Elle attendait, posté la sur les roches. Son masque argenté avait les yeux dorés, sans expression, mais pourtant si cruel. Sa robe était bleu claire, elle lui arrivait au dessus des genoux avec des rainures  couleur or. Ses manches était extrêmement larges, et au bout finissais comme extrémités de la capuche et du bas. Ses ballerines qui semblaient si innocente, bleu clair, étaient des tueuses à gages. Ses cheveux n'étaient pas apparents, donc impossible de pouvoir décrire son physique. Son trident était celui de Zora, un ceremonial trident. Elle regardait un par un ses assaillantes, prêtes à combattre, avec un seul homme, qui avait sortit la fameuse épée de la légende... Elle restait de glace et les minutes s'écoulèrent, de même position. Puis soudain, elle se laissa tomber dans le vide. Les Gerudo foncèrent sur elle mais celle-ci riposta en changeant d'arme : deux sabres. Le bruit des lames qui se frappaient encore et encore résonnait dans la tête de l'Hylien. Plus il la voyait, plus les sentiments de haine, de tristesse, de peur et de colère se mélangeaient en lui pour former un tourbillon de rage. Il tremblait tellement il était hors de lui, mais aussi impressionné. Cette tueuse avait beau avoir ôté les vies de ses parents, cela ne changeait rien au fait que c'était terrifiant de l'avoir en face.

  Elle envoyait des coup de pied, de poing, le sang giclait... Le spectacle horrifiait quiconque. Puis, elle arrivait vers Urbosa, Zelda et lui. Il n'osa pas bouger. Une vague de terreur le submergea, et des chaînes entravaient son courage. Mais ses muscles réagirent et son épée partie droit vers le monstre elfique. Cette dernière para les coups du vengeur, mais la chef Gerudo riposta avec son arme qu'elle évita de toute sorte. A la grande surprise de tout le monde, elle para les deux lames avec les siennes d'une force incroyable, les deux attaquants avaient beau forcer en vain, elle ne bougea pas d'un poil. La souveraine perdit patience et cria :

-PAS CETTE FOIS !!

  Après ces mots, elle planta son arme dans l'épaule de la fille qui ne semblait pas souffrir et s'enleva immédiatement avant de lancer un coup de pied dans le poignet de la Gerudo. Le chevalier, avec son épée purificatrice, dirigea sa lame vers le coup de la Fille aux Loups qui se baissa d'un coup et lui cogna la paume de la main contre le thorax. Il perdit violemment son souffle, mais se releva assez vite. D'autre combattante arrivaient, mais, comme d'habitude, la machiavélique fit un énorme saut pour atterrir au centre de la place publique et se métamorphoser en un énorme loup. Elle courue vers la sortie du village et s'enfuie avant de disparaître au loin. 

  Tout le le monde resta subjuguées durant quelques seconde avant qu'Urbosa lance : 

-Elles vont renaître dans quelques heures, fit-elle en désignant les mortes, mais il va falloir davantage rester sur nos gardes. Fortifiez l'entrée et les zones de repérage.

  Eh oui, car les elfes étaient immortels. Ils pouvaient mourir, mais ils renaissaient quelques heure après, un jour pour les plus long. Mais cela ne se faisait pas naturellement. Recouvrir les blessures était douloureux, il valait donc mieux éviter de mourir. Seul, malheureusement, les héritiers de la Triforce quittait ce monde sans retour. Il y avait au bout d'une fois, des héritiers à la vie sans fin, mais leurs identités restaient inconnues.

  Les corps inanimées des jeunes femmes disparurent dans un flot de lumière, avec leur sang. C'est alors que Zelda dit : 

-Link ?

  Mais il était déjà en train de quitter les lieux, bouleversé. La tête fixait le sol, et il alla s'enfermer dans un logement.

-Link... soupira la princesse.

-Laisse le, la retint Urbosa. Les événements sont beaucoup trop choquant pour lui. Après tout, la Fille aux Loups les a tués. C'est beaucoup de juste la voir, alors de la combattre. Il faut lui laisser le temps de s'en remettre. Le temps... C'est juste le temps qu'il lui faut... Et parfois il est bien trop long...

  Zelda hocha tristement sa boîte crânienne. C'était tellement dur pour son ami...

  Dans une pièce, assis sur une chaise, le jeune elfe avait le regard perdu dans le vide. C'était déchirant, douloureux... C'était l'effet d'un poignard même en lui. Doucement, les larmes le prirent, et il déversa son désespoir silencieusement. Accoudés sur ses genoux, ses poings soutenaient difficilement sa pauvre tête. Il avait si mal... Une de ses gouttes salée glissa sur sa joue et tomba au sol. Puis une autre suivit, et encore une... La peine l'engouffrai petit à petit. Il cogna le mur avant de laisser son postérieur toucher par terre, faisant de lui un être dix fois plus vulnérable. Il était dans un coin, ici à pleurer, seul et sans parents. Il aurait voulut les connaitre. Connaitre la douce chaleur maternelle, le soutiens paternel et la joie familiale... Mais ils étaient au ciel, en le regardant, ils avaient quittés les terres d'Hyrule si vite que c'en était désolant. Petit, il avait passé des heures à imaginer les scènes qu'il aurait pu passer avec ses créateurs, aussi joyeuse que triste, colérique que drôle... Il avait arrêté, ne voulant plus se faire mal à vouloir toucher un rêve inexistant. De temps à autre, les cauchemars envahissaient son sommeil, lui rappelant sans cesse son existence orpheline. 

