Chapitre 24

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"Pardonne-moi"

Remus sourit à sa filleule, en riant silencieusement. Il crut voir de la joie passer sur le visage de Sirius, mais Pettigrow interrompit la conversation, protestant. Il était tombé à genoux, comme s'il était désormais condamné à mort. Il s'avançait en trainant les genoux au sol, les mains jointes devant lui, comme s'il priait.

-Sirius... C'est moi... C'est Peter... Ton ami... tu ne vas quand même pas...

Black fit mine de lui donner un coup de pied et Peter se recroquevilla.

-Ma robe est suffisamment sale, ne la touche pas en plus !
-Remus ! couina Pettigrow en se tournant vers Lupin. Tu ne vas pas croire tout ça... Sirius te l'aurait dit s'ils avaient changé de Gardien du Secret..
-Il ne me l'aurait pas dit s'il avait pensé que c'était moi, l'espion, fit remarquer Lupin. C'est bien pour cette raison que tu ne m'as rien dit, Sirius ? demanda-t-il.
-Pardonne-moi, répondit Black.
-Bien sûr, Patmol, mon vieil ami, dit Lupin qui était en train de relever ses manches. Et toi, tu me pardonnes d'avoir cru que c'était toi, l'espion ?
-Évidemment, répondit Black.

Et l'ombre d'un sourire passa sur son visage. Lui aussi releva ses manches.

-On le tue ensemble ? dit-il.
-Oui, dit sombrement Lupin.

Violette leva les yeux au ciel, il avait l'air de discuter du prochain pique-nique qu'ils allaient faire. Elle souffla. Tout était finit. Tout serait bientôt finit. Mais... ne fallait-il pas que Peter reste en vie, pour que tout cela prenne fin ?

-Non... Vous n'allez pas faire ça... haleta Pettigrow. Il se traîna alors vers Ron. Ron, est-ce que je ne t'ai pas été fidèle ? N'ai-je pas été un bon compagnon ? Tu ne vas pas les laisser me tuer, Ron... Tu es de mon côté, n'est-ce pas ? Mais Ron contemplait Pettigrow avec répulsion.

-Quand je pense que je t'ai laissé dormir dans mon lit !
-Gentil garçon... gentil maître... gémit Pettigrow en rampant vers Ron. Tu ne vas pas les laisser faire... J'étais ton rat... Un animal fidèle...
-Si tu étais meilleur sous l'aspect d'un rat que sous celui d'un homme, il n'y a pas de quoi être fier, Peter, dit Black d'une voix dure.

Ron, que la douleur rendait de plus en plus pâle, ramena sa jambe cassée contre lui pour la tenir hors d'atteinte de Pettigrow. Celui-ci, toujours à genoux, se traîna alors vers Hermione et saisit le bas de sa robe.

-Douce jeune fille... brillante élève... tu ne vas pas les laisser me... Aide-moi...

Hermione arracha sa robe des mains de Pettigrow et recula contre le mur, l'air horrifié. Pettigrow se traina, tremblotant, jusqu'à la porte pour faire face à Violette, qui soupira en inclinant la tête sur le côté.

-Violette... J'ai connu ta mère, elle, elle m'aurait pardonnée... elle n'aurait pas laissé Sirius me...
-Ne t'avise pas de lui parler de sa mère. Grogna Sirius jetant un regard menaçant à Pettigrow.
-Et je crois que tu nous as espionné assez longtemps pour savoir que je frappe plutôt fort, alors va bavez ailleurs, merci bien. Ajouta Violette en se collant contre la porte.

Pettigrow ne perdit pas espoir et se tourna vers Harry, sa dernière chance.

-Harry... Harry... Tu ressembles tellement à ton père... Tu es son portrait...
-COMMENT OSES-TU T'ADRESSER À HARRY ? rugit Black. COMMENT OSES-TU LE REGARDER EN FACE ? COMMENT OSES-TU PARLER DE JAMES DEVANT LUI ?
-Harry, murmura Pettigrow en se traînant vers lui les mains tendues. Harry, James n'aurait pas voulu qu'on me tue. James aurait compris, Harry. Il aurait eu pitié de moi.

