Il n'a parlé que très récemment de Nous à ses parents. Moi je n'en parlerai jamais t'as cru quoi ! Bref, il avait peur mais au final ils sont très enthousiastes à l'idée de me rencontrer. Il leur a parlé de mes particularités mais cela ne semble pas les avoir dérangés.

Je suis donc dans mon grenier, dans tous mes états. Est ce qu'ils vont m'apprécier ? Et s'ils interdisaient à leur fils d'entretenir une relation avec moi ? Je serai détruit.

Bon. Arrête de broyer du noir ! Tout va bien se passer ok ? De toute façon c'est bientôt l'heure et tu as promis d'y aller. Je peux toujours prétexter un mal de ventre. NON ! Hors de faire ça à Zera. J'ai mentit à mes tuteurs en leur disant qu'une réunion importante se tenait ce soir au lycée et que la présence d'un membre de la famille, parents, tuteur ou élève est obligatoire. Sachant qu'ils ne se bougeraient jamais pour y aller je suis tranquille pour toute la soirée.

Bon ressaisis toi Fuka ! Quand faut y aller, faut y aller ! Je m'observe une dernière fois dans la glace. Veste à capuche noire dissimulant mes oreilles, jean plutôt moulant et chandail blanc simple. Sobre, simple mais efficace.

J'inspire profondément et glisse mon téléphone dans ma poche. Je m'accroche aux barreaux de l'échelle et descends prudemment. Un barreau manque à l'appel, cassé par les amies de ma cousine. Elles s'amusaient à me lancer des insultes depuis cet endroit malgré que la trappe soit fermée. Une fois arrivé en bas je sors en claquant doucement la porte pour signaler ma sortie. Une fois sur le chemin j'envoie un message à Zera pour le prévenir de mon arrivée imminente.

Moi : Je pars de la maison, j'arrive dans 1O-15 minutes !

Mon Keur : Très bien, mes parents et moi vous attendons avec impatience très cher !

Je souris, idiot va ! Je range mon portable dans ma poche avant et m'arrête quelques secondes pour profiter de la température agréable de cette douce soirée. En effet, une douce brise me caresse le visage, mêlé à la température un peu chaude pour la saison, c'est juste idyllique !

Je reprends mon chemin tranquillement. J'arrive enfin devant chez lui et m'apprête à toquer quand la porte s'ouvre brusquement. Je sursaute. La tête de mon petit ami apparaît alors que je porte la main encore prête à frapper la porte à mon cœur.

_ Putain tu m'as fais peur !

Son regard chargé d'incompréhension se remplis de malice en saisissant la situation.

_ Moi aussi je t'aime tu sais.

_ Ouais je sais, je suis à tomber.

_ Ça je confirme, mais tu n'es qu'à moi !

_ Bien évidemment !