Undertale! Papyrus x Reader: Pacifique

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Quel doux après-midi. Calme également. Autant le vent doux que la salle vide du restaurant. (Y/N) s'appuya sur le comptoir et laissa un long soupire courir dans la salle.

-Rentre chez toi.

Elle tourna le regard vers la personne à l'origine de la voix. La patronne.

-Il n'y a personne, constata t-elle en soupirant aussi. Ça ne sert à rien de te retenir ici. J'ai également proposé à certains de tes collègues de rentrer. Rattrapes-les si tu veux.

Elle lui sourit et prit un pas de recul, lui laissant l'espace nécessaire pour partir. Elle ne se fit pas prier et partit, remerciant au passage sa patronne. Elle rattrapa l'une de ses amies dans la rue, son sac sur le dos. Oubliant qu'elle était en tenue de serveuse, (Y/N) sourit à sa collègue.

-Alors, ça fait quoi de gagner un concours de dessin? Demanda joyeusement (Y/N).

-C-ca change pas grand chose à la v-vie tu sais...

-Tu dois être fière quand même! T'as rétamé les pros qui étaient dans ton groupe! Faut le faire!

-S-si tu le dis, répondit timidement la collègue en serrant les manches de son sac. C'est que je ne suis p-pas super doué. P-peut-être qu'ils se s-sont trompés quelque part, que c'est un coup de chance et que-

-Que tu ai gagné? Non! Moi je pense que t'as du talent et que tu as un avenir radieux dans ce domaine! D'ailleurs, pourquoi tu restes au resto?

-J-je me suis attaché à se restaurant. E-et puis, les monstres sont g-gentil.

-Je vois. Rien ne t'empêchera de revenir au restaurant quand tu deviendras célèbres avec tes dessins!

(Y/N) sourit en voyant un léger sourire sur le visage de son amie. Elle avait toujours été timide et la plupart des gens ne faisaient pas trop attention à elle. (Y/N) tenait à rester en contact avec elle, non seulement parce qu'elles étaient  collègues, mais également car elle était une personne exceptionnelle qui méritait d'avoir des amis, comme tout le monde.

Arrivant à une intersection, les deux amies s'arrêtèrent, se regardant.

-Je vais remonter la rue p-pour rentrer chez moi.

-Et moi je dois la descendre, constata tristement (Y/N). Bon bah bonne journée!

-M-merci, à toi aussi, (Y/N).

Sur ces mots, elles se quittèrent, un léger sourire sur leurs visages.

(Y/N) préférait passer par les docks. Profitant de la mer bleutée et du ciel dégagé. Aucun immeuble, maison ou quoi que ce soit n'encombrait le paysage, sauf quelques navires mais cela s'accordait avec l'environnement. Marchant joyeusement et chantonnant légèrement, (Y/N) longeait les docks, le sourire au lèvres et le regard réactif à chaque mouvements.

Ses oreilles, également attentives, captèrent pendant un court instant, un son. Un cri étouffé. Elle s'arrêta tournant la tête vers une ruelle et s'en approcha. Elle fronça légèrement les sourcils, piqué par la curiosité et fit un pas dans la ruelle. Aucun rayon de soleil n'entrait dans cette ruelle. Le temps que ses yeux s'habituaient au changement brutal de luminosité, elle entendit un autre cri étouffé. Elle fit un autre pas, déterminé de mettre ceci au clair.

-Vas-t'en petite, grogna une voix grave.

Elle put finalement voir un homme s'approcher d'elle. Faisant sans doute plus d'une tête de plus qu'elle, il tendit les bras tout en avançant, dans le but de la chasser d'ici. Elle tenta rapidement de voir ce qui se passait mais la large carcasse de l'homme l'en empêcha. Elle finit par reculer et sortit de la rue, plaçant ses bras devant son visage, de peur d'être frappé.

-C'est bien gamine. Maintenant rentre chez toi comme ci de rien n'étais!

Il se retourna et elle fit quelques pas en direction de chez elle. Les mains serrant les manches de son sac, elle fronçait les sourcils, les lèvres étirées en ligne traduisant sa frustration. Elle ne pouvait pas partir sans rien faire. Comme ci elle n'avait rien vu! Non! Elle avait un sens de la justice! Elle travaillait d'ailleurs dans le restaurant car elle voulait que tout les humains acceptent les monstres et qu'ils apprennent à les connaître. Quoi qu'il se passe dans cette ruelle, quelqu'un se faisait passer à tabac, monstre ou pas.

Sur cette note emplissant son cœur de détermination, elle fit demi-tour, serrant ses mains pour former des poings. Elle arriva devant la ruelle, entendant encore des gémissements de douleurs. Elle se tint droite, les jambes plantées dans le sol, la tête haute et le regard perçant. Elle serra encore un peu plus ses mains, blanchissant ses articulations de colère et d'une voix forte, elle brisa la scène.

-Laissez-le tranquille!

Un silence pensant s'installa. Elle fit deux pas dans l'allée, posant ses pieds dans les ténèbres qui habitaient cet endroit. Elle découvrit trois hommes la dévisageant et un autre avec une tenue étrange sur le sol. Elle grogna, gardant sa conviction. Et sortit un objet de sa poche. Cet homme était à l'origine des cris de douleurs. Il avait les mains sur son visage, les jambes pliés et tentait sûrement de se protéger étant bien que mal des coups qu'il avait reçu.