Sirius et Remus attrapèrent Pettigrow par les épaules et le rejetèrent en arrière. Il retomba sur le sol, les yeux levés vers ses deux anciens amis, le visage emplit de terreur.

-Tu as livré Lily et James à Voldemort, dit Black, qui tremblait aussi. Tu oserais le nier ?

Pettigrow fondit en larmes, et Violette et Harry ne purent réprimer une grimace. C'était un spectacle répugnant : il ressemblait à un gros bébé chauve qui se tortillait par terre.

-Sirius, Sirius, pleurnicha-t-il, que pouvais-je faire ? Le Seigneur des Ténèbres... Tu ne te rends pas compte... Il possède des armes dont tu n'as pas idée... J'avais peur, Sirius, je n'ai jamais été courageux comme toi, ou comme Remus et James. Je ne voulais pas ça... Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom m'a forcé à...
-NE MENS PAS ! hurla Black. TU L'AS RENSEIGNÉ PENDANT TOUTE UNE ANNÉE AVANT QUE LILY ET JAMES NE MEURENT ! TU ÉTAIS SON ESPION !
-Il... il ralliait tout le monde ! bredouilla Pettigrow. Qu'avait-on à gagner en s'opposant à lui ?
-Qu'avait-on à gagner en combattant le sorcier le plus maléfique qui ait jamais existé ? dit Black, animé d'une terrible fureur. On avait à gagner des vies innocentes, Peter !
-Tu ne comprends pas ! gémit Pettigrow. Il m'aurait tué !
-ALORS, TU AURAIS DÛ MOURIR PLUTÔT QUE TRAHIR TES AMIS, MOURIR COMME NOUS SERIONS MORTS POUR TOI S'IL L'AVAIT FALLU !

Remus et Sirius se tenaient côte à côte, comme il l'avaient de nombreuses fois étés, leurs baguettes magiques pointés vers Peter.

-Tu aurais dû comprendre, dit Lupin d'une voix paisible, que si Voldemort ne te tuait pas, c'est nous qui le ferions. Adieu, Peter.

Hermione se tourna vers le mur et prit son visage entre ses mains, alors que Violette détournait également le regard, peu désireuse de voir son parrain et son père qu'elle n'avait pas vu depuis des années tuer un homme.

-NON ! cria Harry.

Harry se mit face aux baguettes de Sirius et Remus, devant Pettigrow, sous les yeux ronds comme des soucoupes de Violette.

-Vous ne pouvez pas le tuer, dit-il, la respiration précipitée. Vous ne pouvez pas !
-Harry, c'est à cause de cette vermine que tu n'as plus de parents, gronda Black. Ce lamentable détritus t'aurait même tué, toi aussi, sans le moindre scrupule. Tu l'as entendu. Sa répugnante petite personne avait beaucoup plus de valeur à ses yeux que toute ta famille.
-Mais Harry a raison, s'il meurt, il n'y a plus aucune preuve que tu es innocent. Termina Violette en soupirant.
-C'est quand même à cause de lui que tu as passé 7 ans à Rosenburn Violette ! S'exclama Remus en levant les bras au ciel.
-Quoi ?! S'exclama à son tour Sirius, venant visiblement d'apprendre la nouvelle.

Violette lança un regard noir à Remus, alors que Ron derrière ouvrait de grands yeux.

-Tu es allée à Rosenburn ?!
-Qu'est-ce que c'est ? Demanda Harry.
-On pourrait parler de ma vie passionnante plus tard, s'il vous plait ? Pour le moment c'est peut-être mieux de se concentrer sur le sort de Pettigrow ?

Harry acquiesça, et se tourna de nouveau vers Sirius et Remus.

-Il faut l'amener au château. Nous le livrerons aux Détraqueurs. Il ira à Azkaban... ne le tuez pas...
-Harry ! balbutia Pettigrow en lui serrant les genoux. Merci... C'est plus que je ne mérite... Merci...
-Lâchez-moi, lança Harry qui se dégagea de l'étreinte de Pettigrow avec une grimace de dégoût. Je ne fais pas ça pour vous. Je le fais parce que je pense que mon père n'aurait pas voulu que ses meilleurs amis se transforment en tueurs... simplement à cause de vous.

