Chapitre VI

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Nous sommes samedi matin, hier, j'ai passé la soirée la plus gênante de ma vie. Yaoyorozu qui débarque dans ma chambre et nous surprend, Shoto et moi, dans une position pas spécialement naturelle pour deux rivaux ou même pour deux amis.

Je soupire en sortant de mon lit. Il est aux alentours de 8h et j'ai promis à mes affreux amis de sortir au centre commercial avec eux. Pourquoi j'ai promis ça, déjà ?

Messages :

L'aliène 👽:
|N'oublie pas le centre commercial, Bakugo !

Vous :
|Tkt

L'aliène 👽:
|Habille toi bien, y'a Shoto qui vient 😉

Vous :
|Je vais t'enculer

L'aliène 👽:
|Tu pourras pas, t'auras déjà la bite de Shoto dans le cul 🤣

Vous :
Cours. Vite.
Vu à 08:14

Aussi agacé que gêné par ses propos plus que déplacés, je jette mon téléphone sur mon lit avec rage, avant de me diriger vers mon placard. Je détaille attentivement mes vêtements. Elle a raison, si il vient, je devrai prêter un peu plus d'attention à ma tenue.

Mon attention se porte sur un cargo noir que je n'ai pas encore porté, une chemise noire et un sweat oversize blanc avec écrit "Osaka" en noir et en lettres romanisées bâton. Je fais ressortir les plis de ma chemise par le haut de mon col. Devant le miroir, je passe une main dans mes cheveux.

Il me semble que j'ai l'air pas mal. Alors, je sors de ma chambre pour rejoindre en bas les autres qui m'attendent, après avoir récupéré mon téléphone.

- T'en as mis du temps ! râle Sero.

- Ta gueule, s'habiller, ça prend du temps.

- On se demande à cause de quoi tu as mis du temps à t'habiller. fait Mina, ironique et amusée.

Je lève les yeux au ciel, tentant de garder mon calme. Mais d'ailleurs, où il est ? Je parcours le petit groupe en vitesse et il n'y a que Mina, Sero, Eijiro et Kyoka. Enfin, ça fait déjà du monde, mais il n'y a pas l'être humain qu'on m'a promit...

J'ai l'impression d'être un trafiquant d'esclaves ! Quelle horrible vision...

- Katsuki !

Je me retourne dès que j'entends cette voix que je connais si bien ; il s'agit de Shoto. Shoto avec Deku, Ochaco, Iida et Momo. Putain, c'est quoi ce bordel ?

- Enfin vous êtes là, on allait partir sans vous ! rit Eijiro.

Du coin de l'œil, parmi les sourires accueillants ou moqueurs, j'aperçois les joues de Kyoka qui se colorent. Qui en est la cause ? Shoto ? Deku ? Iida ? Ou peut-être Ochaco ? A moins qu'elle n'ait un faible pour Momo...

Au moins je ne suis pas le seul à être mal à l'aise.

- Puisque tout le monde est là, allons-y. soupire Iida, visiblement pas ravi.

En route pour les magasins de Tokyo, on prend le bus tous les dix avant de finir le chemin à pied. Kyoka aborde un sourire particulier lorsqu'elle discute avec Momo, Ochaco court devant avec Mina, les gars sont devant nous et à côté de moi il y a Shoto.

Sa main effleure la mienne à chacun de ses pas. Au bout d'un certain temps, alors que nous arrivons presque devant le centre l'immense commercial, il enroule son petit doigt autour du mien, me liant à lui d'une certaine façon.

- Je te veux près de moi, Katchan. murmure-t-il à mon oreille.

Un frisson particulier parcours l'intégralité de mon corps. Forcé par son doigt, je reste près de lui. Heureusement, les manches de mon sweat et de son manteau noir camouflent cet acte si sentimental.

Finalement, nous entrons dans l'énorme bâtiment qui abrite d'innombrables cafés, magasins, restaurants ou boutiques en tous genres. Les filles, Eijiro et Deku, un grand sourire un lèvres, se mettent à gigoter dans tous les sens, zieutant chaque magasin un peu spécial en ce qui concerne Deku, de sport pour Kirishima, de vêtement pour Ochaco et Mina et de musique pour Momo et Kyoka.

Bref, un joyeux bordel.

- Les gars, je dois montrer un truc à Katsuki, on y va, on vous rejoint plus tard.

Je me tourne vers Shoto, surpris. De quoi il parle ? Qu'est-ce que j'ai encore branlé ? Quoiqu'il en soit, ils hochent presque simultanément la tête, excepté Mina qui me fait un clin d'œil et Deku qui lève les yeux au ciel.

C'est donc comme ça que je me retrouve traîné dans les galleries par le garçon aux cheveux bicolores. Il passe devant tous les magasins qui auraient pu l'intéresser, jeux vidéos, musique, livres, vêtements.

- Où est-ce que tu veux aller ?

Il ne me répond pas et continue de m'entraîner dans les différents couloirs du centre commercial, jusqu'à arriver dans un cul-de-sac au fond duquel se trouve une boutique assez...étrange. A la vue du contenu des vitrines, je comprends immédiatement pourquoi elle est si cachée et si dure à trouver : c'est un putain de Sex Shop ! Bordel, Shoto, je vais t'étrangler.

- Ne me dis pas que tu veux entrer là-dedans...

- Bien sûr que si. Comme ça, je te montrerai le nouveau jouet que j'ai commandé !

D'un coup, un sourire bizarrement innocent et enfantin naquit sur son visage, parfaitement contradictoire avec ses paroles perverses. Je fus obligé de me résoudre à entrer dans la boutique. Décidément, rien ne lui résiste...J'espère juste pouvoir marcher après, la honte, sinon...

Donc, nous entrons dans le magasins. Je parcours toute la pièce du regard, à la fois émerveillé et effrayé. Quels sont tous ses objets ? Ils servent vraiment à procurer du plaisir ? Par pitié que Shoto ne soit pas trop sadique...

Alors qu'il me conduisait à une étagère, mon téléphone vibre un coup dans ma poche, signe que je viens de recevoir un message.

- Attends, Shoto, j'ai reçu un message.

Je sors mon portable de l'une des grandes et profondes poches de mon cargo avant de le déverrouiller pour pouvoir voir la notification. Ça vient d'Eijiro...

Messages :

Tête d'orties 🪨 :
|Izuku s'est barré !!
|On sait pas où il est !

Vous :
|Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ?

Tête d'orties 🪨 :
|Plssssss essaie de le retrouver avec Todo, on s'inquiète, nous !!

Vous :
|Je vois avec l'autre

Tête d'orties 🪨 :
|Merci !!
|On va le chercher de notre côté aussi !
Vu à 10:03

J'éteins mon téléphone, mais le garde dans ma main, fermement serrée autour de lui.

- Shoto. Y'a Deku qui s'est taillé et Eiji me spam pour qu'on le cherche.

- Ok, allons-y.

On sort du magasin, agacé en ce qui me concerne, même si il vient de me sauver d'une situation très gênante.

- Je te ramènerai ici, un jour. se moque Shoto devant mon visage détendu.

- Enflure.

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