Chapitre 23

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Je sens une caresse sur ma joue et mon avant-bras.
- Réveille-toi, Sarah.
J'ouvre les yeux et regarde Derek. Il est décoiffé. Ça lui va tellement mieux que quand il est coiffé. Il est incroyablement sexy.
- Tu as cours, me rappelle-t-il.
Je grogne et mets un bras sur mes yeux.
- Je peux pas sécher ? S'il te plaîîîît...
- Non. C'est juste la deuxième journée.
Je me lève en soupirant.
- Je t'ai pas senti te coucher, hier.
- Tu dormais profondément.
Je lui souris et file à la douche. Quand je reviens, Derek est debout, en train de me préparer le petit déjeuner. Il porte un caleçon, c'est tout. Je souris et le remercie :
- Merci pour le petit déjeuner.
- De rien.
Je me penche et l'embrasse. Il pose ses mains sur mes hanches et souris tout contre mes lèvres.
- Pourquoi tu souris ?
- Je suis juste heureux.
- Ah oui ?
- Mmh. Grâce à toi.
- Pourtant je n'ai rien fait.
J'engloutis mes tartines de nutella en appelant mon cousin sur son portable :
- Salut Stiles. Tu crois que tu peux venir me chercher chez Derek ?
- Bien sûr cousine. Je suis là dans dix minutes. Je peux savoir ce que tu fous encore chez lui ?
- Hum... Je t'expliquerais dans la voiture. À toute cousin.
Je raccroche et soupire :
- Bon,  ben j'y vais.
Je me brosse les dents, mets mes Adidas blanches aux lacets dorés, embrasse Derek, prends mon sac et vais attendre Stiles juste devant le loft.

- Pardon ? Tu quoi ? Tu peux répéter ? S'étrangle Stiles.
- Je sors avec Derek.
- Oh putain...
- Y'a rien de dramatique.
Je lève les yeux au ciel.
- Bien sûr que si ! Je vais devoir me le coltiner en tant que beau-frère. Tu peux même pas imaginer la galère que c'est. Dis-moi que t'es pas enceinte. Des minis-Derek qui courent partout, non merci hein. C'est gentil.
- Stiles ! Je ne suis pas enceinte. T'es vraiment un cas désespéré.
J'enchaîne :
- Et alors avec Lydia ?
- Quoi Lydia ?
- Tu rigoles ? Je vois bien qu'elle te plaît. Ça avance ?
- Je sais pas trop. On dirait qu'elle a toujours Jackson en tête. Ça m'énerve, mais je la comprend, d'un côté. Il est tellement plus beau que moi.
- Tu déconnes ? Stiles, tu es mille fois mieux que lui. C'est une ordure. Il est égoïste, égocentrique, arrogant, orgueilleux... C'est un connard. Enfin d'après Lydia. Mais je la crois. Et puis je vois bien que tu lui plais aussi.
- C'est vrai ? Demande mon cousin avec espoir en garant sa Jeep devant le lycée.
- Ouais. Ça se voit dans son regard. Tu veux un conseil de fille ? Aujourd'hui, tu la prends à part et tu lui dis ce que tu ressens.
- Aujourd'hui ?
- Evidemment, aujourd'hui ! Plus tu attends, plus elle t'échappe.
Je sors de la voiture en même temps que lui et lui prends le bras :
- Tu peux le faire Stiles. Pourquoi tu aurais peur ? On a survécu à un Alpha diabolique, une chasseuse pouffiasse et un kanima dégueulasse. C'est pas une petite déclaration d'amour qui va te tuer.
Je fais signe à la bande pendant qu'il me répond :
- T'as raison. Je lui dirais à la pause de midi.
- Bah voilà ! Tu cois quand tu veux ?
On fait la bise à tout le monde et Liam me demande :
- Alors, avec Derek ?
- Ça va bien. Très bien, pour l'instant.
- Tu sors avec Derek ? S'étrangle Allison. Et tu nous l'as pas dit ?
- On est censées être meilleures amies Allison Kira toi et moi, réplique Lydia.
- Désolée les filles, c'est arrivé hier. Je vous promets !
Stiles n'arrête pas de regarder Lydia. Je lui chuchote à l'oreille :
- Vas-y. Dis-lui maintenant.
- Lydia, je peux te parler une seconde ? Demande-t-il.
- Bien sûr.
Ils partent tous les deux. Cinq minutes après, la cloche sonne, et la bande se dirige vers le premier cours : maths. Bon sang, je hais les maths. Stiles et Lydia ne sont toujours pas revenus. Dix minutes après m'être assise, je m'endors la tête dans les bras.

