L'odeur du ragoût embaumé la pièce.
À radoter sur la vielle époque.

Cela ne nous donnait pas un coup de jeune.

Quand on participait au taikachi budokai. Quand on avait combattu les sayiens, les cyborgs, Cell.

C'était une sacrée époque. C'était une belle époque.

Pas à toutes les sauces. Mais c'était de bon souvenir.

"Tu te rappelles quand tu m'avais brisé la jambe en deux, franchement, tu avais étais clairement le plus gros bâtard qui m'était vue de voir."

Tu étais devenu silencieux d'un coup.
Tu avais revêtit un visage vide et impassible.

Tu es resté muet. Tu fixais ton assiette. Mais tu touchais à peine à ta nourriture.

Es ce que j'avais plombé l'ambiance ?

"Tu m'en veux toujours pour ça ?

- c'est de l'histoire ancienne Tien.

- mais je suis vraiment désolé de t'avoir fait ça à l'époque.

- c'est du passé, je t'en veux plus depuis très longtemps, depuis des années.

- je suis quand même désolé pour ça

- j'ai déjà connu pire. "

Je veux dire, on m'a explosé littéralement. J'ai fini empalé. Dieu m'a brisé les burnes.
Je pense clairement avoir connu pire que d'avoir la jambe cassée.

"Mais j'avais aucune raison de le faire à l'époque. C'était juste de la cruauté. J'ai était cruel.

- on ne va pas revenir là-dessus, c'est du passé Tien et tu es clairement l'une des meilleures personnes que je connaisse maintenant.

- ...

Tu avais le regard froid empli de remords.

- arête de me faire cette tête et mange avant que ça refroidisse

- depuis quand tu me donnes des ordres poubelle de tortue.

Avec un sourire sur le coin des lèvres.

- fait attention à ce que tu dis salaud de grue, j'aurais très bien pu mettre de la mort au rat dans ton plat"

J'ai gagné un sourire de ta part. Et cela valait tout l'or du monde.

Ce n'était pas un grand sourire, mais ça en était déjà un.

Je m'étais promis de mettre mes sentiments de côté durant ce repas.

Mais je devais bien avouer que c'était assez difficile que mon cœur ne rate pas un battement à ce moment.

Es ce que je devrais te le dire ?
Cela me brûle d'envie.

Mais la peur, le stress me ronge quand je te regarde.

Quand je suis face à toi, je me sens juste incapable de le dire.

Je suis incapable de faire quoi que soit. Dès que les mots veulent sortir, ils ne sont qu'un vent muet qui sorte de ma gorge.

Mais tu ne peux pas savoir à quel point cela me fait mal. De rester dans le silence.

Je voudrais tellement réussir à te le dire ce que je ressens vraiment.

Mais je ne peux pas.

Je n'y arrive pas.

Parce que je ne prends pas le risque. Je ne veux pas prendre le risque de te perdre.

"Yamcha, tu te sens bien ? Tu m'as l'air nerveux.

- pourquoi je serais nerveux ?

- parce que tu ne veux pas me dire ce qui se passe depuis hier

- mais il se passe absolument rien.

- on en à déjà parler, tu peux me dire si quelque chose ne va pas ?

- je sais, je sais, c'est juste des problèmes de cœur.

Je dois déjà être barbant à force. De toujours te raconter mes péripéties amoureuses.

- je sais bien que ta vie sentimentale est compliquée, mais qu'es ce qui te bloque cette fois-ci pour ne pas m'en parler ?

- oh heu.. Ça concerne quelqu'un que tu connais, tu vois donc c'est plutôt gênant d'en parler

- je ne connais pas beaucoup de gens et la plupart sont en couple.

- il n'est pas en couple.

- ça élimine pas mal de monde ... Es ce que ça concerne Piccolo ?

- pourquoi même que je serais intéressé par Piccolo ?

- il n'est pas en couple.

- je ne vais pas sauter sur le premier célibataire que je vois, je ne suis pas désespéré à ce point.

Et puis même je n'ai pas envie d'en parler. Je n'ai pas envie que tu le devines.
Je n'ai pas envie de passer le reste de ma soirée à parler de ça.

- aie ce Chichi ? Goku n'est plus là donc en soit

- je ne vais pas voler la femme de Goku ! Pouvons-nous arrêter cette discution ici avant que tu me sortes autre chose de bizarre ?"

Passons à autre chose définitivement.
Je ne suis pas prêt pour ça.

Il me faudra sûrement encore un peu de temps, mais pour le moment je ne me sens pas prêt de te le dire de vif voix.

"Il commence à faire tard, tu ne devrais pas rentrer ?

- es ce que tu me fous à la porte ?

- sincèrement Tien ce n'est pas contre toi, mais je suis crevé".

Je n'ai pas envie non plus de faire une quelconque ânerie.

Je suis suffisamment fatigué pour égaler la stupidité de l'ivresse.

Je t'ai raccompagnée à la porte.

C'était sans doute mes aurevoirs les plus longs de ma vie.

Je n'avais pas envie que tu partes. Je voulais que tu restes avec moi.

Je voulais que tu restes.

Aucun de nous ne semblait vouloir partir.

Le temps, c'était arrêter un moment. Je m'étais juste perdu dans tes yeux et toi dans les miens.

C'était étrange.

Mais je ne voulais pas que tu partes.

Je voudrais juste que tu ...
M'embrasses.

Je veux juste un baiser.

Que tes lèvres sois sur les miennes.

Embrasse moi Tien.

Mais je suis resté à te regarder dans le blanc des yeux à attendre que tu te penches pour un baiser.
Et tu étais resté à te perdre aussi dans les miens.

J'aimerais le prendre comme une invitation.

Peut-être que je vais le prendre comme t'elle.

Juste me rapprocher un peu plus.
Pour sentir ton souffle.

Et frôler tes lèvres, juste un peu plus pour t'embrasser.

Et poser fermement mes lèvres sur les tiennes pour un baiser.

Juste un peu plus pour te serrer contre moi.

Et te tenir entre mes bras.

Tu avais rompu tout ceci.
Ta peau tentée de rouge sur le haut des joues.

Tu avais balbutié quelque chose à propos du repas avant de partir.

Me laissant sur le palier de ma porte.

Les pensés vides.
Sur ce qui venait de se passer :

T'embrasser.

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