Tout le monde resta immobile et silencieux, sauf Pettigrow, dont on entendait la respiration sifflante. Black et Lupin échangèrent un regard. Puis, d'un même mouvement, ils abaissèrent leurs baguettes.

-Tu es la seule personne qui ait le droit de décider, Harry, dit Black. Mais pense... pense à ce qu'il a fait...
-Il ira à Azkaban, répéta Harry. Si quelqu'un mérite d'être enfermé là-bas, c'est bien lui...
-Très bien, dit Lupin. Écartez-vous, Harry. Harry hésita.
-Je vais simplement le ligoter, dit Lupin. Je vous promets que je ne lui ferai rien d'autre.

Harry s'écarta. De fines cordes jaillirent de la baguette de Lupin et, un instant plus tard, Pettigrow se trémoussait sur le sol, ficelé et bâillonné.

-Mais si jamais tu te transformes en rat, Peter, grogna Black, sa propre baguette pointée sur Pettigrow, cette fois, nous te tuerons. Tu es d'accord, Harry ?

Harry regarda la pitoyable silhouette qui gigotait sur le plancher et approuva d'un signe de tête en s'assurant que Pettigrow l'avait vu.

-Très bien, dit Lupin. Ron, je ne peux pas soigner les fractures aussi bien que Madame Pomfresh, alors, le mieux, c'est que nous vous mettions une attelle en attendant de pouvoir vous emmener à l'infirmerie.

Il se pencha sur Ron, tapota sa jambe d'un coup de baguette magique et murmura : « Ferula ». Aussitôt, des bandages s'enroulèrent autour de la jambe de Ron en la fixant étroitement à une attelle. Ron posa prudemment sa jambe par terre et ne sembla ressentir aucune douleur.

-C'est beaucoup mieux comme ça, dit-il. Merci.
-Si Violette avait appris ses sortilèges correctement... Commença Lupin avec un demi sourire, alors que la brune faisait mine d'être offensée.
-C'est des sortilèges de guérisons, donc, ils me servent à rien !
-Eh bien tu viens d'avoir la preuve qu'ils peuvent servir !
-Une seconde, c'est pas ma faute si Ronald est le moins doué au monde !
-Et le professeur Rogue ? Les coupa Hermione d'une petite voix.
-Il n'a rien de grave, dit Lupin qui se pencha pour lui prendre le pouls. Vous avez simplement fait preuve d'un peu trop d'enthousiasme. Toujours inconscient. Il vaut peut-être mieux ne pas le ranimer avant d'être revenu au château. On va l'emmener comme ça...
-Mobilicorpus, murmura-t-il.

Rogue se mit à flotter à quelques centimètres du sol, pendant que Remus reprenait la cape d'invisibilité pour la mettre dans sa poche.

-Il faudrait que deux d'entre nous s'enchaînent à cette chose, dit Black en touchant Pettigrow du bout du pied. Par mesure de précaution.
-Moi, dit Lupin.
-Et moi aussi, ajouta Ron d'un ton féroce.
-Ne soit pas stupide Ron, je vais le faire. Lui dit Violette en souriant au roux, qui boitait à côté d'elle.
-Mais c'était mon rat... J'aurais dû...
-Tu n'aurais rien pu deviner et tu peines à tenir debout, laisse-moi faire.

D'un simple geste, Sirius fit apparaitre deux paires de menottes, et Pettigrow se retrouva enchaîné, debout, entre Remus et Violette.


Saluuut ! D'abord, je suis désolééééée pour l'attente, les cours sont assez intensifs, j'ai eu du mal à écrire mon chapitre...
J'espère que ce chapitre vous a plut, personnellement
j'aime beaucoup écrire les petits moments de complicités
entre Remus et Violette ^^
Pour vous faire patienter, je vous tease un peu le prochain
chapitre qui aura un petit flashback sur l'enfance de Violette !
Merci encore pour vos retour sur mes chapitres, ça me fait vraiment extrêmement plaisir,
je vous adore et je suis ravie de voir que cette histoire vous plait ^^

Ju'

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