L'oublier

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Je récidive avec une scène alternative du roman-feuilleton "Tant qu'il le Faudra" de Cordélia.

Si vous avez lu ma première scène alternative Pour l'amour de Léo, vous le savez, je shippe David x Léo depuis le début de "TQLF". On peut dire que je les shippe toujours, mais Cordélia a eu la bonne idée de développer une bromance entre David et Galahad, et mon radar à ship s'est affolé !

Il vaut mieux être à jour pour comprendre tous les enjeux, mais si vous êtes juste là pour une scène de cul entre garçons, bah ça passera aussi !

/!\ Je préviens, la scène est explicite. Faites demi-tour si c'est pas votre tasse de thé ! 

Merci Cordélia de m'autoriser à utiliser ton univers et de faire joujou avec tes personnages.

On se retrouve donc au chapitre 88, Galahad et David viennent de finir leur match de tennis et rentrent au vestiaire. Me dites pas que je suis la seule à y avoir pensé très fort ?

Bonne lecture, et pensez à me donner votre avis ! 

***

Fin de match, retour aux vestiaires.

La fratrie Ravel nous a mis une belle raclée, enfin surtout la sœur, il faut le reconnaître.

Je pensais que jouer avec Galahad allait être gênant, mais finalement pas le temps d'y songer plus que nécessaire quand on court en sueur à travers le terrain.

Dans les vestiaires, le frangin récupère ses affaires sans se doucher et nous laisse seuls.

Galahad a déjà commencé à se déshabiller sur le banc. La pudeur ne le ralentit pas une seconde. Quasiment nu, il s'affaire et plie méticuleusement ses fringues sales dans un sac dédié. La remarque moqueuse meurt sur mes lèvres quand il lève son regard sur moi.

- T'as pas fini de me mater ?

Je le matais pas particulièrement, mais maintenant qu'il en parle sa peau de lait s'étend sous mes yeux. Je hausse les épaules et détourne les yeux.

- Ça va, c'est pas comme si je t'avais jamais vu à poil...

Je m'attends à ce qu'il bredouille ou qu'il botte en touche, mais il se plante devant moi, et je dois lever les yeux pour ne pas mater son corps parfaitement musclé. Bon sang.

- A propos de ça...

J'aurais pas dû lui tendre cette perche. ça m'emmerde qu'il y ait cette tension cheloue entre nous. Entre lui et moi, aussi étrangement que possible, je sens qu'il y a quelque chose en train de naître et j'ai pas envie de foutre en l'air une possible amitié. Alors je prends les devants.

- Je suis désolé pour tout ça. A l'époque...

- C'est du passé.

Je fronce les sourcils.

- Tu m'en veux pas ?

- Plus maintenant. J'avais peur que ce soit un peu chelou de faire des trucs ensemble, mais...

- ... pas tant que ça ?

- Pas tant que ça, répète-t-il dans un demi-sourire.

Il me plante là et file sous les douches communes

Sur mon sac mon portable vibre. Un message de Léo. Est-ce que ça arrêtera un jour de me faire aussi mal ? Comment je peux tourner la page s'il est constamment là, tout le temps dans mon esprit ?

J'arrive même pas à coucher avec d'autres mecs histoire de l'oublier. J'y arrive pas. Pas l'envie. Un putain d'espoir se débat au fond de moi, et une voix latente me murmure constamment et si ? Et si un jour ils se séparaient ? Est-ce que je l'aurais alors enfin ma chance d'être avec Léo ?

Et si ? Et si ? Je suis pitoyable. J'arrive pas à oublier ses lèvres sur les miennes juste avant qu'il me propose l'impensable.

Je range rageusement mon téléphone. Il faut que je l'oublie bon sang. Je vais pas passer mille ans à brûler d'amour pour mon meilleur ami comme dans une mauvaise comédie romantique !

Je défais difficilement mes tennis, retire mes chaussettes. Sous les jets d'eau, Galahad se frotte en prenant son temps.

Le voir à poil devrait me gêner, rien qu'un peu, mais en vérité je l'ai connu bien plus vulnérable que ça. J'ai partagé avec lui des gestes plus intimes qu'avec certains de mes mecs. Je le connais ce corps, je sais même exactement ce qui le ferait réagir.

J'écarte mes pensées inappropriées et je le rejoins en mettant de côté ma propre pudeur. Faut dire que j'ai l'habitude des douches entre mecs après mes matchs de foot.

Galahad se savonne lentement, passe du shampoing dans sa tignasse, penche la tête en arrière pour rincer méticuleusement ses cheveux longs.

Et je peux pas m'empêcher de le reluquer.

Il est objectivement bien foutu. Mais c'est un athlète après tout, son corps c'est son outil de travail !

Bon sang, il est bien foutu et il le sait ce con.

Galahad intercepte mon regard et une lueur de défi s'y accroche.

- Quoi ?