La cloche sonne, me réveillant. Tous les élèves commencent à ranger leurs affaires et je fais de même. Je me fige quand le prof se dirige vers moi :
- Bien dormi, mademoiselle Stilinski ?
J'hésite entre me moquer ou m'excuser.
- Oui, merci. Un oreiller n'aurait pas été de refus, par contre. Le bois, c'est un peu dur.
Seconde option. C'est plus drôle.
- Vous rattraperez le cours ce soir, en heure de colle.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu'il est interdit de dormir en cours. Mademoiselle Stilinski, si vous pensez être au-dessus du niveau de maths, je vous invite à rester chez vous. Mais ne dormez pas dans mon cours. Sur ce, je vous dis à ce soir.
- Fais chier, marmonné-je.
Le pire, c'est pas d'avoir une heure de colle. Non, le pire c'est que c'est exactement ce qu'aurais fait mon ancien-moi.
- Les jurons sont interdits, ajoute mon prof.
- Et moi je vous emmerde.
- Mademoiselle Stilinski, dans le bureau du directeur. Immédiatement.
Je souffle et me dirige donc vers le bureau du directeur.
La secrétaire me lance un regard froid  :
- Vous désirez ?
- Je dois me rendre chez le directeur.
- Pourquoi ?
- Vous êtes le directeur ?
- Non.
- Alors ça ne vous regarde pas.
- Patientez ici. J'avertis le directeur.
Deux minutes après, je pénètre dans le bureau.
- Mademoiselle... ?
- Stilinski, Monsieur.
- La sœur de Stiles ?
- Cousine.
- Fort bien. Asseyez-vous. Venons en au but : qu'avez-vous fait ?
- Le professeur ne vous l'a pas dit au téléphone ?
- Si, mais je veux vous l'entendre dire.
- Je lui ai dit : "Je vous emmerde." Il l'a mal pris et je me retrouve ici.
- Pensez-vous que c'est injuste de vous avoir envoyé ici ?
- Ben je sais pas. Moi j'aurais rigolé si un élève m'avait dit ça. Pour moi c'est pas juste.
- Donc vous niez avoir fait quelque chose de mal ?
- Oui, Monsieur.
- Mademoiselle Stilinski, je suis dans le regret de vous annoncer que vous êtes exclue trois jours.
"Pignouf."
- Vu votre tête, vous n'avez pas l'air de regretter grand chose. Au revoir, Monsieur.
Je quitte le bureau avant qu'il ai pu réagir. Je réalise peu à peu ce qui vient de m'arriver. C'est exactement le comportement que j'avais avant. C'est pas bon... J'appelle Derek.
- T'es pas censée être en cours ? Me dit-il dès qu'il décroche.
- Ben j'y étais.
- Alors pourquoi tu m'appelles ?
- Je me suis fait exclure...
- Sarah, putain ! (Il souffle.) J'arrive.

