Chapitre 4

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"Qu'est-ce qu'on fait tous plantés là ?"

Les passages du livre que j'ai besoin de reprendre pour suivre les livres sont en italique et ne m'appartiennent pas

1993

Quelques semaines avaient passées depuis que Malefoy avait déclaré s'être fait "attaqué" par Buck, l'hippogriffe d'Hagrid. Violette était outrée par le comportement du Serpentard, et avait parfaitement vu qu'il ne faisait que joué la comédie, tout ça pour un bras cassé. Et dire qu'il se moquait d'Harry parce que celui-ci c'était évanouit dans le train...

La jeune Gryffondor passait le plus clair de son temps avec Peyton, les jumeaux, ou bien dans le bureau de Remus, simplement pour lui expliquer ce qui n'allait pas, rire, ou bien simplement discuter. Violette adorait passer du temps avec son parrain, et c'était réciproque.
Elle allait souvent le voir après le couvre feu, sans jamais se faire prendre, grâce à un objet tellement précieux qu'elle et les jumeaux avaient volés dans le bureau de Rusard lors de leurs première année. La carte du Maraudeur. Oh, évidemment, Violett savait parfaitement d'où elle venait, grâce à Remus, mais elle ne lui avait jamais dit que c'était elle qui l'avait, elle était persuadée que l'ancien Maraudeur se mettrait en colère.
Récemment, Remus avait promis à Violette de lui raconter comment se passaient les cours de défenses contre les forces du mal avec Harry, il était persuadé qu'il ferrait des merveilles. Même si elle ne voulait pas parler à Harry, Violette continuait de prendre de ses nouvelles, au près de Remus, des jumeaux, ou même tout simplement grâce aux rumeurs qui circulaient facilement dans le château.

Le jour d'Halloween, les élèves sortaient du château pour aller à Pré au lard, les troisièmes années, qui y allaient pour la première fois, étaient en effervescence. Quant à Violette et Peyton, elles avaient besoin de faire quelques achats chez Zonko et Honey ducks, qui étaient leurs magasins préférés. En revenant, Violette, qui avait acheté des tonnes de chocolat pour son parrain, se mit directement en route pour son bureau. Elle rentra sans prévenir et se retrouva nez à nez avec Harry, qui lui était sur le point de partir.

-Désolée, je repasserais plus tard Remus ! Dit la brune en repartant vers le couloir.
-Tu n'es pas censée être dans ta salle commune ? Lui demanda Remus alors que Harry prenait son sac.
-Peut-être. Dit-elle sur un ton qui avait manqué à Harry. Mais, je t'ai ramené du chocolat ! S'exclama t-elle en mettant une tablette sous le nez son parrain, sous le regard interrogatif et confus d'Harry, qui ne comprenait pas pourquoi Violette était si familière avec le professeur de défenses contre les forces du mal.

Remus lui sourit en prenant la tablette, et conseilla aux deux élèves de repartir avant que Rusard ne les remarque dans un couloir.
Harry et Violette se mirent alors en chemin vers leur salle commune, plus silencieux que jamais.

-Tu... tu connais Lupin ? Demanda Harry en essayant de briser le silence.
-Tu veux dire en dehors des heures de cours ? Oui. Lui répondit Violette d'une voix trainante.
-Comment ça ?
-Je crois que ça serait un peu long à expliquer et très compliqué à comprendre, mais pour faire simple, c'est mon tuteur légal. Mon père a pas vraiment eu l'occasion de s'occuper de moi.
-Mais... Et ta mère ? Demanda Harry en se rendant compte qu'il ne savait absolument rien de la vie ou du passé de Violette en dehors de Poudlard.
-Tuée par des Mangemorts. Répondit simplement Violette. J'avais un an.
-Oh...

Harry était surpris par la révélation de la brune, elle savait tout de tout le monde, mais il se rendait compte que personne ne savait vraiment grand chose sur elle. Il voulut demander à Violette comment son père s'était retrouvé Mangemort alors que sa mère avait été une de leur victime, mais il ne trouva pas la bonne formulation, et lorsqu'il se décida à parler, ce fut Violette qui prit la parole.

-Mais c'est pas vrai, qu'est-ce qui se passe, encore ?! S'exclama-t-elle.

Une foule de Gryffondor se trouvaient devant le tableau de la grosse dame, murmurant les dernières nouvelles. Violette joua des coudes pour se frayer un passage, elle vit que Dumbledore était la aussi, mais s'arrêta quand elle vit Olivier.

-Qu'est-ce qu'on fait tous plantés là ? Lui demanda-t-elle.
-J'en ai aucune idée, mais la grosse dame a disparut.

Dumbledore jeta un rapide coup d'œil à la toile détruite et se tourna, le regard sombre, vers les professeurs McGonagall, Lupin et Rogue qui accouraient.

-Il faut absolument la retrouver, dit Dumbledore. Professeur McGonagall, s'il vous plaît, allez tout de suite prévenir Rusard et dites-lui de chercher la grosse dame dans toutes les peintures du château.
-Vous aurez de la chance si vous la trouvez ! lança une petite voix criarde.

C'était Peeves, l'esprit frappeur, qui flottait dans les airs au-dessus de la foule et semblait enchanté, comme chaque fois qu'il était témoin d'un quelconque malheur.

