Après que j'eus lancé le livre sur Drago, nous nous rendîmes au chemin de Traverse, dans le but d'acheter les fournitures nécessaires à Poudlard. Nous commençâmes par Fleury et Bott. Quand je me retrouvai devant la boutique, je n'en crus pas mes yeux! Le bâtiment était REMPLI de livres!!! Nous entrâmes a l'intérieur, et à peine nous avions mis un pas dedans, qu'un froid glacial s'installa. L'agitation qui y régnait, s'était subitement calmée, les gens nous observaient. Puis quand nous rejoignîmes le fond du magasin, l'agitation reprit son cours. Vers l'arrière boutique, j'aperçue un groupe de trois personnes. Il y avait un garçon aux cheveux noirs en bataille avec des lunettes rondes, un grand garçon aux cheveux carottes et pleins de tâches de rousseurs et une fille aux cheveux bruns bouclés. Ils devaient avoir le même âge que Drago et moi, peut être qu'il les connaissaient? J'avais touché dans le mille! A peine il les eut remarqué, qu'une expression de dégoût se figea sur son visage. Puis il leur adressa la parole de manière venimeuse (surtout au garçon a lunette) :

- Alors mon petit pote Potter, tout va bien pour ta bande de bouses de dragons?

- Malefoy! Entendre de telles injures de ta sainte bouche !!! avait répondu le roux avec sarcasme.

- Oh! Weasley, je ne t'avais même pas remarqué. Meme la sang de Bourbe est plus importante que toi, il faut le faire!! il désignait la jeune fille.

Le roux était devenu écarlate, puis Drago en rajouta une couche :

- A mais oui, j'oubliais, c'est parce que tu es trop bête, pauvre et pitoyable. Ta grosse vache de mère ne t'as donc pas éduqué? En même temps, ça se comprend, tu n'est que le douzième de la portée! 

Il allait encore s'en prendre au roux, quand :

- STOP!! DRAGO LÂCHE LE UN PEU!!

Il me regarda, abasourdi. Mais il ne l'était pas autant que les trois autres. Le roux me dévisagea et demanda : "Tu le connais?" J'acquiesçais. "Oui, nous sommes de la même famille" La fille me regardait avec des yeux ronds :

- Tu es une Malefoy???? Tu ne leur ressemble pas du tout!!

Je la regardais méchamment, et lui répondis : " Tu sais, ce n'est pas parce que j'ai défendu ton copain le roux que tu peux me parler comme ça. Je ne te respecte pas plus que Drago. Sang de Bourbe!! " Je détestais qu'on me dise que je ne ressemblais pas à une Malefoy, Drago en avait joué toute la semaine. Je m'en allais, furibonde, devant des dizaines de personnes qui me regardaient, choquées. Drago me rattrapa par le bras, me regarda en souriant. "Bien! Tu apprends vite!!" Je lui rendis un soupire d'exaspération. Meme si je ne le montrais pas, cela m'avait fait plaisir qu'il me dise ça. Après avoir acheté tout nos livres, nous allâmes chez Mme Guipure pour me faire tailler une robe de sorcier; puis chez l'apothicaire; Au Royaume du hiboux ( j'y acheta un magnifique hiboux grand duc albinos); et enfin pour finir chez Ollivander. J'entrais seule, car Drago et Lucius devaient acheter les ustensiles de potion. Quand je poussais la porte, un vieil homme m'interpella : 

- Bonjour Miss...

- Malefoy, Morgane Malefoy.

Il semblait étonné, mais heureusement pour lui, ne fit pas de commentaires.

- J'imagine que vous êtes venu choisir votre baguette! Enfin, plutôt l'inverse, car tout le monde sait que c'est la baguette qui choisit le sorcier.

- Oui, c'est le cas.

Il me mesura de la tête au pieds, en passant par l'écartement de mes bras, de mes narines... ainsi que bien d'autres mesures plus farfelues les unes que les autres. Après qu'il eu fini, il me tendit une baguette. Je la pris et fit le geste. Aussitôt, elle explosa en milles morceaux. Ollivander ne semblait pas du tout choqué de la situation. Il pris une autre boîte et me la tendit. "Peut-être celle-ci?" Je la pris à son tour, et à peine je l'effleurai de mes doigts, qu'elle s'enflamma. Il avait beau me faire essayer maintes et maintes baguettes, toutes finissaient détruites. Il paraissait de plus en plus contrarié. "La destruction de baguette au cours de l'essayage peut arriver de temps en temps...Mais à ce point?..."

 Je remarquais alors une boîte, empilée sous tant d'autres, au fond de l'une des étagères. Elle semblait rayonner. Je la pris délicatement, en essayant de ne rien faire tomber, puis saisie la baguette de ma main droite. Elle paraissait  Ollivander me déconseilla  " Je ne crois pas que celle-là vous conviendra, elle n'est certainement pas à v..." Mais lorsque je fis le geste, je me sentis remplie de chaleur. Il me regarda d'un œil presque effaré puis déclama lentement :" 27 cm, bois d'amourette... corne de Basilic... cela fera 20 galions." comme si il attendait qu'il se passe quelque chose. Il me fixa intensément avant de rajouter : "... Je n'aurai jamais cru en ma carrière vendre une deuxième baguette aussi spéciale..." Je fis en sorte de ne pas accorder trop d'importance à son discours.

Je lui payais alors le prix, et partis rejoindre Drago et son père.