- Je peux savoir comment tu as fait pour te faire exclure dès le deuxième jour ? S'énerve Derek dès que j'entre dans sa voiture.
- Tu vas rire mais j'ai un peu insulté un prof. Je t'explique : je me suis endormie en cours de maths et à la fin du cours le prof m'a fait la morale. Et je lui ai jeté "Je vous emmerde" dans sa face de pet. Ila pas apprécié, il m'a envoyé chez le directeur. Et ce pignouf m'a exclue trois jours.
- Sarah, tu pouvais juste la boucler ?
- Mais j'y suis pour rien si je suis honnête ! Tu voulais que je fasse quoi ? Que je m'excuse ? Bah non, je m'excuserai pas si j'en ai pas envie. Et puis d'où tu me fais la morale ? T'es pas mon père ! Crié-je.
- Arrête de t'énever contre moi, j'y suis pour rien !
Je soupire et ferme les yeux.
- Désolée. C'est juste que ça me soûle.
- Qu'est-ce qui te soûle ?
"Je suis en train de redevenir comme avant. Et c'est mauvais, surtour que je suis un loup-garou maintenant."
- Les profs. J'ai que des cons !
-  Calme-toi. T'as tes yeux de lycanthrope.
Je me regarde dans le reflet de mon nouveau portable : c'est vrai, j'ai les yeux violets.
- Tu sais ce qui me calmerait ? Un bon combat.
- Dès qu'on arrive, on le fait.
- On est arrivés.
Je sors de la voiture juste après lui et il m'attrape par la taille avant de dire contre mes lèvres :
- Je sais qu'il y a autre chose. Dis-moi ce que c'est.
Ça sert à rien de mentir, il le saura. Alors je lui avoue :
- Tu sais, avant d'arriver ici j'étais une mauvaise fille. J'enchaînais les conneries, les heures de colle, les exclusions... Je traînais avec les mauvaises personnes. Et en arrivant ici j'ai changée. Mais depuis que les cours ont repris, j'ai l'impression que je recommence... Et je n'ai pas envie que ça recommence.
Il me serre dans ses bras en chuchotant :
- Mais non, ça recommence pas. Viens, on va faire ce combat.
Il ouvre la porte, et je vois Peter assis sur le canapé en train de manger.
- Hé ! C'est MON nutella ! Touhez pas à mon nutella ! Crié-je.
Je lui arrache le pot des mains en grognant.
- Sarah... Soupire mon copain.
- mais il a foutu sa salive partout dans le pot ! C'est dégueulasse. Je vous déteste. La prochaine fois que je vous prends avec mon pot dans les mains, je vous botte le cul.
Une idée germe dans ma tête.
- En fait, j'vais vous botter le cul maintenant. Levez-vous.
- Pour quoi faire ? Demande Peter.
- Pour danser la macarena. Pour se battre, abruti !
- je suis fatigué. Je passe mon tour.
- C'était pas une question.
Je le tire violemment par le bras et j'aperçois du coin de l'oeil Derek, qui a un sourire sur les lèvres. Il s'assoit sur le canapé et nous regarde. Me regarde.
- allez, attaquez-moi, Peter.
- Si tu commençais par me tutoyer ?
- Arrêtez de perdre du tem...
Je ne finis pas ma phrase : il essaie de m'envoyer un coup de pied à l'estomac, que je bloque aisément avec mon bras.
- C'est tout ce que vous savez faire ?
À une vitesse hallucinante, il me balance un coup de poing dans le nez. Je tombe sur le dos et roule de côté une seconde avant qu'il n'écrase de nouveau son poing par terre. Là où j'étais une seconde avant. Je me relève immédiatement et grogne, transformée. Je montre les dents, sur l'offensive. Je me précipite vers Peter, les deux pieds en avant. Je l'atteins en plein torse. Il s'écroule par terre, le souffle coupé. Je m'assois sur lui, une griffe sur sa gorge.
- Alors ? On abandonne ? Chuchoté-je.
- Oui. Tu as gagné, me répond Peter.
Je souris victorieusement et me redresse. Il me tends sa main pour que je l'aide à se relever mais je passe devant sans un regard.
- Elle a du caractère, ta copine, fait remarquer Peter à Derek.
- Je sais, crois-moi, répond ce dernier.
Il s'approche de moi avec une petite serviette mouillée. Il essuie le sang qui coule de mon nez avec douceur pendant que je fais la fière :
- Je lui ai botté le cul, à ton oncle.
Il rit avant de répondre :
- Comme quoi je t'ai bien entraîné.
- J'ai faimmm.
- Demain tu vas en cours ? Me demande mon copain.
- Derek, je suis exclue pendant trois jours.
- Ah oui c'est vrai. Sérieusement tu pouvais pas la boucler ?
- Nan. Tu vas pas m'engueuler, ça je te le dis.
- Mais putain, on insulte pas les profs, Sarah ! Le respect tu connais ?
- Oh c'est toi qui parle ?
Je m'écarte, furieuse.
- T'es pas mon père, Derek. Tu vas pas me faire la morale sur ça. Pas toi.
- Sarah, arrête de me...
- T'es pas mon père ! Bordel, c'est quoi ton problème ?
Mon portable sonne. Lydia.
- Lydia, tu sais que je t'aime ? Dis-je en décrochant.
- Moi aussi, ma chérie. Ça te dit une fête ?
- Où ?
- Chez moi, évidemment.
- Quelle heure ?
- À partir de vingt heures. Mais Allison, Kira et toi, vous venez avant. Faut se préparer.
- Je serai là à seize heures. À toute, ma chérie.
- Seize heures pétantes, mon bisounours.
Je raccroche, regarde Derek puis Peter, tape du pied.
- Arrêtez de me regarder !
- Tu vas où ? Demande Derek.
- Ça te regarde ?
- Oui. T'es ma copine, je te rappelle.
- Lâche-moi, Derek. Tu me fais mal !
Il me lâche le bras et je prends mon sac à main avant de sortir sans un mot.

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Coucou mes crèmes préférées !
Comment z'allez ?
Chapitre un peu chiant, je l'avoue...
Mais bon l'autre sera intéressant ! (Enfin j'espère)
Bisouuus mes crèmes, lâchez des commentaires, votez... 😉✌💟

P.S : une très bonne amie m'a dit qu'on ne voyait pas assez la relation Stiles-Sarah, alors qu'ils sont de la même famille. Et aussi qu'il faudrait mettre une fille proche de Sarah. Elle a raison, alors voilà ! J'ai essayer de mettre plus Stiles Lydia et Allison ainsi que Kira dans l'histoire. Et dans le prochain chapitre, il y aura du Allison-Lydia-Kira-Sarah à fond, normalement. Merci Elodie ! 😉😘

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