-Qu'est-ce que tu veux dire, Peeves ? interrogea Dumbledore d'une voix calme.

Le sourire de Peeves s'effaça. Il n'osait pas se moquer de Dumbledore et s'adressa à lui d'un ton mielleux tout aussi insupportable que son caquètement habituel.

-Elle a honte, Monsieur le Grand Directeur. Elle ne veut pas qu'on la voie. Elle est dans un état épouvantable. Je l'ai vue courir dans le paysage du troisième étage en se cachant derrière les arbres. Elle pleurait toutes les larmes de son gros corps, dit-il d'un ton joyeux. La pauvre... ajouta-t-il sans conviction.
-Elle a dit qui avait fait ça ? demanda Dumbledore.
-Oh, oui, Monsieur le Chef des professeurs, répondit Peeves avec l'expression de quelqu'un qui s'apprête à jeter une grosse bombe. Il est devenu fou furieux quand elle a refusé de le laisser entrer.

Peeves fit une cabriole et sourit à Dumbledore en le regardant entre ses propres jambes. Puis, après un instant de silence, il ajouta:

-Quel sale caractère il a, ce Sirius Black !

Violette ferma les yeux en soupirant, et alors que les élèves s'agitaient, Aiden Malkin poussa la brune en arrière, et elle heurta vers Olivier sans s'y attendre. Dans le brouhaha de la scène, le jeune capitaine la rattrapa par la taille pour ne pas qu'elle tombe.
-Tout ça c'est de la faute de ton père ! S'exclama-t-il.
-Ferme la Malkin. Lui répondit Olivier en voyant que Violette était sur le point d'étrangler Aiden.
-Tu la défends ? Vraiment ? Te fais pas d'idées, Black, ça c'est juste parce que t'es mignonne, mais quand t'auras ton nom sur l'une des cellules d'Azkaban, même ça, ça te sauvera pas.
Violette sera les poings et se retint de le frapper, entre tous les élèves et les professeurs qui les entouraient ça ne servirait à rien. Peyton les rejoint et attrapa le bras de Violette.
-Malkin, le seul crime que Violette pourrait commettre c'est le tien, et personne ne l'enverrait à Azkaban pour ça, elle recevrait l'ordre de Merlin. Par ailleurs, Olivier la défend parce qu'il est capable de réfléchir, contrairement à toi.
Malkin allait répliquer, mais le professeur Dumbledore renvoya les élèves de Gryffondor dans la Grande Salle où ils furent rejoints dix minutes plus tard par ceux de Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard, qui semblaient complètement désorientés.
— Les professeurs et moi-même devons fouiller systématiquement le château, annonça Dumbledore tandis que les professeurs McGonagall et Flitwick fermaient toutes les portes qui donnaient accès à la Grande Salle. Je crains que, pour votre propre sécurité, il soit nécessaire que vous passiez la nuit ici. Je demande aux préfets de monter la garde aux portes de la Grande Salle et je confie au préfet et à la préfète-en-chef le soin d'organiser les choses. Tout incident devra m'être immédiatement signalé, ajouta-t-il en s'adressant à Percy qui paraissait gonflé d'orgueil et d'importance. Vous demanderez à l'un des fantômes de me transmettre un message en cas de besoin.
Le professeur Dumbledore s'apprêtait à quitter la Grande Salle, mais il se ravisa soudain.
— J'oubliais, dit-il, vous allez avoir besoin de...
Il fit un geste négligent avec sa baguette magique et aussitôt, les longues tables s'envolèrent pour s'aligner contre les murs. Un autre coup de baguette et le sol se couvrit de centaines de gros sacs de couchage moelleux, d'une couleur violette.
— Dormez bien, dit le professeur Dumbledore en refermant la porte derrière lui.
Un grand brouhaha s'éleva immédiatement dans la Grande Salle. Les Gryffondor étaient en train de raconter ce qui s'était passé aux élèves des autres maisons.
— Tout le monde dans les sacs de couchage ! cria Percy. Fini les bavardages ! Extinction des feux dans dix minutes !
Violette soupira à nouveau.
-C'est moi où il est devenu insupportable depuis qu'il est préfet en chef ? Dit elle en prenant un sac de couchage.
-En fait il a toujours été insupportable ! Il est juste pire cette année. Dirent en cœur les jumeaux.
-Sympa, c'est quand même votre frère hein ! Leur fit remarquer Peyton en riant.
-Non, ils ont raison, je suis dans le même dortoir que lui, c'est... compliqué. Ajouta Olivier.
Le groupe se mit dans les sacs de couchage, afin que Percy arrête de hurler.
Violette ne s'endormi pas tout de suite, et préféra écouter ce que Dumbledore, Percy et Rogue disaient. Apparemment, Sirius Black n'avait toujours pas été vu dans le château, même si celui-ci avait été entièrement fouillé. Puis elle entendit Rogue parler d'un possible complice, et elle se doutait bien que quand il disait « complice », il parlait de Remus et d'elle même. Dumbledore nia cette possibilité, et après une rapide discussion sur les detraqueurs, chacun retourna à son activité. Violette se retourna vers Peyton, qui dormait déjà, puis soupira en se demandant pendant combien de temps encore son père resterait introuvable.

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