Chapitre 13 : Le faux père qui s'implique pour en être un vrai.

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Je finis par me réveillé désagréablement.

La lumière aveuglant mes yeux, je poussa un gémissement.

Néanmoins, le coussin sur lequel je m'étais endormis était du moins, assez confortable.

- Enfin ! Elle s'est réveillé !

 - Je vous l'ai dit bande de mâle quelle irait bien.

Mes yeux finalement ouverts attiré par la curiosité, j'observa les étudiants au complet me regardé avec inquiétude tandis qu'ils étaient dans la chambre de Kokichi.

D'ailleurs, en regardant en haut, je le vus également se penchant vers moi.

Ses cheveux violets cachaient son front et étaient encore plus en bataille que d'habitude.

La touffe réussissait à cacher son visage pâle, mais pas ses yeux quelques peu rouges comme s'il avait pleuré.

- Le despote nous a prévenus que tu n'allais pas bien alors on est allés voir.

- Vous... Vous n'étiez pas enfermé dans la piscine... ? Demandais-je de ma faible voix au réveil.

- (T/P)... Ça fait 2 jours que tu est endormis brisa Kokichi froidement.

Sa voix si glaçante me fit trembler.

D'habitude, il n'a pas l'habitude de parler aussi sérieusement avec une pointe de tristesse dans celle-ci. Encore moins devant les autres.

- Shûichi avait entendu des cris provenant de l'étage après qu'on vous ais chercher dans toute l'école. Tu faisais une crise d'hystérie dans ton sommeil expliqua Rantarô.

- Ferme là. Elle est à peine réveillé et souffrante, elle n'a pas besoin de ces détails inquiétants.

Rantarô dévisagea le despote en colère, il grinçait des dents aux paroles du ?? ultime.

- K-Kokichi... Que-ce-qu'il t'arrive... ? Fis-je, fébrile.

- ... Rien.

- Le puceau, ça se voit que tu t'inquiète pour ta copine hahahaha ! Il prévoit un coup au lit surtout !~

Kaede écrasa volontairement le pied de Miu pour la faire taire.

Le leader caressa mon front tout en me souriant en cachette.

- Tout vas bien... Tu n'as pas à t'en faire (T/P).

- Dis moi ce qu'il s'est passé... S'il te plaît Kokichi.

- Le despote réfléchit. Non. Je veux te protégé et surtout ne pas t'agresser de remords ou de peur maintenant.

- C'est... Aussi grave que ça ?

Il se mordit la lèvre inférieur.

- Si tu y tient... Tu as juste fais un cauchemar un peu trop violent. Rien d'alarmant alors ne t'en préoccupe pas d'accord ?

J'acquiesce faiblement et rougis en réalisant que j'étais sur les genoux de Kokichi. Mais je ne bougea pas, j'étais beaucoup trop bien installé et fatigué pour le faire.

- D'ailleurs, pour le coup foireux que t'a fais Kaito, j'ai décidé de me venger. Tsumugi, tu peux le faire entrer~

Sous les ordres du chef, Tsumugi entra en compagnie de Kaito habillé d'un... Tutu rose et cosplayé en danseuse étoile. Les vêtements étaient beaucoup trop petit pour lui et il portait une laisse sur le cou pour que la cosplayeuse le guide.

- Je vais te tuer Ôma.

- Ta gueule la danseuse étoile qui a raté sa carrière.

Tsumugi ria.

- C'était une bonne idée de cosplayer Kaito ! Je me suis bien amusé.

- Désolé, mais le plaisir n'est pas partagé.

- Kaito tu me déçois.

- Mais Maki !

Maki tourna des yeux en se frappant le front, désespéré par cette scène.

- Si tu fais encore ce genre de coup à (T/P) en me volant donc ma place, je te fais plus pire. Compris le hérisson ?

- DANS TES RÊVES PETIT-

Kaito se prit une décharge électrique à cause du collier qu'il portait sous le pressage d'un bouton que Kokichi tenait dans ses mains.

- Bien... Se ratatina l'astronaute.

- Bien qui ?~ Demanda avec insistance le despote d'une voix mielleuse.

- Bien... Maître fit-il en se retenant de vomir.

- Parfait. J'aime que les gens soient soumis à ma personne~

- Cette phrase peut être très mal interprété rajouta Ki-bo.

- Mon fils, c'est pas une discussion pour ton âge~ dit le despote en riant.

- M-Mais !! Je ne suis plus votre fils !

- VA DANS TA CHAMBRE ! Hurla Kokichi d'une voix convaincante.

- OUI PAPA ! Dit à son tour Ki-bo en criant, raide comme un piquet en prenant ses jambes à son cou.

Miu le suivit.

Kokichi quant à lui actionna encore une fois son bouton pour que Kaito se prenne une décharge.

