Chapitre 35 - Confiance

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[Oui, oui je suis de retour ! Avec un nouveau chapitre ! J'ai pris quelques jours de congés, donc je vais tenter de finir cette histoire assez rapidement ! Donc attendez-vous à des chapitres prochainement ! Désolée d'être absente, je me consacre beaucoup au boulot d'ambassadrice et j'avais aussi moins envie d'écrire... Je ne dis pas que la passion est revenue, mais j'ai vraiment envie de finir cette histoire au moins ! Merci à toutes les personnes qui lisent mes histoires, je vois encore pleins de notifications de votes sur Battements, La Promesse - Hestia et Les Changeurs de Destins. J'ai vraiment une chance énorme de voir encore des lecteurs et lectrices et vous en remercie infiniment !]


« Nous avons besoin d'aide », annonçai-je au téléphone alors que je leur racontai tout. Toute cette histoire sordide avec ce traître.

Ils étaient étonnés, puis en colère. J'entendis l'Alpha au bout du téléphone lancer des injures. Pas contre moi, mais contre ceux qui avaient foutu la vie des survivants en l'air. Je soupirai en raccrochant le combiné. Quel enfer. Non, en fait ce n'était pas l'enfer, c'était justement la fin de leur enfer. Mais qu'allait être le dénouement du cercle des Alphas ? Quel jugement allaient-ils porter aux prisonniers ?

Par le lien de meute, je dis aux gardes de surveiller les cellules des prisonniers en priorité. Plus de loups-garous les surveillaient pour qu'ils ne s'échappent plus. Je fis en sorte de rétablir le calme dans la meute. Les messages venaient de partout. Ils avaient senti mon état changeant de ces dernières heures. Il fallait absolument calmer la meute de toute inquiétude. Je fis un discours par le lien de meute et le silence se fit. Je ne pouvais pas montrer mon visage. Épuisé.

« Alpha, ils sont arrivés. »

Je soupirai puis invitai Lucy à me rejoindre dehors, à l'orée de notre territoire. Elle était restée avec Jeannie et ma mère pendant quelques instants.

Une meute que Lucy connaissait bien se tenait devant nous. Aussi quand Alpha Jack ainsi que nombre de ses guerriers furent à quelques mètres de moi, elle écarquilla les yeux de surprise.

Je regardai l'Alpha et lui fis un sourire reconnaissant. Lucy vit mon visage puis se tourna à nouveau vers les nouveaux arrivants. Très vite, leurs odeurs rejoignirent les nôtres pendant qu'ils avançaient. Plusieurs de leurs guerriers avaient déjà pris leur position dans mon territoire. Alex et Tim leur avaient déjà assigné des positions et tours de garde près des cellules des prisonniers.

Sans attendre plus longtemps, Lucy courut vers Jack et sauta sur lui. Il réussit à ne pas tomber vers l'arrière en utilisant sa force d'Alpha. L'Alpha semblait surpris par sa réaction, tout comme moi. Je fermai les poings et serrai les dents en la voyant sur lui. Je savais que ce n'était que de l'amour platonique comme elle aurait pour un père, mais était-elle obligée de lui sauter dessus comme ça ? Je calmai mon loup avant qu'il ne se manifeste de trop.

Jack rit, puis relâcha mon âme-soeur.

« Tu as l'air en forme, stipula-t-il face à son magnifique visage souriante.

– Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda Lucy, confuse tout en étant heureuse.

Jack fit un hochement de tête vers moi.

« C'est toi qui lui as dit de venir ? demanda mon âme-soeur par notre lien, alors que je m'avançai vers elle et passai un bras autour de sa taille.

– Il nous faut le plus de monde possible si l'on veut régler toute cette affaire. J'ai pensé que c'était une bonne idée de l'appeler. Le mari de ton amie Jennyfer est aussi là avec des guerriers. Le sort de Christopher ne dépend pas de moi seulement étant donné qu'il a fait du tort à des membres de plusieurs meutes... Les Alphas ont prévu de se réunir sur un territoire neutre pour décider de la sentence de ce... traître.

– Je comprends, mais peut-être que tu n'auras pas le choix. C'est vrai que les Alphas prennent les responsabilités pour les membres de sa meute, mais au final, c'est à nous de prendre la décision finale et elle sera irrévocable, expliqua Lucy à voix haute en me fixant.

– Nous ? De qui est-ce que tu parles ? demanda Jack.

– Nous. Les anciens torturés, annonça Alex qui nous rejoignit avec sa femme. Bonjour, vous êtes donc celui qui a pris soin de cette fille têtue qui s'est attaquée à plusieurs chasseurs sans l'aide de personne, et qui a failli mourir. »

Lucy roulait des yeux, tandis qu'Alex la regardait avec des yeux accusateurs. Il n'avait pas aimé qu'elle combatte leurs tortionnaires sans personne pour l'épauler et moi non plus. En tous cas, cette plaisanterie devant tout le monde montrait qu'il allait mieux. Mieux que pendant la révélation de Christopher...

