Noah

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Comme avec ma sœur et avec ma mère, je ne sais comment commencer cette lettre.

Rien qu'à ces quelques mots j'imagine que tu as compris que quelque chose n'allait pas.
Tu le savais toujours, dès que quoique ce soit me tracasser tu le voyais, un sixième sens ? Peut-être.

Tu as été mon protecteur, mon ami, mon confident et tu le seras toujours. Pourtant, je ne t'ai pas confié ce que je vivais avec lui, tu l'aurais défoncé, désolé d'être vulgaire mais je penses que tu n'aurais pas hésité.
J'ai pensé à t'en parlé tu sais, la première fois qu'il a levé la main sur moi, mais comme il était ivre ma colère s'est vite calmé et je me suis dit que ça n'arriverait plus...
Je me trompais.

Après si je ne t'ai pas parlé c'était par peur, pour toi, car malgré ta force et ta hargne il serait restait le plus fort de vous deux, pour moi car si tu te faisait battre par lui il voudrait se venger... Sur moi, et pour lui, oui, je sais que tu dois être hors de toi de savoir cela mais malgré ses coups, malgré le fait qu'il me rabaisse sans arrêt, qu'il s'amuse avec ses "potes" qui puent le tabac et la bière à m'enquiquiner, je l'aimais et je l'aime.

Comment ? Pourquoi ? Je ne sais pas ce qui me retient à lui, ce que mon cœur lui trouve. Mais malgré moi, malgré la haine que je cherche à lui donner je n'y arrive pas.

Je n'ai pas réussi à voir, à comprendre que c'était toi.
Toi l'homme de ma vie, toi mon âme sœur, mon protecteur.
Tu ne disait rien quand je parlais de lui comme étant mon "cœur, ma vie, ma seule raison d'être". Tu m'aimais trop pour me raisonner, tu étais heureux dans mon bonheur.

Pourtant c'était de toi que j'avais besoin, c'était toi ma source de vie. Tu m'aimait et je n'ai même pas réussi à le voir, quoique, peut-être que si mais je fermais les yeux. Tu étais mon grand frère, mon chevalier servant, mon meilleur ami mais maintenant, quand plus rien ne sert, trop tard, je me rends compte que tu étais bien plus.

Tu m'a toujours surprotégé. Nous étions si soudés. Ma vie aurait été si terne sans toi.
Ma vie sans toi cela aurait été comme un tableau explosif, joyeux, colorés qui, d'une seconde à l'autre, aurait perdu toutes ses couleurs, sa gaieté. 

J'ai peur, je ne veux pas t'inquiéter mais je voulais te le dire, j'ai peur de ne plus jamais pouvoir te voir sourire, de ne plus voir le soleil se lever. Ton rire va me manquer,
Je suis affligée de te faire souffrir, tu es assez fort je te fait confiance pour ne pas suivre ma voie.

Ne te sens surtout pas coupable je t'en prie. C'était, c'est et ce sera toujours mon choix. Pas le tien.

Trouve ton âme sœur. Aimes la, occupe t'en bien, soit toujours doux, sévère s'il faut mais pas violent.
Continu à sourire, à rire, à jouer à embêter, continue de dormir, manger, boire et aller au collège.
Continu à suivre le cours d'une existence d'être humain normal.

Je t'aime alors...
Vie.

Signé: ta minie.

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