- MAIS J'AI RIEN FAIT !

- Si. Voir ta gueule constamment est le pire des fléau alors tu dois en être puni.

- MAIS-

- VA DANS TA CHAMBRE !

- OUI PAPA ! Cria encore à son tour Kaito devant cet air autoritaire et comme un réflexe.

Kokichi se tourna vers moi.

- On a fait combien de gosses toi et moi ?

- Q-Quoi ?! Criais-je en étant rouge.

- Tous le monde me considère comme un père. Attend... Tu m'a trompé avec un autre ?! C'est pour ça que je ne me souviens pas de ces enfants car il ne sont pas les miens !

- Ô-Ôma-kun... T-Tu ne trouve pas que tu en f-fait un peu trop ? Fit Shûichi mal à l'aise.

- Dégoûtant, même Saihara-chan me trouve gênant ! Et... Que-ce-que vous foutez tous en nous regardant ? ALLEZ TOUS DANS VOTRE CHAMBRE BANDE DE GOSSES MAL ÉLEVÉS ! Dit-il à l'attention des autres étudiants nous observants. Partant dès ses paroles dites.

- Normal, on ressemble à notre père fit Kaito en revenant.

- Le seul truc de commun qu'on a toi et moi c'est notre couleur de cheveux. Enfin presque et heureusement, je tiens pas à ressembler à un porc épique en tenue rose.

- Mais c'est toi qui m'a habillé comme ça !

- Faux, c'est Tsumugi. J'ai juste imaginé le plan tandis que Maki te regardait se changer.

Maki fila dans sa chambre.

- Shûichi dans ce cas est mon fils, pas le tiens car ça vas le traumatisé id-

Kokichi envoya avec force la télécommande dans le visage de Kaito qui s'évanouit direct.

- Crétin parfait ! Saihara-chan est mon pote. Je vais pas faire le père avec mon meilleur ami ! ... À moins que tu ne le veuille ? Ajouta Kokichi en se retournant vers le détective.

- N-Non, ça vas aller Ôma-kun...

- Tant mieux alors ! Nishishi, tu seras mon professeur à la place~

- Je ferais comme si je n'avais rien entendu souffla-t-il.

- Pendant qu'on y est, je voulais vous distribuer les rôles pour la prochaine pièce de théâtre.

- Kaede, je pense qu'on a assez fait de carnage comme ça dit Rantarô en se rappelant qu'il avait dû jouer un miroir en carton.

- Monokuma veut nous regarder jouer sous peine de mort, alors nous n'avons pas le choix souffla-t-elle.

Shûichi lui fit un câlin de derrière.

- ... SAIHARA-CHAN OSE FAIRE UN CÂLIN EN PUBLIQUE !

- L-Laissez moi murmura-t-il en cachant sa tête dans l'épaule de sa petite-amie.

- Kokichi laisse le, ils sont mignons fis-je.

- Et surtout, c'est bon pour les fangirls rajouta-t-il.

Kaede recoiffa sa longue chevelure blonde et nous distribua les rôles.

Je pris mon bout de papier et manqua de m'étouffé.

- La belle au bois dormant ? Fis-je en haussant un sourcil.

- Oui, j'ai pensé qu'après Blanche-Neige on pourrait faire le reste dans l'ordre chronologique.

- Kaede a utilisé le mot " chronologique " , c'est incroyable !

- C'est pas un exploit non plus hurla Kaede en gonflant des joues face au despote sarcastique.

Je soupira.

- Non, tu n'y est pas. J'ai dis, pourquoi la belle au bois dormant.

- Je te l'ai dis, pour faire dans l'ordre chronologi-

- Mais non idiote ! Pourquoi je dois faire la belle au bois dormant ?!

Silence.

Malaise.

Monodam qui passe dans le couloir en mangeant des pâtes.

- A-Ah. E-Et bien...

Kaede rougit tout en affichant un sourire idiot sur son visage et se gratta l'omoplate.

Kokichi souris lui aussi.

- Nishishishi~

- ... Quoi encore le pokémon ?

- Kaede n'est pas aussi conne que je le pensais.

- Merci. ATTEND QU-

- Non enfaîte soupire-t-il à son tour.

Kokichi s'approcha de manière sensuelle, me prit la main et déposa un baiser sur celle-ci. Ses yeux et son sourire aguicheur me firent paniqué.

- Ma belle princesse endormis, je me ferais l'honneur d'être votre Roméo.

... Elle a pas osé...

- Et de vous réveillé d'un somptueux baiser~

Elle a osé.

- Pourquoi LUI doit jouer le prince ?

- Car je pensais que tu serais à l'aise avec dit gêné Kaede en regardant le mur.

Shûichi explosa de rire.

- Hors de question !