Jack éclata de rire.

« Oui, c'est bien moi. Enchanté, » répondit-il en serrant la main tendue d'Alex.

Les présentations finies, nous rentrâmes chez nous pendant que je laissai nos amis manger et reprendre des forces avec mes parents. Nous devions repartir vers la meute de Christopher qui se trouvait assez loin de notre territoire.

Je laissai Lucy monter vers notre chambre en premier. Je montai les escaliers plus lentement. La jeune femme était déjà dans son bain moussant. Des senteurs de vanille occupaient la salle de bain. Elle en avait bien besoin en entendant son soupir de contentement. Quand elle me vit dans la chambre, la porte de la salle de bain étant ouverte, elle me sourit. Je l'admirai comme si c'était la première fois. Ses cheveux noirs mouillés et ses yeux verts étaient éblouissants.

« Tu devrais te couper les cheveux, non ? demanda Lucy pour couper le silence de nos regards.

– Tu crois ? » dis-je en passant la main sur ma touffe de cheveux. Je n'ai pas vraiment eu le temps d'y penser ces temps-ci. »

Je ris, mais Lucy perdit son sourire. Merde.

Je la vis bouger ses jambes pour les replier vers elle et les entourer de ses bras. Je sentis sa tristesse s'abattre à travers notre lien. Elle ne me cachait plus rien. Je m'accroupis à côté de la baignoire et lui caressait la joue. Inquiet.

« Je suis désolée, commença-t-elle. Tout ça est de ma faute. Si je n'étais pas apparue dans ta vie, je...

Christopher sévirait encore faisant plus de morts... finit sa louve.

– Tu te trompes. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée. Je remercie tous les jours la Déesse pour m'avoir donné une âme-sœur, avouai-je avec sérieux en la forçant à me regarder dans les yeux. J'ai grandi avec mon père et ma mère amoureux comme au premier jour, puis c'était au tour d'Alex de trouver son âme-sœur. Je les enviai tellement. Tout cet amour qu'il partageait. Je voulais éprouver la même chose. Alors, quand tu es enfin apparu devant moi, tu étais si sublime. Tu es magnifique. »

Je vis Lucy virer au rouge. Je souris en la voyant ainsi. Tellement gênée alors qu'au début, elle était si renfermée et dure avec tout le monde.

Soudain, je me levai et enlevai mon t-shirt. Elle me regardait faire, étonnée. Je retirai d'un mouvement souple mon pantalon.

« Adam, qu-qu'est-ce que tu fais ?

– J'enlève mes vêtements. Ça ne se voit pas ? » soufflai-je, amusé.

Sa poitrine juste sous l'eau me narguait depuis plusieurs minutes. Et je savais qu'elle commençait à être excitée quand elle contemplait mon corps avant de détourner le regard. Mon loup grogna doucement quand elle ne nous fixait plus.

« Tu me fais une place ? » demandai-je, mais je posai déjà un pied dans l'eau sans attendre sa réponse. Qui ne pouvait être que positive.

Toujours assise, elle avança un peu plus pour me laisser de la place. Mais elle était trop loin de moi dans cette baignoire. Elle lâcha un cri de surprise quand mes bras l'entourèrent et la plaquèrent contre moi. Sa respiration s'affola et elle gigota pour s'éloigner. Mais je reserrai doucement mon étreinte, sans pour autant que la peur lui prenne de la place dans son esprit.

« Lucy, murmurai-je contre son oreille, la figeant ainsi sur place. Je ne ferais rien que tu ne veuilles pas. »

Ces paroles la détendirent d'un seul coup. J'aurais presque soupiré de soulagement en voyant qu'elle s'était calmée. Christopher et les autres l'avaient tellement torturée. Je n'osais pas imaginer ce qu'elle avait subi, ça me mettait en rogne rien que d'y penser.

Son dos se colla un peu plus à mon torse et elle resta ainsi pendant quelques minutes. Sans en prendre conscience, je fis quelques arabesques sur son doux ventre. Mon âme-soeur se sentit de plus en plus à l'aise et j'étais heureux de lui procurer cette sensation-là plutôt que d'autres.

« La vanille... Tu aimes la vanille ? » me rappelant la senteur en venant dans la chambre.

Elle hocha la tête en souriant.

« Oui, j'aime beaucoup. »

Sa marque sur son cou était si belle. Elle me donnait envie de la mordre.

« C'est quoi ta couleur préférée ? demanda Lucy en penchant son visage pour me regarder dans les yeux.

– Avant c'était le gris, mais j'aime de plus en plus le vert, avouai-je en la fixant intensément. Et toi ?

– Le bleu, » répondit-elle dans un souffle presque inaudible.

Si belle. Je baissai mon regard vers sa bouche, puis le remontai. Elle s'approcha lentement, la laissant faire, jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. Très vite, nous nous embrassâmes d'une manière fiévreuse. Je ne me lassais jamais de la goûter ainsi. Sa chaleur se propageait si vite à travers mon corps. Des gémissements de plaisir se formaient et nous enveloppaient. Je ne savais plus si c'était les siens ou les miens, mais ils furent remplacés par nos halètements quand sa bouche quitta la mienne. Nos souffles se mélangèrent et nous nous sourîmes.

