Chapitre 1 : L'amour à l'état brut(e)

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-OH MON DIEU ! Vous vous êtes battus la nuit dernière ou quoi ???


Denki ouvrit de grands yeux en fixant d'un air horrifié les corps d'Eijiro et Katsuki (les garçons étaient dans les vestiaires).

Celui du blond était couturé de cicatrices, les plus récentes encore légèrement ouvertes dans son dos et sur son torse. Il avait des marques de morsure sur les épaules qui semblaient plutôt profondes. Le décoloré, lui, était un arc-en-ciel de bleus à lui tout seul et boitait un peu.

Katsuki le toisa d'un air contrarié. Si les regards pouvaient tuer, Denki serait mort sur le coup et enterré six pieds sous terre.


-ÉVIDEMMENT QU'ON S'EST BATTUS, PAUVRE ABRUTI ! Tu crois que ces blessures sont apparues d'elles-même ???

-Avec vous, on n'est jamais sûr de rien, marmonna l'électrique.

-C'est ce qui s'appelle être dans un sale état, commenta Shoto en passant sa tête dans l'échancrure de son T-shirt d'entraînement.

-V-Vous devriez peut-être aller voir Recovery Girl, Katchan, suggéra timidement Izuku.

-DEKU ET DOUBLE FACE, MÊLEZ-VOUS DE VOS FESSES POUR UNE FOIS DANS VOTRE PUTAIN DE VIE !

-Katsuki, pas de meurtres dans les vestiaires ! tenta de le calmer Eijiro avant de se tourner vers la classe. Je vous rassure, ce n'est rien. Donnez-nous juste le temps de nous changer et on arrive.

-D'accord, mais ne traînez pas ! La ponctualité, c'est important ! les avertit Tenya avec ses grands gestes déconcertants.


Les garçons sortirent peu à peu du vestiaire, laissant les deux hérissés ensemble. Quand il fut enfin seul avec son petit ami, Eijiro le regarda avec un léger sourire penaud.


-On devrait peut-être y aller plus doucement la prochaine fois, tu ne penses pas ?

-Jamais de la vie, enfoiré, grogna Katsuki en enfilant son T-shirt. Tu sais très bien que c'est pas mon genre, et de toutes façons le lit a survécu et c'est l'essentiel.


Au cas où vous vous poseriez la question, oui, ils avaient baisé la nuit dernière.

Bien qu'Eijiro soit le soumis établi du couple, il ne se laissait pas dominer facilement par Katsuki, surtout au début de leur relation où ils étaient un peu Seke dans le duo. Cela faisait le blond se battre constamment contre lui pour l'épuiser et, dès que son amant baissait la garde, il lui sautait dessus et le prenait jusqu'à ce qu'ils n'en peuvent plus tous les deux.


Forcément, l'un et l'autre utilisaient leurs alters pour faire durer le combat.

Et en y repensant, c'était un miracle que personne n'avait été réveillé par les explosions de Katsuki ou les grincements de la peau durcie d'Eijiro ; à l'exception du pauvre Mezo, au même étage qu'eux, qui à chaque fois était une victime colatérale du bruit de leurs ébats.


Cette nuit-là, comme la plupart du temps, c'était le blond qui avait été dominant ; d'où les marques de griffures dans son dos et les morsures qui étaient celles de son petit ami. Les blessures d'Eijiro étaient à la fois des suçons de Katsuki et de vrais bleus qu'il s'était fait durant le duel. Quant à son boitillement...

J'ai vraiment besoin de m'étendre là-dessus ?


-Il n'aurait pas autant souffert si t'avais été Katsuke.

-Ne recommence pas avec ce surnom débile !

-D'accord, d'accord. Katseme, c'est très bien aussi. Moins fréquent et poétique, mais très bien.

-Vas te faire foutre.

-Ah nan, ça ce sera pour une autre fois.

-TU M'EMMERDES, TÊTE D'ORTIE !!!!

-Je suis né pour ça.


Ils finirent de s'habiller et Eijiro se donna deux petites tapes sur les joues pour se motiver.


-Allez on se bouge ! Les autres nous attendent !

-Pour ce que j'en ai à faire, de cette bande d'abrutis...


Le rouge ne releva pas le commentaire méprisant de son amoureux ; il en avait l'habitude, à force. Il se dirigea vers la sortie quand le cendré le retint par le bras. En moins temps qu'il n'en faut pour dire Red Riot, Katsuki avait plaqué violemment son petit ami dos au mur.


-Qu'est-ce qui t'arrives, Blasty ? T'es en rut ou comment ça se passe ?

-Dis pas n'importe quoi, enfoiré ! J'ai juste envie de t'embrasser !

-Quoi ? Maintenant ?

-Non, quand je serais mort ! Idiot !


Le blond colla ses lèvres à celles d'Eijiro avant qu'il ne pense à utiliser son alter pour s'échapper. Immédiatement, le rouge se laissa faire et répondit au baiser. Encore une fois, il fut submergé par la puissance, la virilité, l'impatience de l'amour que Katsuki lui portait dans ce simple geste.


 Il en était accro, pire qu'une drogue. C'était à la fois grisant et effrayant.


Les mains du rouge trouvèrent toutes seules leur place autour du cou du blond qui enserra sa taille pour le rapprocher de lui. Le baiser s'approfondit, leurs langues se rencontrant, se touchant, se battant, s'apprivoisant, se caressant.

Katsuki faisait leurs hanches se frôler et s'entrechoquer un peu plus sauvagement à chaque seconde, créant un contact si délicieux et érotique qu'ils poussèrent tous deux un gémissement de plaisir. Ils étaient sur le point de perdre la tête et de recommencer leurs petites affaires de la nuit dernière. Le bruit de leurs salives échangées couplé à l'odeur exquise de la peau de l'autre n'arrangeait rien à leur excitation grandissante.


À regret, ils se séparèrent bientôt. Tous deux étaient un peu essoufflés, et ils savaient que s'ils ne s'arrêtaient pas rapidement, ils étaient capables de se sauter dessus dans les vestiaires.


En même temps, quoi de mieux qu'un baiser pour mettre au clair leurs sentiments l'un envers l'autre avant l'entraînement au combat où ils ne se faisaient jamais de cadeaux ?


-Ne crois pas que je serais sympa avec toi aujourd'hui même si je t'ai bien fatigué hier soir, chuchota le cendré à l'oreille de son amoureux. J'ai pas l'intention de perdre face à une tête d'ortie débile comme toi.

-Marrant, c'est exactement ce que j'allais te dire, ricana Eijiro en se libérant enfin de sa prise. T'as pas à me sous-estimer, Katsu, parce que je vais te massacrer !

-D'OÙ TU PENSES QUE TU PEUX ME BATTRE, CONNARD ???

-Je ne pense pas, je le sais, y'a une différence !


Ils sortirent des vestiaires et rejoignirent les autres en continuant de débattre sur qui vaincrait qui aujourd'hui.


Voilà, c'est leur amour.

Un amour viril, violent, un peu excessif et bagarreur aussi.


Mais c'est comme ça qu'ils s'aiment, et ils ne changeraient leurs manières pour rien au monde.





(Premier chapitre ! Pas grand-chose de palpitant pour l'instant, mais ça se met progressivement en place...


Restez Ultra-Cool, mes petits Evoli !)

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