Tu médites encore avec ce temps ?

Depuis que Yamcha est passé à la maison. Tu agis de la même façon.

Tu passes tes journées à méditer, à t'entraîner, à rentrer épuisé.

Lire ton livre avec ta tisane le bord de ton fauteuil.

Tu fais sans cesse la même chose. 
Avec ton esprit occupé.

Il est toujours pris, toujours embrumé par tes sentiments pour Yamcha.

Je le vois bien que cela te travaille tous les jours.

Cela te tourmente, je le sais.
Je le vois.
Je le sens.

Tu ne peux pas le nier, Tien.
Voir Yamcha te rend mal.

Le voir avec quelqu'un d'autre ta fait du mal.

Penser à lui te fait mal.

Je le sais.

Mais tu ne veux pas le voir.
Tu ne veux pas l'entendre.
Ni même essayer.

De lui parler.
Tu ne veux rien savoir quand ça le concerne.

Tu le nies.
Tu cherches à l'oublier.

Je le sais.
Je le sens.

Mais tu te fais du mal.

J'en est marre de te voir comme ça depuis ses années.
À chercher désespérément à réprimer tes sentiments.

À essayer de t'éloigner de lui sans réussir.

Je le vois.
Tes efforts inutiles.

Tu sais, il n'est pas difficile de le voir, quand Yamcha est dans la pièce que ça pue l'amour. Que vous puez tous les deux l'amour.

Mais tu es trop borné pour le voir et il est trop stupide pour le voir.

Que vous vous aimez. Absolument, tout le monde le voient.

Mais vous êtes tous deux aveugles.

Je ne peux pas rester une seconde avec vous deux tellement vous avez l'air pathétique et idiot.

À vous chercher sans vous trouver.

Ça en devient ridicule.

Vous êtes ridicule.

Yamcha t'invite dîner et tu penses réellement que vais venir ?

Je ne viendrai pas avec toi. Sur le simple fait que tu ne veux pas y aller seul.

Je n'ai pas envie de vous tenir la chandelle à ce repas.

Tu iras seul.
Et je peux t'assurer Tien ! que tu ne mettras pas ton pied dans la maison, si tu lui dis rien.

Ça fait trop longtemps que je dois le supporter.
Que tu dois le supporter.

Le fardeau que tu te mets sur le dos.

Il est hors de question que tu reviennes après ce dîner sans rien ne lui avoir dit.

Je te ferai dormir dehors s'il le faut, mais j'en ai marre de te voir comme ça.

J'arrive à un stade où je n'aurais aucune honte à t'enfermer avec lui dans une salle à attendre que tu lui dises.

J'espère pour toi, que tu sera ouvrir les yeux et que tu te rendras compte que vous vous aimez tous les deux.

Mais vous êtes trop bornés pour le comprendre.

Il t'a embrassé et tu continues à me dire qu'il ne t'aime pas.

Es ce que tu te fous de ma gueule Tien ?

Je peux t'assurer que si tu ne l'appelles pas demain pour lui dire, je ne ferai plus tes repas.

Tu te fais du mal Tien.
Tu te fais du mal...

Je le vois.
Je le ressens.
C'est flagrant.

Tu l'aimes.

_________________________

~518 mots~