8 | Tu m'as démoli

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Un jour
À un endroit
À une certaine heure

𖤍

À celle qui m'a aveuglé,


Tu m'as démoli. Tu as détruit chaque parcelle de mon cœur et de mon âme.
Tu as tout salement piétiné sans aucune pitié, pas la moindre empathie. Tu m'as brisé.
Et moi, j'ai trop cru en toi.
J'ai cru en tes rares douces paroles alors que j'aurais dû arrêter de te donner bon nombre de chances.

Ce jour où tu m'as laissé toute seule quelques secondes après ce moment de partage et d'amour pour partir avec ton meilleur ami sans jamais n'être revenu vers moi alors que tu m'avais dis que tu reviendrais le plus vite possible. Et dès lors que je t'ai partagé mes ressentis, tu les as empoisonnés afin qu'ils se propagent en moi jusqu'à fissurer progressivement mon âme.

Ce jour où je t'ai partagé mes inquiétudes concernant la disparition progressive de tes marques d'amour, comment as-tu pu être aussi cruelle ? À tes yeux, je n'étais qu'une menteuse. Une personne ignoble qui t'avait fait croire qu'elle t'aimait pour qui tu étais alors qu'elle souhaitait te contrôler pour te faire changer à sa guise.

Ce jour où tu m'as comparé à cet homme, ce pervers narcissique qui m'a à de nombreuses reprises violée, qui m'a isolée du monde, qui a tué une partie de l'innocence de ma sœur, qui a été violent envers moi.
Quelle femme es-tu pour sortir ce genre de paroles et être capable de dormir sans peine ?

Ce mois où tu m'as ghosté en ignorant mes cris de désespoir et de souffrance sous prétexte que c'est ton instinct qui t'encouragait à agir de la sorte. Et dès lors que j'ai voulu aller voir une personne chère à mon cœur pour essayer de trouver du réconfort amical, tu m'as reproché de te faire un coup de pute en mettant en avant le fait que tu avais bien fait de me ghoster. Quel culot de ta part. Tu as été ignoble.

Ces longs mois qui ont suivi où tu m'as tenu éloignée de toi sans raison valable. Retiens bien ces mots : aller mal ne sera jamais une excuse pour faire souffrir les autres pendant cinq mois.
Et tu as osé me reprocher, un an après, de n'avoir jamais cherché à savoir comment tu allais alors que je t'ai tendu la main plus de fois que n'importe qui l'aurait fait et tu ne l'as jamais saisi.
« Je me débrouille seule ».
C'était la seule chose que tu me répondais.

Toutes ces fois où je t'ai fait comprendre que j'avais besoin de te voir mais mille excuses sortaient de ta bouche à chaque fois. « Je n'ai pas le temps, je ne peux pas, je n'ai pas d'argent ». Un an au chômage alors que tu n'as aucune charge, aucun loyer et sans aucun scrupule, tu as dépensé plus de 3000 euros pour te faire plaisir. 100 euros, je ne les vaux donc pas ?
Mérites-tu réellement tout l'argent que j'ai mis dans ces billets de train ? Toute l'organisation dont j'ai fait preuve pour poser des congés alors que ça ne plaisait pas à mon entreprise ?
La réalité est pourtant simple : quand on veut, on peut. Et toi, jamais tu n'as fait des efforts même si tu prétendais le contraire en te plaçant en victime de tout. Calimero.

Toutes ces fois où tu m'as accusé de te briser et de te faire des reproches même lorsque je t'assurais qu'il s'agissait simplement d'une volonté de régler des comportements qui me rendaient malheureuse. Je n'osais plus parler, en as-tu conscience ? Je devais constamment prendre des pincettes, tu sais, celles que tu disais tant utiliser à mon égard parce que tu avais soi-disant peur que ça te retombe dessus. Quand réaliseras-tu qu'il s'agissait de l'inverse ?

Toutes ces fois où tu m'as puni de ton silence.  Et pour quelles raisons ? Parce que j'ai osé passer du temps avec ma famille ?
Et que, par manque de temps, je ne t'ai pas appelé pendant une journée malgré mes quelques messages témoignant de mon affection pour toi ?

