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Nous sommes montés dans l'un de ses bus de nuits. Nous ne savions pas où nous allions vraiment. Je crois qu'on essayait de courir vers la liberté, de voler vers elle aussi vite qu'on le pouvait.

On descendit une dizaine de stations plus tard, complètement torchés faisant des doigts d'honneur à tous ceux que l'on croisait.

Eugénie et moi, on a marché longtemps, bu plus que de raison et ri à s'en déchirer les cordes vocales. Pour une fois ce n'était pas à cause de ses cris, de ses terreurs qui prenaient vie la nuit.

Avec beaucoup de difficultés, on a réussi à rejoindre mon appartement. On s'embrassait, je la découvrais sous un autre angle. Sa poitrine nue, et ses cheveux tombants sur sa nuque. Et mon souffle rauque qu'il la parcourait. C'était exquis, jouissif comme le baiser d'un ange. Mon ange ce soir-là c'est Eugénie. Et cette nuit-là d'autres cris ont été poussés. Des cris de plaisir cette fois.

Alors le matin quand je la vis avachi sur le lit, le soleil pointant tout doucement son nez je pris un papier et écrivais « Si la mer est salée c'est parce que les poissons pleurent et les bambins aussi. Mais pas ma belle Eugénie.  » et le déposait près d'elle.

Mon souvenir d'été c'était Eugénie. Celui que j'ai le plus chéri.

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