Je pourrais rougir et baisser le regard, pris en faute, je pourrais ignorer ces choses qui remuent au fond de moi, mais la lueur dans les yeux de Galahad m'électrise. Il veut me provoquer ce con, me mettre mal à l'aise, me faire baisser les yeux peut-être ? Et bien c'est raté.

- Rien, t'es canon, je lâche simplement.

Il ne baisse pas non plus les yeux. Il soutient mon regard. Il espère peut-être y lire de la gêne ou un malaise, mais il ne sait pas à qui il s'adresse.

Il y a juste deux ego trop grands dans ce vestiaire et pas un pour battre en retraite.

- Je sais, il répond, amusé.

Quelle enflure !

Pire, il se met soudain à rire.

Il bascule sa tête en arrière et rit franchement, satisfait de sa répartie.

Alors je ris avec lui. Finalement pas l'ombre d'un malaise, pas de regards gênés, et s'il veut jouer à ça, il ne sait pas que je suis borné à ce jeu là.

- C'est pas comme si t'avais jamais vu d'autres paires de fesses...

Je hausse les épaules. Certes, j'en a vu un paquet des culs, mais en vrai pas tant que ça ces derniers temps. Les yeux de Léo prenaient toute la place dans mon esprit. Pitoyable.

Je prends une noix de savon dans le creux de ma main pour me frictionner, mais je peux pas m'empêcher de laisser mon regard filé vers le corps de Galahad.

Lui, continue de se savonner l'air de rien, se tourne, accentue exagérément sa cambrure. C'est moi ou il se met en scène ? Il passe sa main savonnée sur ses fesses rebondies et revient se frotter l'entrejambe.

Son regard se plante dans le mien et vibre d'une lueur provocatrice.

Et entre nous, je n'ai jamais été très bon pour résister à la tentation.

D'un pas, Galahad crève la distance qui nous sépare et me rejoint sous mon jet de douche trop chaud.

Il continue de se savonner en respectant une distance toute relative et je n'ose pas bouger. Si je tends la main, j'ai accès à son corps tout entier, là sous mes doigts.

Ma mémoire choisit cet instant précis pour me rappeler la douceur de sa peau et d'autres détails que j'avais remisé loin dans mes souvenirs.

Je retiens mon souffle et j'ose pas quitter son regard. Je pourrais bander là, rien que sous son regard intense et le souvenir brûlant de mes lèvres sur son corps.

Soudain il tend la main vers mon sexe et se met à le caresser nonchalamment. Je n'avais pas besoin de beaucoup plus pour le sentir gonflé.

Il plante des yeux brillants sur moi, attend ma réprobation, espère que je me dégonfle peut-être. La lueur de défi brille toujours dans son regard. S'il croit que je vais paniquer et tourner les talons face à ses provocations, il se trompe.

Comme pour marquer sa victoire, il accélère ses mouvements et je commence à manquer d'air et de sang dans mon cerveau. Je renverse ma tête en arrière et profite des décharges de plaisir qu'il m'inflige.

Les yeux fermés, concentré à ne pas jouir en si peu de temps, je lâche un gémissement qui sonne décidément trop intime à mes oreilles.

- Putain, Gal' !

Il s'approche de mon oreille, j'entends un sourire s'étirer sur ses lèvres.

- Gal ?

Sa langue joue avec le lobe de mon oreille.

- Tais-toi, je m'agace sous ses gestes impitoyables.

Sa langue forme des arabesques dans mon cou jusque sur mon épaule mouillée.

Putain, il est carrément désirable ce con. Il le sait, et il en joue.

Alors sans réfléchir, je fonds sur ses lèvres, plus violemment que je l'aurais voulu, juste pour effacer son sourire. Je l'embrasse brusquement en le poussant contre le carrelage froid, il donne au passage un coup sur le poussoir pour relancer le jet de douche.

Galahad soupire, revient à la charge et me mord la lèvre. Bordel, ça fait mal et c'est bon en même temps !

Puis soudain, il semble reprendre ses esprits.

Il lève ses longs cils blonds vers moi.

- On ne devrait peut-être pas...

Bon sang, c'est seulement maintenant, sa main sur ma queue, que sa conscience se réveille ?

C'est trop tard. C'est lui a lancé le jeu, la provocation.

Je reviens à l'attaque et l'embrasse sur la clavicule, remonte la ligne de son épaule jusqu'à sa gorge.

Galahad bascule la tête en arrière et pousse un gémissement quand je laisse courir à mon tour ma langue jusqu'au lobe de son oreille, un point sensible que je n'ai visiblement pas oublié...

- Dis-moi stop et j'arrête...

Je ponctue sa gorge de baisers affamés.

Sa main libre remonte dans ma nuque et ses doigts s'accrochent dans mes cheveux.

Il relance le jet de douche d'un coup de coude.

Ses gémissements de plaisir ne semblent visiblement pas dire non.

