《Hé ! Regardez, la folle parle encore aux plantes !》

La jeune Vially ignora la moquerie et se concentra sur sa tâche: S'occuper des plantes du lycée pour le club de jardinage. Elle se remit à chantonner pendant qu'elle élaguait les rosiers.

《Remarque, ce sont ses seules amies ! La pauvre folle est toute seule !》

Ignorer ce genre de choses était devenu son quotidien.
Depuis qu'elle avait entendu la forêt lui murmurer:
《Tu es des nôtres...》
Ce qu'elle avait tout de suite raconté à sa meilleure amie de l'époque. Qui elle l'avait pris pour une folle et s'était empressée de raconter à tout le bâtiment qu'elle parlait aux plantes. Super.

Pourtant, Vially était une fille comme les autres, malgré ses cheveux verts et son nom étrange. Elle haïssait la solitude, mais avait fini par l'accepter. Sa tristesse, elle la dissimulait car la montrer serai signifier qu'elle abandonnait.

Une fois qu'elle eu fini de s'occuper des végétaux, elle se mit à partir en quatrième vitesse: Elle ne voulait pas prendre le risque de croiser ses persécuteurs !

Au bout de 20 minutes, elle se sentit tirée en arrière et reçut un tissu imbibé de... Chloroforme sur le visage. Elle sentit vaguement qu'on l'attachait, entendit des rires puis sombra.

Lorsqu'elle se réveilla, elle était à côté d'un trou géant creusé dans la terre. Elle-même se trouvait dans une sorte de cercueil en verre. Ses kidnappeurs riaient à gorge déployée lorsque qu'ils virent la terreur pure sur le visage de la jeune fille au moment où ils l'enterraient sous terre. Les jeunes partirent, laissant la jeune fille terrifiée pleurer sous terre.
《C'est la fin, je vais mourir ici, seule...》 Sanglota-t-elle.
Puis, lentement, des racines vinrent frapper la parois de verre de la prison de Vially. Elles se mirent tout d'un coupà s'agiter violemment, et finalementbrisèrent le verre. La jeune fille aux cheveux verts put ainsi sortir, étant donné que la couche de terre n'était pas très épaisse.

C'est donc une Vially couverte de terre et traumatisée qui rentra chez elle ce soir-là. Et au cas où elle aurait survécu, ses ravisseurs lui avaient planté une délicate Higanbana (fleur blanche japonaise que l'on pose sur la tombe des défunts) afin de lui faire comprendre qu'ils souhaitaient vraiment la voir crever. Sa réaction fut de sourire et de mettre la fleur en pot chez elle.

Une fois cela fait, elle ne prit même pas la peine de se mettre en pyjama et se glissa toute habillée dans son lit. Et la jeune fille y prit une décision. Elle s'assit sur son lit, et attrapa ses ciseaux qui traînaient là. Elle retira sa manche et approcha lentement les lames de l'intérieur de son avant-bras...