut se contenir et un râle appuyé sort de sa gorge. Son souffle brûlant s'écrase sur les lèvres de Kay. Le loup peine à garder les yeux ouverts, tant il a le réflexe de les fermer pour savourer davantage.

- C'est trop... c'trop bon quand tu fais ça, parvient-il à dire, haletant.

Sur quoi, Kay appuie à nouveau le même mouvement, sur le même angle et insiste. Red ne se tient plus. Il a beau serrer les dents comme pour retarder l'inévitable, mais sa voix se trace tout de même un chemin. La bride est lâchée et Red ne retient plus ses gémissements plaintifs à chaque nouvelle caresse. C'en est trop. Après tout, Kay le met dans un état dont lui seul est témoin. Red s'offre entièrement à son Chaton et baisse toutes les barrières. Kay peut bien lui faire tout ce qu'il veut, Red sait qu'il en mourra de toute façon. Qu'il en mourra de plaisir.

- Kay... Kay, répète-t-il à peine audible, tant qu'on dirait des geignements.

- Oui, Red ?

Red plonge son regard vermeille dans les prunelles pas si gelées de Kay, et le scrute intensément avant de sourire, gourmand.

- Encore ! T'arrête jamais de me faire ça, d'accord ?

- Tes désirs sont des ordres, amour.

Sur quoi, Red accompagne langoureusement le mouvement de bassin de Kay. Il n'est pas avare sur les frottements et Red n'en est que plus échauffé. Kay a beau être frais, cette froideur qui s'est invitée en lui, lui fait la sensation d'une brûlure. D'une délicieuse brûlure qui se répand, se diffuse et enflamme tout son bas ventre, le forçant à supplier pour avoir plus.
A moins que Kay soit vraiment devenu brûlant.

Red ne cherche plus à taire ses geignements qui se transforment en hoquets quand Kay feinte et donne un coup plus fort qu'un autre. Les doigts de Red se referment dans la tignasse du blond. Ses muscles tressautent, des élancements de plaisir le conduisent peu à peu vers la folie.


Red n'a pas du tout l'habitude de ce type de contact, c'est encore nouveau pour lui et sa sensibilité en est accrue, il le sait. Il ne veut cependant en aucun cas écourter le plaisir. Alors pour se faire redescendre un peu, il referme ses jambes dans le dos de Kay et croise ses chevilles. Il serre aussi fort qu'il le peut pour bloquer les mouvements de son Chaton.

Et quand enfin, il ne bouge plus, Red se penche sur sa clavicule pour y déposer ses lèvres. Il ne mordille pas, mais effleure la peau de Kay, l'embrasse par endroit, fait accrocher sa bouche humide ailleurs et remonte peu à peu le long de la gorge blanche pour venir pincer la peau de la mâchoire entre ses dents et la suçoter.

Un geignement de la part de Kay le rend complètement fou. Fou d'amour pour lui, encore et toujours plus. N'y a-t-il donc aucune limite à ce que Red ressent pour cet homme ?

Jugeant certainement ils ont attendus assez longtemps, le Roi, mord amoureusement la peau de son cou, assez pour le faire se tendre un peu plus. Sans plus vouloir s'arrêter, les amples mouvements de hanche reprennent ; d'abord par petits à coups puis de plus en plus langoureusement. Le mage ne semble plus pouvoir se contenir et renverse le loup sur le dos pour le posséder un peu plus fort, un peu plus vite encore.
Et puis la sensation que son loup à voulu retarder embrase à nouveau leurs reins, le basculement de leurs corps devient anarchique, primaire et les cris qu'ils ne retiennent plus sont presque animals. Leurs halètements emplissent la pièce et se mêlent ensemble, s'imbriquent parfaitement, comme s'ils ne faisaient réellement plus qu'un. Rien ne compte plus à cet instant que l'extase qui grimpe en flèche, les emporte toujours plus haut avant que le point de non retour ne soit atteint. D'un coup, le temps s'arrête, tout est figé, contracté, les souffles se coupent.

Quand la petite mort les emporte, tous leurs membres se crispent et ils s'accrochent à l'autre de manière désespérée, incontrôlée mais rien n'est meilleur que cette impression de le faire plus qu'un le temps d'une seconde d'éternité.

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