  Doucement, l'Hylienne entra, ses pas étaient aussi silencieux que le cœur de Link. Elle s'accroupit et le pris dans ses bras. Il l'enlaça et renifla, hoqueta... Elle ressentait la tristesse de son ami comme un ballon que l'on lui envoyait, et qu'elle gardait au creux de ses mains. 

  Ils restèrent longtemps comme cela. Une lueur d'amour naissait, puis grandissait très vite. Ils se séparèrent l'un de l'autre, et s'observèrent... Link sentait des fourmis dans les jambes, et Zelda avait du mal à respirer. Ils hésitèrent un moment, tout les deux très rouges. Leurs visages se rapprochèrent pour former de nouveau un câlin. Puis, Urbosa entra dans la salle. Elle lança à Link un regard de compassion, puis dit : 

-Tu vas mieux ?

-Oui, répondit le chevalier, je vais mieux.

-Tu sais, continua la Gerudo, c'est rare qu'elle fasse apparition ici. Je ne sais pas se qui la pousse à faire ça, mais on en aura bientôt finit. Elle beau exister depuis des siècles, les soldats sont dix fois plus performants aujourd'hui. Nous supposons que c'est... (un frisson la parcourue) la réincarnation de Ganon, ou une Yiga complètement dévouée. Mais les déesses sont avec nous. Ne t'en fait pas.

  Elle lui offrit un sourire sincère et doux. Le cœur de l'elfe attristé parut moins lourd, comme un papillon sortit d'une chrysalide. La souveraine désertique avait un don pour trouver les mots juste envers tous. Aucunes exceptions.

-Bon, tenta Zelda, et si nous allions nous coucher ? Je commence à m'écrouler de fatigue, nous avons voyagé pendant des heures et nous sommes levés depuis presque 24 heures...

-Je sens la le sommeil m'engloutir aussi... déclara Link.

-Nous allons vous trouver des lits, attendez ici quelques secondes, annonça Urbosa.

  Elle partie et ils restèrent là pendant quelques minutes avant de partir chacun dans leurs chambres respectives. Il s'écroulèrent et la jeune elfe dormit  jusqu'à 16 heures. 

  La princesse hylienne sortait de sa pièce et alla voir la reine. Elles discutèrent un long moment, mais Link resta endormis. Le monde parallèle lui prenait décidément son âme. Il fit un rêve étrange...

  Une jeune fille, en robe blanche et flottante, avec de long cheveux brun, regardait au loin, sur une grande plaine. Le ciel avait une teinte rosé unique, et les nuages s'imprégnait de cette lumière de l'aurore. Il ne voyait pas son visage, mais à ses pieds nus se trouvait un cadre photo brisé, et un masque gris retourné, brisé en mille morceaux. Ses cheveux volaient au gré d'un vent qui semblait un peu froid, mais agréable. Cette jeune fille avait l'air si légère... Sur sa main droite, quelque chose se mit subitement à briller. Une lueur multicolore, comme un arc-en-ciel... Elle y jeta un coup d'œil, puis, après quelques secondes d'observation, elle releva la tête vers le paysage serein. Le jeune hylien ne pu voir se qui apparaissait : cela se situait sur le dos de sa peau. La jeune elfe souffla, et une buée sortie de sa bouche, sous l'effet de cet ère glaciale. Puis elle marcha droit devant vers elle. L'arbre qui était planté à côté d'elle libéra une fine cascade d'eau, qui ne s'arrêta plus. Elle se stoppa devant cette belle jetée d'eau et tourna la tête en arrière, comme pour regarder l'élu de l'épée. Il put enfin voir son visage : ses yeux était bleu marin, comme les profondeurs des océans... Elle l'observait, d'un regard curieux, mais à la fois nostalgique. La lumière sur sa main disparue, et elle se tourna entièrement vers lui. Elle le fixa un moment, avant qu'elle inclina la tête et, comme pour arrêter le rêve, elle ferma les yeux et Link se réveilla.

  Le jeune homme ouvrit les paupières doucement, et, paralysé, il resta de glace pendant 5 minutes, repassant en boucle cet étrange histoire. Mais il décida de se lever et de se rhabiller. Il sort et il constate qu'il fait nuit. Il va voir à la salle du trône, mais personne n'y siège, il y a juste les deux gardes qui garde la chaise royale. Il demanda alors où était passées Urbosa et Zelda et l'une d'entre elle répondit : elles sont allées voir Vah' Naboris. 

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Voilà voilà! Bisous <3

PS : je vous conseille d'écouter Livaï vs Female Titan de Attack on Titan quand ils se battent contre la fille au loup, Shugo Chara-OST 2. Kokoro Okafukaku quand Link pleure et la musique u site 100,000 stars (pas de placement de produit) quand il rêve! ;)