Toutes ces fois où tu m'as rendu jalouse volontairement pour me blesser en refusant de me rassurer ou en me reprochant d'être susceptible et qu'on ne pouvait pas rigoler avec moi sans la moindre once de respect à mon égard.
Toutes ces fois où tu m'as raconté ces rêves où tu y baisais moulte femmes qui n'étaient pas moi. Tu savais que j'allais mal, tu en rigolais, tu daignait montrer une totale indifférence.
« Ce sont des rêves, je les contrôle pas ».
Pourtant, tu contrôlais parfaitement tes sourires et ton plaisir en racontant les moindres détails.

« Je l'ai déglingué » ; « Elle m'a fait hurlé comme une pute »

Et malgré ça, tu t'es permis de me priver de bonheur pour celui-ci, ce rêve là, venant de toi, où c'était moi qui apparemment te trompait avec l'une de tes anciennes conquêtes. Oui, moi, je n'ai pas contrôlé ça car jamais je n'ai rêvé de cela.
Tu es horrible. Vraiment, tu es HORRIBLE.

Toutes ces fois où tu as dénigré ce que j'aimais et ceux que j'aimais parce que tu ne pouvais pas supporter la possibilité que je puisse apprécier d'autres êtres ou centres d'intérêts que toi-même.

Toutes ces fois où je t'ai supplié de passer du temps avec moi et où tu avais une nouvelle fois bon nombre d'excuses pour me le refuser. Tu m'as fait me sentir comme une moins que rien, comme une personne dénuée d'intérêt, comment pouvais-tu prétendre m'aimer ?

Toutes ces fois où, après avoir entaché un peu plus ma confiance en moi, tu refusais de me complimenter car « oh mais tu sais déjà ce que je pense ».
Tous tes mots disaient le contraire.

Et toutes ces fois où tu as fait du chantage, où tu m'as menacé de me quitter au lieu d'assumer tes responsabilités, quelle immaturité.

Ce n'était que le reflet de toi-même.
Oui, le reflet de toi-même. Ton seul désir était de me manipuler à ta guise, de faire de moi ta chose, ta soumise. Je ne le serai plus jamais.

Alors toutes ces choses que tu as pu me dire pour me rabaisser, me détruire, me briser, je te les retourne puisqu'elles te concernent.

Tu es une enfant immature,
tu es une éternelle insatisfaite,
tu es comme Stellio,
tu es instable,
tu en demandes trop,
tu es la cause de certaines de mes peurs et de mes traumatismes désormais,
tu fuis,
tu es lâche,
tu m'as brisée,
tu ne vois que par toi-même,
tu ne m'acceptes pas telle que je suis,
tu es une menteuse,
tu m'as manipulée,
tu es égoïste,
tu ne sais pas te remettre en question,
je ne peux pas te faire confiance,
tu ne sais pas te prendre en main,
tu n'es pas sincère,
tu ne prends pas tes responsabilités,
tu es égocentrique,
tu es narcissique.

« Ça me retombe toujours dessus, encore »
Cette phrase puérile et manipulatrice que m'as tant de fois répétée si je disais une seule chose qui n'allait pas dans ton sens.
Tes excuses ? N'en parlons pas.
« ouais bah pardon »
As-tu réellement 23 ans ? Pourtant, tu agis comme si tu en avais 15.

Alors oui, Manon, tu es un monstre puéril, malsain, manipulateur et toxique.

Consultes. Quand bien même j'aimerais te l'ordonner, je sais que cela ne restera qu'un simple conseil, à prendre ou à laisser.

CONSULTES. Pour ne plus briser d'autres femmes innocentes de tes plus cruels comportements, de tes avides démons que tu ne sais pas dompter.

« Je pense que c'est moi qui ait un problème »
Tu en as un et même pleins. Et personne ne pourra te sauver. Je t'ai donné de l'amour à m'en tuer et plus de pardons que n'importe qui pourrait te donner.
Non, ce n'est pas les autres, ces innocents qui te tendent la main et que tu accuses sans pitié jusqu'à les briser, qui te brisent.
Tu le fais par tes propres moyens.
Tu es malade, malade de toi-même et tu dois te faire soigner.

Bonne chance si un jour l'idée te vient de te faire pardonner. Quand bien même mon cœur hurle ton nom, mon entourage, lui, sera bien plus difficile à convaincre.

Mais effectivement...

𖤍

Je t'ai toujours aimé une fois de plus que Toi.

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