« Je t'aime, » déclarai-je, fou d'elle.

Elle tourna complètement son corps vers moi et m'embrassa de nouveau. Une nouvelle fois.

« J'adore t'embrasser. »

Après ces mots qui s'étaient échappés de sa bouche, mon loup rit dans ma tête. Lucy s'empourpra et cacha son visage contre mon cou. Je laissais échapper un rire. Si mignonne.

« J'adore te voir sourire, » dis-je en caressant sa joue.

Soudain, elle posa sa main sur mon cœur. Etonné, je ne bougeais plus. Juste ma poitrine se soulevait à un rythme régulier. Rapide. Mon coeur battait plus vite que d'habitude c'était certain. Mais avec cette femme devant moi, je ne pouvais pas le faire ralentir. Je ne le voulais pas de toute façon. Sa peau contre la mienne prouvait qu'elle me faisait confiance. Qu'elle commençait à se relâcher en ma présence.

Lucy était en pleine réflexion, ou plutôt parlait avec sa louve. Je vis ses yeux s'écarquiller alors que son regard était toujours rivé sur sa main posée sur mon torse.

« Demande-lui si tu peux le laver, dit Lulu.

– Quoi ? Non ! Pourquoi je ferais ça ? Il va mal le prendre ! lui criai-je presque dessus avec un air paniqué.

– C'est un bon moyen d'être à l'aise avec lui et son corps. Il a dit qu'il ne ferait rien que tu ne veuilles pas, alors tu n'as rien à craindre. Il tiendra sa parole, tu verras.

« De quoi avez-vous parlé toi et ta louve pour que tu sois aussi rouge ? » l'interrogeai-je en penchant la tête sur le côté.

Elle était encore gênée, mais avouait que Lulu lui avait demandé de me demander si elle pouvait me laver. Je fus étonné par la requête, mais étant donné que c'était Lulu qui l'avait demandée, je compris qu'elle essayait de faire une approche pour que Lucy soit plus détendue avec moi. J'étais juste ravi qu'elle le demande !

Doucement, elle commença à me laver. Mes épaules, mes bras, mes mains, mon torse, mon dos. Elle s'appliquait sur chaque parcelle de mon corps qui n'était pas immergée sous l'eau et je n'arrêtai pas de me tendre pour éviter de lui sauter dessus. Je ralentis les battements de mon cœur. Lucy lâcha un soupir quand elle termina sa tâche minutieuse. Je relâchai aussi ma respiration dans un soupir de soulagement. La torture terminée.

« À mon tour, dis-je avec malice et un voix rauque.

– Euh... je ne crois pas que ce soit une bonne idée... évoqua-t-elle, indécise et embarrassée.

Merde, elle s'était crispée.

« Si tu ne veux pas, je ne ferai rien. »

C'était une promesse que je lui faisais. Je la regardai avec sérieux en insistant sur le fait qu'elle n'était pas obligée, mais elle accepta. Fou de joie, je ne montrai pas ce sentiment. Je la sentais encore tendue par cette décision. Donc j'y allais doucement.

Je traçai le contour de certains de ces nombreux tatouages. Des tatouages de fleurs. De magnifiques fleurs qui cachaient sa peau meurtrie par les tortures.

Je la sentis frissonner. Sa peau était si chaude contre la mienne alors que l'eau devenait froide. Je restai sur des gestes lents, de peur de l'effrayer. Son cœur battait à une vitesse folle. L'excitation montait, je le sentais. Et mon loup en était ravi.

Quand j'eus fini de la laver, elle soupira de soulagement. Elle prit ensuite le pommeau et s'aspergeait d'eau pour ensuite sortir de la baignoire.

Je me forçai à ne pas la regarder de trop quand elle s'enroula dans une serviette et attendit, mais je lui dis que je restais encore quelques minutes dans la baignoire. Je retirai le bouchon qui retenait l'eau tandis qu'elle partait dans la chambre. J'avais besoin d'eau froide, glacée même pour que mon sexe redescende de son petit nuage. Le fait de l'avoir touchée peau contre peau avait été une joie pour moi et mon loup, mais aussi pour mon excitation qui s'était manifestée par mon sexe qui s'était durci. Heureusement, Lucy avait été plus absorbée par sa propre excitation quand je la lavais que par moi. Enfin un cap de passé. Un immense cap. J'avais rêvé d'un jour pareil depuis que je l'avais vue dans la forêt à notre toute première rencontre. Je soupirai puis sortis de la baignoire.

Une fois habillés, nous partîmes vers la meute de Christopher. Près de la barrière, chacune des personnes venant avec nous avait des sacs à dos avec leurs vêtements et des armes au cas où il faudrait abattre quelqu'un de loin.

Une longue route nous attendait, et j'espérais que la bataille qui arriverait ne nous soit pas mortelle.

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