Spécial Seamus Noël

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Seamus Finnigan:

Tu pensais que tu allais passer Noël avec Seamus et ses parents mais la veille Seamus t'avouas, un peu embarrassé:

"Je ne te l'ai pas dit tout de suite parce que j'avais peur que tu stresses mais nous allons passer le réveillon avec toute ma famille. Et par toute, je veux dire mes grands-parents,mes tantes, mes cousins..."

Tu restas éberluée, un instant. Tu allais rencontrer toute sa famille?! Tu allais forcément te sentir de trop, ils seraient entre eux et tu serais là comme une cruche, tel un poisson hors de l'eau...

"Combien sera-t-on?" t'inquiétas-tu. "Et où est-ce que ce sera?

-Dans un chalet qu'une de mes tantes a réservé à une demie-journée d'ici, on part demain matin on dormira là-bas et on sera une... cinquantaine..."

Il appréhendait ta réaction, c'était écrit sur son visage et il avait raison car tu explosas:

"Mais Seamus comment diable suis-je censée gérer ça? Nous étions supposés être quatre et nous voilà plus du décuple! Je ne vais jamais y arriver! Que vont-ils tous penser demoi? Moi la copine qui s'incruste à la soirée en famille! Oh non...Je vais faire mauvaise impression c'est sûr."

Seamus te prit par les épaules et ordonna d'une voix ferme:

"Calme-toi chérie ça ne sert strictement à rien de paniquer.

-Ce n'est pas une question d'utilité, répliquas-tu avec colère. Tu aurais dû me prévenir! Maintenant c'est pire que si tu me l'avais annoncé il y a un mois!"

Soudain Seamus te prit dans ses bras et te murmura àl'oreille d'une voix apaisante tout en te caressant les cheveux:

"Écoute-moi bien Y/N tout va bien se passer j'en suis convaincu. Tu es une fille gentille, sympathique je ne vois pas pourquoi ça se passerait mal d'accord? Maintenant arrête, personne ne va se dire que tu ''t'incrustes'' comme tu dis, les histoires d'adolescents n'ont pas leur place dans une réunion familiale. "

Peu à peu ses paroles, sa voix douce te calmèrent et tu te laissas aller dans ses bras, humant son parfum. Seamus connaissait ta sensibilité et si au départ il ne savait comment réagir il s'était armé d'une grande patience et petit à petit avait appris à gérer tes élans de colère puis de larmes. Vous restèrent ainsi quelques minutes à vous étreindre puis Seamus déclara:

"Allons faire nos valises."

Tu opinas du chef et obéis. Tu n'avais pas le choix de toute façon... Cette nuit là fut une des plus désagréables que tu eus jamais passé. Tu rencontras beaucoup de difficultés à t'endormir, mille et un scénarios se déroulaient dans ta tête et à chaque fois sa famille te détestait ou te méprisait; même dans tes rêves ses cousins te poursuivirent en t'insultant de tous les noms d'oiseaux... Pendant tout le trajet en voiture, Seamus ne cessa de te parler. Il voulait te rassurer, t'empêcher de trop penser aux événements qui allaient suivre, il savait que tu ne ferais que t'angoisser un peu plus à chaque fois. Il ne brûlait que de fermer les yeux et de s'endormir tu le voyais bien mais pour toi il renonçait à faire une sieste, s'il te laissait ne serait-ce qu'une heure il avait parfaitement conscience que tu ne ferais qu angoisser un peu plus dans ton coin. Vous arrivèrent au beau milieu de l'après-midi, et tu constatas avec soulagement que toute sa famille était partie skier. Vous montâtes vos affaires dans votre chambre mais à peine passas-tu le seuil, qu'une fatigue inouïe. Ainsi tu t'étendis sur le lit double et en quelques secondes sombras dans un profond sommeil sans rêves.

Ce fut le pendule sonnant les coups de six heures du soir qui te tirèrent de ton assoupissement. Seamus t'avait rejointe,il avait un bras autour de ta taille, et le visage contre ton cou. À chaque expiration tu sentais son souffle caresser ta peau, sa poitrine se soulevait et retombait. Dans l'idée de réveiller doucement Seamus tu passas une main dans ses cheveux jais. Il émit un grognement et se serra un peu plus contre toi te faisant esquisser un sourire, il était tellement attendrissant. Tu l'aurais bien laissé dormir un peu plus car après tout c'était un repos mérité mais vous deviez vous préparer pour le réveillon et il vous restait moins d'une heure. Tu t'écartas de lui sans violence et il ne broncha pas.

"Seam' debout, il faut qu'on se prépare."

Il ne cilla même pas! Avec un soupir, tu caressas son visage,dans l'espoir qu'il finirait par se lever, en même temps tu le détaillas. Tous ses traits étaient détendus, ses paupières masquaient ses prunelles azurs, il avait les joues légèrement rougies, et les lèvres entrouvertes. Tu y déposas un baiser et tentas de nouveau:

"Seamus on a moins d'une heure pour se préparer."

Il ouvrit enfin les yeux, avec flegme:

"Je n'ai pas envie d'y aller, grommela-t-il en se relevant sur son séant.

-Si toi tu ne veux pas, imagine comment je me sens, répliquas-tu en l'imitant.

-Ne t'inquiète pas mon cœur tout ira bien, s'efforça-t-il de te rassurer."

Tu ne répondis pas et partis prendre une douche. Tu y serais resté plus longuement avec plaisir, savourant l'eau chaude coulant sur ta peau mais le temps pressait. Aussi en un temps record tu en sortis et revêtis la robe que tu avais emportée. Une robe rose claire, s'arrêtant mi-cuisses et à manches courtes. Naturellement tu avais un gilet noir court pour te couvrir mais espérais tout de même que tu n'aurais pas froid. Tu aurais voulu acheter une autre robe, mais tes parents ne roulaient pas sur l'or et tu ne voulais pas les ennuyer avec cela. Seamus avait revêtu un costume cravate et siffla en t'apercevant:

"Et bien, tu t'es faite toute belle."

En plus de ta robe, tu avais mis du fard à paupière doré, du mascara et des talons, tes cheveux étaient rassemblés en un chignon mais quelques mèches rebelles tombaient, te donnant un air plus relâché. Tu fis face au miroir et Seamus glissa ses bras autour deta taille tout en te murmurant:

"Tu n'as vraiment pas de quoi avoir peur, tu es magnifique et nous sommes tellement nombreux que tu ne serais même pas le centre de l'attention.

-Heureusement! Je dois tout de même avouer que ce costume te va très bien."

Seamus déposa un baiser sur ta joue et jeta un coup d'œil à sa montre. Il était temps d'y aller.

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