Il laisse courir ses mains le long de mes reins jusque sous mes fesses et m'attire contre lui. D'un balancement doux, il frotte son sexe contre le mien et se penche contre mon oreille.

- Ne t'avise pas d'arrêter.

Il ondule une dernière fois contre mon sexe dur, puis se retourne et s'appuie contre le carrelage.

Une seconde s'écoule alors que mes yeux s'égarent sur ses fesses blanches et rebondies, il se cambre et se tord le cou pour me jeter un regard provocateur.

- T'attends quoi ?

Alors je me colle à lui et je le savonne minutieusement pour redécouvrir ce corps que j'ai déjà parcouru. La sensation est grisante, et les sensations explosent dans mon bas ventre.

Je ne suis pas certain de pouvoir me retenir très longtemps, alors je m'attelle à la tâche sans attendre.

Ses mouvements autour de mes doigts m'invitent à plus. Là, tout de suite. Je vais le regretter, mais il me fait tourner la tête ce con !

Je remplace mes doigts par mon sexe dur et le pénètre lentement. Le plaisir est immédiat. Bon sang que c'est bon ! Il se met à bouger doucement m'incitant à accélérer mes mouvements. Ses gémissements sous mes assauts me font beaucoup trop d'effets pour que je tienne. Je me penche contre lui et lui mord doucement l'épaule. Un souvenir tiré d'une autre vie. Le résultat ne se fait pas attendre, son râle de plaisir est indécent.

Je me retire rapidement quand je sens le plaisir monter en moi et je me déverse entre ses cuisses. Je l'entends gémir de frustration.

Je suis à bout de souffle, mais quand il se retourne et me détaille d'air gourmand, je ne lui laisse le temps de rien. Je tombe à genoux sur le carrelage, je lève les yeux pour croiser ses yeux écarquillés sous la surprise et j'entreprends de lécher avec application son sexe dressé dans une toison dorée.

Il renverse sa tête en arrière et je me calque sur ses sursauts de plaisir, j'insiste sur les points sensibles dont je me souviens et il finit lui aussi par prendre son pied.

Quand je me relève enfin, mes genoux sont douloureux. Galahad rejoint essoufflé son jet de douche, il se savonne une énième fois, se rince enfin puis rejoint le banc et les casiers pour récupérer sa serviette sans un regard vers moi.

Je reste quelques secondes seul sous le jet d'eau pour reprendre mes esprits et me demander comment réparer cette énorme connerie.

Sur le banc Galahad presse méticuleusement ses cheveux avec une serviette éponge, puis se relève pour enfiler ses fringues.

Je le rejoins, me sèche et me rhabille rapidement. J'essaie d'intercepter son regard, mais il a allumé le sèche cheveux pour lisser sa tignasse, et cet engin fait un bruit d'enfer.

J'enfile mes chaussettes et lace lentement mes chaussures quand il revient enfin ranger le bordel dans son sac.

Je m'éclaircis la gorge et cherche mes mots.

- Je suis désolé, je sais pas ce qu'il m'a pris, on fait quoi, on oublie ce qu'il s'est passé ?

Il plie ses affaires avec soin et les range soigneusement dans son sac.

- T'as envie d'oublier toi ?

Penché au dessus de son sac, une mèche rebelle s'est détachée de son chignon et lui tombe dans les yeux. J'ai envie de lui replacer derrière l'oreille mais je me retiens. il a les joues rosies par l'effort et son regard est plus brûlant que ce qu'on vient de faire dans les douches communes. Ce regard intense qu'il pose sur moi me fait rougir et je détourne finalement les yeux. Bordel, il a gagné ce con !

Mais il ne semble pas savourer sa victoire. Il soupire.

- On est adultes David, et consentants. Tant que tu ne tombes pas amoureux, on ne fait rien de mal, tu sais.

J'ai envie de lui dire qu'il n'a pas de souci à se faire à ce niveau-là, que je suis toujours misérablement amoureux de la même personne et que je n'arrive pas à tourner cette fichue page.

Il pose sa main sur mon épaule dans un geste beaucoup trop affectueux pour les mâles dominants que nous sommes.

- Jeudi, piscine à 16h, si ça te dit...

Il jette son sac sur son épaule comme si de rien était et commence à quitter le vestiaire.

Je le rattrape rapidement.

- Ah oué, tu veux me tuer en fait !

Ses mèches blondes échappées de son chignon dansent quand il se met à rire.

Et putain, il est encore plus beau quand il rit ce con !

***

Voilà.
C'est une alternative bien sûr.
Le Galahad canon de Cordélia n'aurait sans doute jamais fait ça sans en parler à MJ, et je ne suis pas sûr que Min-Jae l'aurait laissé faire sans participer... Vous en pensez quoi ?

Du coup je vous renvoie très logiquement vers la nouvelle érotique de Cordélia qui met en scène David / Galahad / Min-Jae(à télécharger sur son Utip !) 

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