Chapitre 6

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"Tu lis dans mes pensées George !"


Les Gryffondors avaient bel et bien perdu le match. Et pendant que Harry reprenait doucement connaissance à l'infirmerie, Olivier trainait dans les douches des vestiaires, essayant d'oublier la défaite. Violette trainait avec Peyton dans les gradins du terrains, et attendait que les jumeaux Weasley reviennent avec des nouvelles d'Harry.
Les deux Gryffondors finirent par arriver, captant l'attention de Violette.

-Alors ? Demanda la jeune fille en se relevant.
-Il va bien, détends toi. Commença George.
-Même s'il est dégoûté pour le match et son balai... Finit Fred.

Violette hocha la tête doucement, soulagée.

-Je comprends toujours pas pourquoi t'es pas allée à le voir à l'infirmerie comme tout le monde ! S'exclama Peyton en haussant les épaules.
-Parce que j'ai pas envie de lui parler, c'est si compliqué que ça à comprendre ?
-Oui ? Répondirent les jumeaux.
-Pourtant c'est simple. J'ai pas envie qu'on me pose des questions sur mon père, et puis Harry me regarde bizarrement depuis que... Depuis que mon père c'est évadé. J'ai horreur de ça.
-Peut-être qu'il te regarde bizarrement parce que tu lui parles plus ? Suggéra Peyton.
-Ou alors c'est parce que mon père est un évadé d'Azkaban ?
-T'es fatigante.
-Merci, ça me va droit au coeur, Peyton.
-Vous n'êtes pas avec Harry ? Demanda une voix derrière eux.

Le petit groupe se retourna pour voir Olivier. Violette fourra ses mains dans les poches de sa veste en rejetant la tête en arrière.

-Dis moi que tu vas pas t'y mettre, toi aussi... Marmonna-t-elle.
-Il s'est réveillé y'a pas longtemps. Expliqua George.
-Son balai est inutilisable... Harry est dégoûté...
-Comment vous allez faire pour les prochains match ?
-Harry prendra un de ceux de l'école, le temps qu'il puisse en avoir un nouveau... Soupira Oliver en pensant à la vitesse que l'équipe allait perdre.
-Bon, on dirait qu'il va pleuvoir, on va peut-être rentrer Fred ?
-Tu lis dans mes pensées George !

Violette acquiesça, mais dit à ses amis qu'elle allait rester encore un peu. En réalité, Violette aurait aimé être seule sur les gradins, elle espérait que maintenant que tous les élèves étaient partis, son père allait réapparaître. Elle s'assit contre la barrière, alors que Fred et George partaient au loin, fixant la dernière rangée avec espoir, les yeux dans le vide.

-Violette ? T'es sûre que ça va ? Lui demanda Olivier.
-Quoi ? Oui, bien sûr que oui... Marmonna la jeune fille.
-Vio' je crois que je vais rentrer, c'est le déluge là... Tu viens ? Demanda Peyton.
-Je crois que je vais rester ici encore un peu, j'ai besoin de réfléchir...
-Ok, on se voit plus tard ! S'exclama Peyton en courant vers le châteaux.
Violette sourit à sa meilleure amie et reporta son attention sur les gradins, tout en faisant rouler son pendentif en forme d'Occamy entre ses doigts.
-Est-ce que je peux rester ? Demanda Olivier.

La brune releva la tête et sourit au capitaine de l'équipe avant de hocher la tête. Ça ne la dérangeait pas vraiment qu'il reste, étrangement.

-Tu es sûre que tout va bien ? Insista Olivier.
-Pourquoi tu me demandes ça ?
-Parce que. D'habitude tu es toujours entrain de préparer quelque chose, tu as toujours le sourire ou une connerie à dire, et là... Je sais pas, t'as l'air triste. Sans parler du fait que tu évites Harry comme la peste.
-Ouais... C'est vrai que j'ai pas été la plus heureuse du monde ces derniers temps. Je veux dire, t'as lu les journaux, non ? C'est pas la meilleure expérience de ma vie. Tout le monde qui me dévisage... L'un de mes meilleures amis refuse de me parler à cause de ça. Et Harry... Disons que nos vies sont étroitement liées. C'est compliqué. Expliqua Violette.
-Je vois ça, oui. On devrait rentrer, Peyton avait raison, c'est le déluge ! Dit Olivier en se levant.
-Je pensais pas que le grand capitaine de Gryffondor aurait peur d'un peu de pluie ! Se moqua Violette, en attrapant tout de même la main qu'Olivier lui tendait pour qu'elle se lève.

1981

Remus bataillait toujours pour avoir la garde de sa filleule, mais Bellatrix et les Malfoy n'étaient pas d'accord et s'estimaient qu'ils avaient tous les droits sur la fille de leur cousin. Andromeda avait pris le partit de Remus, elle ne voulait pas que la pauvre Violette subisse toutes les moeurs sang purs. Le seul compromis qui avait été trouvé avait donc été le foyer, et Violette avait été envoyé dans un orphelinat qui contenait un compartiment réservé aux enfants du monde magique, Rosenburn. Cette section avait ouvert ses portes avant la mort de Voldemort, suite au grandes pertes que le monde sorcier avait subit. Remus avait promis à sa filleule de lui envoyer le plus de lettres possible, et de tout faire pour qu'elle puisse revenir vivre avec lui le plus vite possible.

1993

-Et Harry n'a aucun moyen de réparer son balai ? Demanda Violette à Remus alors que ce dernier haussait les épaules.
-Il dit que non, c'est dommage, il est doué... J'imagine que James aurait piqué une crise si son balai avait eu un accrochage avec le saule cogneur...

Violette rit. Une semaine était passée depuis que Harry était tombé de son balai, Violette n'était pas allée le voir, mais elle avait été tenue au courant, notamment grâce aux jumeaux Weasley, Remus avait donné un cours à la classe du Gryffondor plutôt dans la journée, et avait également pu prendre des nouvelles.

-Aller, me force pas à poser la question... Souffla Violette en s'impatientant.
-Mais je ne vois pas de quoi tu parles...S'amusa Remus.
-Oh, s'il te plait !
Remus répondit par un simple haussement de sourcil, s'amusant de la situation.
-Très bien. Comment va Harry ? Soupira la brune.
-Oh, cette question ! Ça va à peu près, si ce n'est que les détraqueurs ont un très mauvais effet sur lui...
-J'ai vu ça oui.
-Oui, sauf que quand les détraqueurs s'approchent de lui il... Je sais pas si je devrais te dire ça...
-Remus, j'ai plus six ans !
-Il entend Lily.
-Lily ? Oh. Lily.

Violette comprit immédiatement qu'Harry entendait Lily mourrir en voyant l'expression que Remus avait. Remus avait appris à sa filleule à se défendre contre les gardien d'Azkaban pour une bonne raison : la jeune fille revoyait l'arrestation de son père chaque fois qu'elle en croisait un avant, et ça lui faisait faire des cauchemars pour au moins trois semaines après. Elle ne pouvait pas imaginer ce qu'Harry ressentait dans ces moment-là.

-Tu vas lui apprendre à combattre ces horreurs ?
-Bien sur que oui, je ne peux pas le laisser comme ça...

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