VIII- À Petit Feu

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David travaillait alors de manière acharnée sur son premier album solo, composant et jouant nuit et jour. Mais la maladie n'était pas loin et David ne l'ignorait pas...

( Je précise aussi, en m'excusant encore pour les fans au point, qu'en réalité Freddie Mercury n'apprit sa maladie qu'à partir de 1987 ).

L'un de ces soirs où la pluie tombait de manière conséquente et qu'il se reposait épuisé sur son canapé, Lydie peinée de le voir ainsi frappa à sa porte.

- Hey, la salua-t-il.

- Salut, lui répondit-elle avec douceur.

- Entre, entre Lydie, l'invita-t-il alors à entrer chez lui la voyant trempée avant de la prendre dans ses bras dans lesquels, heureuse, elle se détendit. Qu'est-ce que tu fais ici ? lui demanda-t-il ensuite.

- Je m'inquiétais pour toi, je n'avais plus aucunes nouvelles.
Je t'appelais souvent et la nuit dernière j'ai fais un cauchemar te concernant... répondit la jeune femme.

- Tout va bien, je travaille énormément c'est tout, la rassura David en la menant dans son salon dans lequel elle remarqua des bouteilles vides, des cigarettes fumées et des traces de cocaïne.

- Tu te fais du mal, David, dit-elle le coeur serré et presque les larmes aux yeux.

- Je sais mais j'ai tant d'idées, si tu savais. Avec ça j'ai l'impression que tout devient plus simple, plus différent, lui expliqua-t-il en voulant la rassurer. Et puis certains ennuis de la vie requièrent parfois une dose de calmants... ajouta-t-il dans un sourire simulé.

- Tu me manques, lui confia Lydie.

- Toi aussi ! Si tu savais ! Je n'ai pas le choix, je dois terminer mon second album. Je réalise à cet instant seulement que j'ai besoins de toi. Restes à mes côtés, s'il te plaît ! J'ai besoins de l'amour de ma vie, la supplia-t-il en prenant son visage entre ses mains.

- David, tu as pensé à ton groupe ? Ton manager essaye désespérément de te parler de Stars For Africa, lui dit-elle en laissant transparaître à son ton l'aspect sérieux de la discution.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda le jeune chanteur, intrigua.

- Tu n'es pas au courant ?! C'est un concert gigantesque, le plus grand jamais organisé. Se sera peut-être le seul pour lutter contre la famine des enfants en Afrique, lui expliqua Lydie, fascinée.

- Peut-être que Will' n'a pas voulu me déranger dans mon travail après tout je suis dans l'obligation de finir cet album, chérie, se justifia David. Restes avec moi et je suis sûr que ça ira mieux, tenta-t-il de convaincre son ex petite-amie.

- Je ne peux pas David... lui avoua celle-ci en fuyant du regard le jeune chanteur.

- Pourquoi donc ? demanda ce dernier qui ne comprenait pas la réaction de Lydie.

- Parce que... J'attends un enfant... murmura-t-elle, gênée.

- Comment tu as pu me faire ça ?lui demanda brusquement David.

- David, je n'avais pas besoins de te demander si je le pouvais ou non, rétorqua Lydie, vexée avant de partir et Will' d'arriver.

- Lydie, attends ne pars pas, la suivit David. Tu m'as dis avoir fais un cauchemar à mon sujet, qu'as-tu vu ?!

- Eh bien... Tu avais tout simplement comme mon père, rappelles toi... perdu ta voix, lui confia-t-elle avant de franchir sa porte.

- Lydie ! Appela David. En fait je suis très heureux pour toi et je ne mens absolument pas.
J'ai seulement... peur, avoua-t-il.

- Tu n'as pas à avoir peur, David. Tu as des gens qui t'aiment : Liam, Aidan, Dorian et moi mais aussi ta famille. Tu n'as besoins que de ces personnes auprès de toi et non de gens comme Will'. Reviens auprès de ta « véritable famille » comme tu le disais, le rassura Lydie.

- Tu as raison..., reconnut David avant que Will' ne le rejoigne pour le raisonner du fait de la pluie conséquente.

- David ! Rentre, tu vas prendre du mal.

- Pourquoi tu ne m'as pas parlé de Stars For Africa ?

- Ah le petit concert de charité pour l'Afrique ?! Enfin David, vous allez vous ridiculisez. Je ne voulais pas te déranger avec ça, tenta de se justifier le second jeune homme.

David leva la main pour lui imposer le silence.

- Tu aurais dû pourtant, l'avertit David, blessé.

- Je l'ai fais mais tu as dû oublier, ça t'arrive souvent ces temps-ci, continuait de feindre Will'.
Aller viens à l'intérieur, on va boire un verre ensemble.

- Désolé chéri mais ce soir tu disparais, répondit simplement David.

- Pardon ? demanda Will' abasourdi.

- Tu disparais de ma vie c'est simple, expliqua le jeune chanteur.

- Alors moi aussi, comme je suis le dernier à être rester auprès de toi ? demanda le second jeune homme avec un ton de reproches.

- Non. C'est à moi que j'en veux, expliqua David.

- Je m'en vais donc ? Tu claques des doigts et hop ça y est. Après tout ce temps passé toi et moi.
Je te connais David Sharp ne l'oublies pas, répondit Will' avec assistance.

- Tu ne vaux pas mieux que les autres, adieu, conclut David.

- Je te demande pardon David, reviens ! Je ferais des efforts ! s'écria le Will' en larmes.

David mit ainsi fin à son histoire avec celui qui avait été son agent. Il appela Daniel qui avait  été l'avocat de son groupe et le manager de celui-ci avant de proposer au jeune chanteur de le quitter pour entamer une carrière en solo. Si David tenait tant à lui parler, c'était à propos du concert imposant auquel il était normalement attendu ainsi que son groupe.

- Allô ?

- Daniel, C'est David.

- Comment vas-tu ? lui demanda le premier, surprit de réentendre le second après tout le temps passé sans nouvelles l'un de l'autre.

- A propos du concert de charité qui voulait que Night Queen participe et dont tu souhaitais désespérément me parler, commença David faisant impasse sur sa question, est ce que c'est toujours..., s'interrompit-il finalement.

- Tu parles de Stars For Africa ?
La liste a été annoncée et... c'est trop tard, annonça Daniel sur un ton désolé.

- Il faut que je les retrouve ! s'exclama David.

- Ils ne comptent plus sur toi... Ils sont encore sérieusement blessés, expliqua l'ancien manger.

- Et si tu leur demandes toi, ils écouteront ? insista David.
Je voudrais seulement discuter, dis-leur. On forme une famille, j'avais tort de dire que non. Et on sait que les familles ça se dispute. Ça arrive très souvent même, expliqua-t-il.

- Je les appelle, répondit simplement Daniel.

- Merci Dan', murmura David avant de raccrocher.

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