Chapitre 2 : Un fort tempérament

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Un jour, je sorti d'un rendez-vous important en dehors du château. Accompagnée de Madeleine, ma femme de chambre, nous nous dirigeâmes vers un petit café, où l'on devait retrouver Émilie et sa femme de chambre, Karen, pour s'acheter des petites pâtisseries. Il était parfois difficile de se balader en ville le visage découverts, mais les gens d'ici s'étaient adaptés à mes sorties et savent maintenant calmer leurs ardeurs.

En empruntant un raccourci vers la pâtisserie, on vit une foule de gens se pressant d'accourir dans cette direction. On s'est dis sur le coup qu'il devait s'agir d'une attaque de vilains. En parcourant à notre tour, j'eux le souffle coupé en découvrant un vilain, qui avait pris en otage des civils... Dont Émilie ! Le vilain a l'apparence d'un gorille, cela doit être son alter. C'est là que je vis Karen se précipiter vers nous.

Karen : Altesse Luna ! Madeleine !

Luna : Karen qu'est-ce qui se passe ?!

Karen : Avec Mademoiselle Émilie, nous étions en route pour la pâtisserie, quand nous fûmes attaqués par ce vilain, qui a surgit de derrière cette habitation. Il a commencé à prendre des civils pour les emprisonner dans ses poings. Je m'étais empressé de mettre Mademoiselle Émilie à l'abri, quand il l'a attrapé subitement. Puis, il a menacé de tous les écraser dans ses poings si on tentait quoi que ce soit. Et il a réclamé 100 milliards d'euro dans un abs de temps de 10 minutes. Sinon, il les tuera. Pardon, je n'ai pas pu protéger son Altesse Émilie. Tout est de ma faute, je suis confuse !

Luna : Allons, ne t'en veut pas pour autant. Tu ne pouvais pas prévoir ce qu'il allait se passer. Mais que fait-on maintenant ?!

Madeleine : Le plus prudent Mademoiselle, ce serait de rester à l'écart et d'attendre l'arrivée des super-héros et de la police.

Luna : Mais... Émilie est en danger ! Sa vie est en jeux là ! Et elle a peur !

Madeleine (tête baissée) : Je regrette Mademoiselle... Mais notre devoir est d'assurer votre sécurité, autant que de respecter la loi.

Sérieux... Je ne peux m'empêcher de me sentir pathétique de ne rien pouvoir faire. Je meurs d'envie de courir à la rescousse de ces civils et d'Émilie, qu'importe ce qu'en pense la loi... Mais... Je peux pas. Mes jambes sont immobiles depuis tout à l'heure, et j'ai beau me concentrer, elles veulent pas avancer. De plus, j'ai comme un nœud dans la gorge qui m'empêche de respirer correctement. Les battements de mon cœur se multipliaient, qu'il m'était impossible de les contrôler. Je me sens pitoyable... J'ai de puissant pouvoir, les héros tardent, et je ne peux rien faire...

Soudain, j'entendis un cri venant d'Émilie. Je sens bien qu'il s'agit d'un cri de douleur. Ce cri était si strident, qu'il me traversa tout le long du corps. Sans quoi j'ai craqué. J'ai quitté la foule pour me précipiter vers le vilain.

Madeleine et Karen : Mademoiselle Luna ! Revenez !

Civils : La princesse Luna !

Je ne sais pas ce qui m'a pris. Mes jambes ne voulaient plus s'arrêter de courir, et mes oreilles rejetaient les supplices des citoyens et de Madeleine pour faire demi-tour. Tout ce qui m'importait, s'était de sauver Émilie et les otages.

Luna : Eh le gorille ! Touches pas à ma petite sœur !

À proximité du vilain, je lui balançai un jet de flamme en plein visage. Cela lui crama à moitié le visage, et lui fit relâcher les civils et Émilie.

Émilie (en accourant dans les bras de Luna) : Luna ! Que t'est-il arrivé ? Es-tu folle ?

Luna (en souriant) : Hi hi ! Un peu comme toujours, non ?!

Le vilain a fini par reprendre ses esprits et s'est apprêté à nous attaquer. Mais heureusement, les héros et même notre mère, ont fini par arriver. Ils ont neutralisé le vilain, et mis les civils en sécurité. Maman était bien vénère en arrivant.

Marion : S'était quoi déjà sa demande ? 100 milliards d'euro ? Ou alors 100 milliards de gifles ?! Je pense que ce sont des gifles qu'il a réclamées ! Pas vrai ?!

Luna : Euh... Maman ? Reste zain... S'il te plaît...?

Karen (à genoux) : Votre Majesté ! Je m'en veux profondément d'avoir laissé la vie de Mademoiselle Émilie entre de mauvaises mains ! J'implore votre pardon !

Madeleine (à genoux) : Moi aussi Majesté ! Je m'en veux d'avoir laisser Mademoiselle Luna se mettre en danger, j'aurais dû m'en empêcher ! J'implore également votre pardon !

Marion : Voyons, relevez-vous. Vous n'êtes pas fautif le moins du monde dans cette situation. Si j'avais été plus prudente sur ce terrain... J'aurais dû me montrer plus tôt.

Émilie : A-Allons Maman ! Tu... Tu n'as pas à t'en vouloir de l'attaque... J'aurais dû réagir plus rapidement... Pardon...

Marion (en enlaçant Émilie) : Kya Émilie ! Si innocente !! Voyons, rien de tout ça n'est de ta faute ma chérie ! Tu as même su faire preuve de sang froid dans cette situation. Bravo !

Émilie (en rougissant) : ...

Marion (en se tournant vers Luna) : Bon, et toi Luna !