- Monokuma a insisté et vous n'avez pas le choix. Surtout aussi que c'est Monophanie qui m'a aidé à distribuer les rôles.

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Monophanie – Daddy !! S'il te plaît, je ship le Kokichi x (T/P).

Monokuma – Laisse moi, je mange mes céréales.

Monophanie – Si tu continu, je mets du lait dedans.

Monokuma – NOOOOOOOOOON !!

Monphanie – Alors ?

Monokuma – D'accord. Mais compte pas sur moi pour t'aider à sortir avec Rantarô par contre.

Monotarô – Mais c'est bon les céréales avec du lait... Papa n'aime pas les céréales avec le lait, ça veut dire... QU'IL N'EST PAS MON PÈRE !

Monosuke – La question que je me pose surtout c'est qui est notre mère.

Monokuma – Une poule.

Monotarô – Non ! Ma mère c'est Miu, je le sais.

Monokuma – Tu me déçois gamin.

Monokid – Vous pensez que je peux me servir de ma guitare comme cuillère ?

Monosuke – Tu vas la casser, alors elle ne vas pas tenir longtemps.

Monokid – Pas grave, j'ai un abonnement chez le réparateur !

Monphanie – Mais c'est cher Monokid.

Monodam – Je. N'arrive. Pas. À. Manger. Mes. Pâtes.

Monotarô – Mets-y du ketchup.

Monodam – J'aime. Pas. Le. Ketchup.

Monotarô - MONODAM N'EST PAS MON FRÈRE !

Monokid – C'est maintenant que tu le remarque ?

Monophanie – Aimez-vous tous. La guerre ne sert à rien. Surtout si vos épées sont des cuillères.

Monosuke – Et les bols des boucliers.

Monokid – Merci pour cette philosophie.

Monotarô – ARRÊTEZ DE ME TRAUMATISÉ !

Monokuma - .....................LAISSEZ MOI BOUFFER EN PAIX !


... Que-ce-qu'il vient de se passer ?

L'écran principal s'éteignit à nos plus grands bonheur.

- Alors c'est comme ça que se passe un petit-déjeuner chez les Monokumers ? Intéressant, il y a plus d'ambiance qu'ici fit Kokichi avec des étoiles dans les yeux.

- Monophanie... Pourquoi dis-je, blasé.

Kaede me donna un coup de coude en riant et partit en compagnie de Shûichi qui l'a porta sur son dos.

Rantarô fila lui aussi dans sa chambre peu après en traînant des pieds.

Ensuite, le despote me regarda.

- Dis, dis (T/P). Tu sais ce qu'il se passe dans l'histoire originelle n'est-ce-pas ? Fit-il avec un air de gamin.

- N-Non... Je ne vois pas où tu veux en venir.

Il se rapprocha et plongea ses yeux violacés dans les miens en prenant la parole d'une voix sensuelle.

- Dans l'histoire originelle, le prince viole la belle au bois dormant. On vas vraiment pouvoir faire des gosses dans ce cas~


.....................................



Le cauchemar.


- IDIOT ! Je frappe Kokichi et l'envoie à terre pendant que lui est mort de rire.

Je mets mes mains sur ma poitrine par réflexe. Me demande pas pourquoi.

- D'ailleurs princesse, tu peux me rendre mes vêtements maintenant ? Dit Kokichi en me pointant du doigt innocemment.

Merde. Je porte toujours la camisole de Kokichi et son foulard.

- Tu peux les garder, ça te vas plutôt bien. Et puis... Tu pensera comme ça chaque soir à moi quand tu l'enfilera comme pyjama nishishi~

- Rêve pas.

- Je rêve tous le temps de toi.

- A-Arrête de me déstabilisé !!

- Mais je suis très sérieux chuchota-t-il.

- Pervers.

- Tu es dans mon espace personnel, alors va dans ta chambre !

- Pourquoi la répétition de cette phrase soudaine ?

- Car je suis père de plusieurs gosses sans cervelles. 

- C'est honteux.

- Mais tu es leurs mère.

- Comment ça se fait ?

- Car je t'ai violé dans la scène du baiser dans la pièce de théâtre de la belle au bois dormant~

- ESSAYE. MÊME. PAS.

- Alleeeeeeez (T/P ) ! C'est pour le bien de l'humanité qu'on doit procréer !~

- NOOOOOOOOOOON !

- Mais je dois rendre fier ma génération en étant père pour de vrai et m'y impliqué parfaitement. Tu crois que pourquoi je m'entraîne à faire le père avec ces débilités qui nous servent de camarades ?~

Il rit face à ma gêne.

J'ai pas l'habitude qu'on me parle de ce genre de sujet de discussion étrange.


- J'ai hâte de t'embrasser, nishishi~ termina-t-il en sortant de la chambre dans une pose décontracté tout en se léchant les lèvres avec amusement.

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