Je donne quelques dossiers inintéressants, que Orah note dans un cahier avec un sourire tout sauf innocent. J'explique aussi mon pouvoir et je lui demande de rester ici jusqu'à ce soir pour demander aux autres les leurs, me disant que ça ne fait pas trop de dire leurs pouvoirs. Elle accepte volontiers et patiente. Je suis obligée de retourner en cours pour ne en pas prendre de retard. La journée s'écoule lentement, et pour la première fois depuis longtemps, j'invite James, Henry et Mary, que je n'apprécie pas particulièrement, et même Emma, que je déteste de toute mon âme.
Cette fille me fait penser au père de Lyra, qui est sans doute la seule personne que je déteste plus qu'elle.
On s'installe dans la pièce en silence. Cinq n'a pas voulu venir, il a dit que ça ne l'intéresse pas mais Ben et Klaus sont venus, ainsi que tous les membres de la deuxième classe. Je prends la parole:

- je vous ai demandé de venir car une amie est venu pour vous poser quelques questions sur vous et vos pouvoirs. Elle fera un article sur nous, pour nous rendre public. Être en secret de Sir Hargreeves m'insupporte. Je me tourne vers Orah pour lui insister la parole.

- Bonjour, je vais donc vous poser quelques questions sur votre pouvoir. Pour moin de confusion, je questionnerait dans l'ordre, de 1 à 8. Henry, souhaites-tu me dire ton pouvoir?

- Oui bien sûr. C'est la télékinésie, je peux déplacer des objets mais ça m'épuise très rapidement et les objets pèsent deux fois plus lourd que normalement..

- OK. Elle écrit à toute allure sur son cahier et enchaine. James?
Chargeur un bon
- je veux bien te le dire mais je préfère que tu ne publie pas les "détails".

- D'accord comme tu veux... Répond celle ci d'un aire déçu.

- je suis très rapide. Trop même. J'ai vraiment du mal à contrôler mon pouvoir, c'est pour ça que je l'utilise rarement.

James est très gêné, ce qui ne correspond pas à son attitude habituelle.
Orah note tout puis fais signe à Mary.

- Je lis dans les pensées... (Le silence déjà présent empire comme si les autres craignent qu'elle lise leur pensées. Moi je me doute que ce n'est pas aussi facile, et de toutes façons je n'ai rien à cacher.) ... Mais uniquement quand je regarde la personne dans les yeux.

Leny enchaine froidement.

- Moi c'est la lévitation . Le ton de sa voix dis clairement qu'il n'en dira pas plus et que la conversation ne l'intéresse pas.

Je lui jette un regard noir plein d'avertissements, il me répond en me regardant droit dans les yeux qui disait "menace moi si tu veux, j'en ai sincèrement rien à faire". Je sais pas ce qu'il a mais cela m'inquiète, peut-être qu'il est juste de mauvaise humeur mais je sens qu'il y'a autre chose...
Emma prends la parole sans attendre, impatiente qu'on s'intéresse enfin à elle.

- Moi je peux me rendre complètement invisible, quand je veux. C'est très utile pour savoir les secrets... Hein Riu? Elle te manque pas trop j'espère ?

Et c'est reparti...
Je déteste sa voix.
Je déteste son attitude.
Je déteste son physique.
Je déteste sa façon de penser: "moi d'abord, les autres après", "ceux qui ne sont pas pareil que moi sont anormal et ne mérite pas d'exister"
JE LA DÉTESTE !!!

- TA GUEULE EMMA !!!

Je me rends compte de ce que je viens de dire. Je n'ai pas pu résister à ma colère. Elle a gagné. Elle me fait vraiment pensé au père de Lyra.
Les autres me regarde. Je refuse de m'excuser, pourquoi je le ferai d'ailleurs ? Je reprends calmement mais froidement :

- Emma va t'en. Je peux vraiment pas te supporter. Et je regrette de t'avoir fait venir, enfaite.

Elle s'exécute, la tête haute et avec dédain. James et Mary, ses petits chiens, la suivent en me lançant des regards mauvais.
Une fois la peste et ses deux serviteurs partis, tout le monde me remercie. Mais je n'ai pas le cœur a sourire et je verse quelques larmes.
Lyra, tu me manques tellement ! Si je pouvais je le tuerais! Je te retrouverai c'est promis!
Sao m'enlace dans ses bras si réconfortants. Je me reprends en main et demande à Maël de poursuivre, je veux finir rapidement l'interview.

- Je peux me cloné. Il parle tellement simplement et décontracté que ça en paraît irréel. Mon record c'est trois, pour l'instant...

Je n'écoute plus. Toute mon âme est concentré sur un point, une sensation, un espoir. Je murmure :

- Je... Je crois qu'elle est là.

Yoru se coupe en pleine explications.

- Comment ça?

Mes amis me dévisagent, inquiets. Sao, elle, à compris et je sens de la tristesse en elle. Elle doute de la réalité de ma sensation.

- Elle est là! Tout proche !

Ils sont très troublés, ils ne comprennent pas ce que je dit et doivent sûrement douter de ma santé mentale. Mais je m'en fiche. Elle est là ! Je souris béatement. Me voir passer des larmes au sourire fait douter encore plus mes camarades.

- Il faut qu'on la retrouve ! Il faut trouver Lyra!