Luna : ... Euh oui... ?!

Sans que je ne puisse m'y attendre, ma mère me tapa sur la tête avec la simple force de sa main.

Luna : AIE AIE AIE AIE AIE !!! Ma p'tite tête...

Marion : T'as toujours été si borné c'est pas possible ! Qu'est-ce qui t'as pris de foncer dans le tas comme ça ?! Tu aurais pu être gravement blessé ! Je t'ai déjà répété de ne pas foncer dans la gueule du loup imprudemment ! En plus, tu aurais pu blesser quelqu'un avec ta magie ! Tu visais peut-être que la tête, mais qu'aurais-tu fait si tu avais touché un otage ? Voir, ta sœur ?!

Luna (tête baissée) : ... Je... Je comprends... Pardon Maman.

C'est vrai que sur le moment, je n'ai mesuré la gravité de mon geste. Mon désir profond de protéger Émilie était si rageant que je ne me suis pas contrôlé.

Marion (en soufflant un coup) : ... Bon, j'imagine que tu avais de bonnes raisons pour avoir foncé de la sorte. Après tout, quand on voit la vie de quelqu'un qui nous est précieux, il nous est difficile de calmer notre désir de la sauver. Avoir voulu protéger un être cher du danger... Je ne peux qu'être admirable.

Luna (en rougissant) : ... Merci.

Marion : Mais tu auras quand même affaire à moi et à ton père à la maison jeune fille !

Luna : Euh... Oui, je m'y prépare...

De retour au château, j'eux droit à un savon de mes parents pour mon imprudence en ville. Au final, je n'ai pas réellement eu de punition, un simple sermon aura suffit. Mais la prochaine fois, je serai privée de sortie pour 1 semaine. Plus tard dans la soirée, Émilie est entrée dans ma chambre pour parler.

Émilie : Luna... Je... Pardon. Tu t'es mise en danger parce que j'ai crié de douleur. Si je m'étais retenue, Papa et Maman ne t'auraient pas criés dessus. Désolé.

Oh Émilie... Elle a toujours été trop adorable depuis qu'elle est née ! Si droite, si douce, si réservé... Le contraire de moi quoi !

Luna : Allons, t'as pas à t'en vouloir ! Tu me connais, je fonce toujours quand ça me chante ! Et puis entre nous, reconnais que sur le moment, s'était palpitant de s'imaginer dans le feu de l'action, non ?!

Émilie : Luna !

Luna : Hé hé... Désolé ! Mais bon, pour moi l'essentiel, c'est que tu n'aies rien.

Émilie (en rougissant) : ... Pour moi aussi, Luna. Dis ?

Luna : Oui ?

Émilie : Pardon de me montrer indiscrète mais... As-tu toujours envie de devenir super-héros ?

Luna : ... Je...

Mais avant que j'eux le temps de répondre, la porte de ma chambre s'ouvrit brusquement.

Mathéo : Que faîtes-vous encore debout à une heure pareille ?! Avez-vous conscience que nous nous levons à 8h00 demain matin ?!

Ah Mathéo... Toujours à plomber l'ambiance parfois. Encore plus sérieux que ma mère, il a la fâcheuse tendance à nous faire la morale ou à nous donner des leçons de vie (surtout à moi en fait. Rien de surprenant, comme je suis un peu le vilain petit canard de la famille). Dire que petit, il était presque aussi insouciant que moi. S'était bien plus drôle à l'époque.

Émilie : Ah ! Pa-Pardon !

Luna : Pff... Rabat-joie !

Mathéo : Ne prends pas un tel ton avec moi je te prie ! J'ai eu vent de ton "sauvetage" aujourd'hui. As-tu mesuré la gravité de ton acte nom de Zeus ?!

Luna : Oui oui c'est bon ! Les parents m'ont déjà passés le discours, promis j'arrête ! Maintenant zou ! Tout le monde dehors !

Émilie : Euh... Mathéo ? Tu sais... Ce n'est pas de la faute de Luna. Elle voulait bien faire.

Mathéo : En enfreignant la loi ? Bonjour l'exemple.

Luna : Super, merci du compliment ! Allez zou ! Filez !

Mathéo (en retenant la porte) : N'oublie pas que même si tu ne porteras la couronne, tu représentes toi aussi un peuple, un avenir, un héritage. Comment diable réagirait le royaume s'il en venait à perdre leur princesse aînée ?

Luna : ... Comme tu l'as dit, je ne porterai pas la couronne... Alors fiche-moi la paix maintenant.

J'ai conclu mes mots en refermant la porte devant moi. Puis, j'étegnis les lumières, et je me mis en boule dans mon lit à baldaquin. Ce qu'il peut m'agacer celui-là ! Voilà que d'un coup, une douleur se serra dans mon corps. Elle se manifeste à chaque fois que j'ai le blues, surtout quand il s'agit du même sujet. Parfois je voudrais... Être seule au monde... De changer de vie... D'être quelqu'un d'autre.


Bonsoir à toutes et à tous, j'espère que ce nouveau chapitre vous aura plu. Pour ceux qui ont déjà lu mon histoire av sa dépublication, il s'agit-là d'une nouvelle mésaventure que j'ai voulu inclure, pour mieux mettre en avant au début la personnalité de certains de nos premiers personnages. J'espère donc qu'il ne vous aura pas déplu.
Avertissement : Dans 2 jours, je partirai en vacances. Je ne pourrai donc pas officiellement publier de chapitres. Et comme j'en suis encore à modifier le suivant, il faudra donc attendre 2 semaines (ou plus). Je vous dis donc à très très bientôt pour le prochain chapitre, bye.👋

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