Chapitre quinzième

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La taxi s'arrête devant l'hôpital, et je ne réfléchis plus lorsque je claque la portière et déboule dans la salle d'attente, essoufflée. Les patients me décrochent des regards surpris et interrogateurs, mais je ne prends pas le temps de m'arrêter pour les observer, courant à moitié vers l'accueil. La secrétaire est occupée, mais elle suspend son activité pour découvrir mon air effaré, et semble comprendre que je n'ai pas le temps de bavarder.

- Madame, j'ai besoin de savoir où se trouve madame Danbourg, Elizabeth Danbourg.

Elle ne semble pas réagir et continue à me fixer comme si elle attendait quelque chose de ma part, un sourcil relevé et son crayon tournant entre ses doigts.

- S'il vous plaît, c'est ma mère, j'ai besoin de la voir.

Je suis prête à fondre en larmes lorsque finalement, elle commence à chercher dans ses papiers, faisant patienter les autres clients qui commencent à broncher.

- Chambre 507, troisième étage, secteur privé.

- Merci.

Je reprend ma course en bousculant le monde, je ne fais pas attention à ce que je fais et je trébuche dans l'escalier, m'accrochant à la rampe brune et reprenant mon souffle. Finalement, j'arrive au troisième étage et je me stoppe au bout du couloir.

J'avance en marchant, cherchant le numéro de chambre parmi les nombreuses portes encerclant le couloir. Les néons grésillent au plafond, et étalent leurs lumière puissante et blanche sur les murs écaillé. Le sol en PVC glisse un peu, et je peux apercevoir mon reflet flouté dans les carreaux propre.

Je ne ressemble à rien. Je suis déformée, et mon sac à dos pend dans mon dos, mon sweater gris s'accrochant mollement à mes épaules. Mes cheveux sont en batailles, et mon visage est si rouge qu'il semble prêt à exploser.

J'arrive finalement face à la porte rouge. 

507.

Je suis seule, aucun médecin, aucune infirmière, personne n'est présent. Je pose ma main sur la poignée froide, et baisse la clenche pour pénétrer dans la pièce.

Une odeur de morphine et de mercurochrome vient flatter mes narines. Mon père appelait ça l'odeur "d'avant mort" lorsque j'étais enfant. Je m'approche doucement du lit à barreaux pour découvrir ma mère couvert par une fine blouse bleue, ses cheveux blonds attachés dans son dos, les yeux clos. Son buste se soulève et se rabaisse lentement. Elle respire, c'est un bon point.

Pleins de petits tuyaux passent dans son nez et dans sa bouche, et une machine contrôle son pouls, faisant des petits bips particulièrement angoissant. Je m'assoit sur une petite chaise en plastique, à ses cotés et prends sa mains. Elle à la peau diaphane, si tirée que l'on aperçoit clairement les os saillants de sa mâchoire. Des veines bleues transparaissent sous son épiderme blanc, comme des petites rivières. Ses lèves sont presque violettes, dépourvues de vie.

Quelqu'un entre dans la pièce, et je me retourne vers l'étranger, qui se veut être un médecin venu prendre des nouvelles, sûrement après avoir été alerter par la secrétaire. Il porte un stéthoscope à son cou et une blouse blanche décoré du logo de l'hôpital. Des lunettes carrées ornent son visage, et ses cheveux poivre et sels sont relevé sur son crane clair. 

- Vous devez être mademoiselle Danbourg je suppose ?

J'hoche lentement la tête.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Il me sourit gentiment, et prend une chaise qu'il place à coté de la mienne. Son regard semble plein de pitié alors qu'il croise ses mains sur ses genoux.

- C'est un jeune homme qui n'a pas voulu dévoiler son nom qui nous à appelé. Il été paniqué, et il nous à dit d'aller voir chez ta mère. Je ne vais pas te faire un dessin et amplifier ton mal, mais nous l'avons retrouvé avec plusieurs contusions graves.

Il souffle légèrement et baisse les yeux. Ma vision commence déjà à se troubler, et les larmes s'apprêtent à couler sur mes joues lorsqu'il reprend son explication.

- Le temps qu'on te préviennes, nous avons pu faire quelques radios et analyses. Ta mère se trouve dans un état comateux grave, suite à un traumatisme crânien sévère et à une perte de sang importante au niveau neurologique. Nous ne pouvons pas te dire quand elle se réveillera ni si elle en sera capable, mais je peux t'annoncer à mon plus grand regret, que si elle parvient à sortir de son comas, les séquelles seront graves.

Le médecin pince ses lèvres et frotte nerveusement ses mains. Je le fixe, je ne sais que dire. J'ai la tête lourde, et mes paupières papillonnent tandis que les larmes glissent silencieusement sur mon visage. Je baisse la tête et les gouttes s'écrasent sur mes doigts. Mes cheveux viennent cachés mon visage, et je renifle doucement.

Une main réconfortante vient se poser sur mon épaule, et je relève la tête pour observer l'homme qui m'accorde un regard compatissant.

- Nous allons faire au mieux, Tempérance. Je te le promet.

Après m'avoir expliquer que je pouvais rester ici quelques jours et qu'une chambre de bonne était à ma disposition sur l'étage, il quitte la pièce, et me laisse seule avoir cette odeur « d'avant mort » qui me fait tourner la tête.  

-

Samedi 28 Novembre 2015.

Bon, ce chapitre n'est pas top, mais fondamental. J'ai beaucoup de mal à écrire en ce moment, car j'ai pas mal d'examen et je suis stressée. Mais je fais au mieux pour maintenir l'action et la régularité des chapitres. 

Nous avons dépassées les deux milles vues cette semaines. Je vous en suis très reconnaissante. 

Clémence gcn. 

Suite prévue le Samedi 5 Décembre 2015





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