-Allez-vous en! Dit-elle en fronçant les sourcils.

Les trois hommes rirent. Il avait tous le même style de tenue, un imperméable et un chapeau élégant. Un imperméable avec cette chaleur dehors? Elle tenta de ne pas montrer sa gêne face à ses rires, provenant de personnes deux fois plus vieux qu'elle et faisant plus d'une tête de plus qu'elle.

-Et tu vas faire quoi gamine? Lança l'un des hommes en adoptant une voix ridicule. Tu va nous lancer tes jouets pour enfants?

Les deux autres rièrent face à la punchline. (Y/N) serra sa machoire et durcit encore un peu plus son regard, serrant l'objet qu'elle avait dans la main, le montrant légèrement.

-La patronne à une conception différente de "jouets pour enfants".

Elle fit un décompte dans sa tête, prit en compte l'environnement et arrivé à zéro, elle s'élança vers les hommes, utilisant sa bombe au poivre parfaitement bien, gentiment offerte par sa patronne. Elle esquiva les hommes qui tentaient de l'attraper, tenant d'une main leurs yeux agressés. Elle attrapa le couvercle d'une poubelle pour l'utiliser comme bouclier et pousser les hommes vers la sortie de la ruelle.

Après quelques minutes, ils finirent par partir, l'insultant et la menaçant au passage. Ils sortirent en trombe de la ruelle, agressés ensuite par le soleil. (Y/N) soupira de soulagement, se tourna vers l'homme qui se faisait battre plus tôt et se mit en position de défense.

-Est-ce que ça va? Demanda t-elle derrière son bouclier de fortune.

-Ou-oui...

L'homme laissa tomber ses gants rouge, dévoilant son visage. Ou plutôt son crâne. C'était un squelette. Il avait un regard légèrement apeuré face à (Y/N) qui était toujours en position de défense. Elle laissa petit à petit sa garde tomber, la bouche entre ouverte.

-U-un monstre?

-Une humaine, dit-il en retour.

-Heu, excusez-moi!

Elle s'empressa de ranger sa bombe et de jeter le couvercle, attrapant de ses deux mains celle du squelette pour l'aider à se lever. Il retomba, gémissant légèrement. Elle se pencha vers lui demandant des yeux ce qui n'allait pas. Il posa une main sur ses hanches et grimaça quelque peu.

-Je crois qu'ils m'ont frappés plus fort qu'il n'y parait.

Elle le regarda en détail. Il avait une armure toute mignonne blanche décoré de jaune. Dessus, sur sa gauche se trouvait un insigne donnant son nom et son grade. Une écharpe rouge recouvrait son cou et des gants ses mains. Il portait également un short bleu et des bottes s'accordant avec ses gants. Elle s'attarda sur son petit insigne gravé à la main sur son armure.

-Papyrus?

-C'est moi, répondit le squelette en riant un peu.

Elle serra sa main, cherchant un moyen de l'emmener quelque part ou il pourrait être soigné et non discriminé.

-Vous ne pouvez pas marcher? Demanda t-elle.

- Hum, pas tout seul j'en ai bien peur, nyehehe, ajouta t-il d'un rire un peu gêné.

-J-je peux vous emmener chez moi. Vous avez quelqu'un qui peut vous soigner? Que vous pouvez appeler?

-Sans, mon frère. Mais je ne peux pas le contacter à l'heure actuelle.

Il pointa du doigt son téléphone brisé sur le sol. L'un des humains avait dû le briser avant de s'en prendre à lui. (Y/N) sourit tristement et s'agenouilla devant lui.

-J'ai un téléphone chez moi, dit-elle doucement. Je peux vous y emmener.

-Ca serai très gentil de ta part, humaine!

-D'accord, passez votre bras part derrière mon épaule.

Il s'exécuta, non sans gémir de douleur et elle l'aida à se lever. Étant largement plus petite que lui, il s'appuya complètement sur elle qui serra les dent. Ils firent quelques pas ensemble pour sortir de la rue et il plaqua une main sur ses orbites. La luminosité était bien forte par rapport à dans la ruelle.

-D'ailleurs, mon nom est (Y/N), pas "l'humaine", informa (Y/N) en riant un peu.

-Enchanté (Y/N), répondit Papyrus en souriant.

-Dîtes-moi, Papyrus. Vous avez l'air de savoir vous battre, comment cela ce fait t-il que vous ne répondiez pas aux hommes de tout à l'heure?

-Ce n'était pas un combat! J'aurai put les battre facilement mais il n'y aurai aucune gloire à en tirer!

-Que voulez-vous dire? Vous auriez battus trois hommes à vous tout seul, c'est une grande preuve de force, non?

-Mais ce combat n'était pas loyal, ni même honorable!

-Vous ne vouliez pas vous battre... Même pas pour vous protégez?

-La pitié est quelque chose d'indispensable pour un guerrier! J'ai fais preuve de pitié envers eux. Sinon je les aurai blessé trop fortement!

-Et si vous les aviez immobilisé et neutralisé comme Batman? Demanda (Y/N).

- Bat-qui? Non! Ça serai une honte qu'un chevalier de la garde royale réponde à ceci! Et tutoies moi s'il te plaît!

Elle haussa un sourcil. Il utilisait un ton plus que royal et pourtant, il s'était fait rétamer. Mais quelque chose de mignon la forçait à ne pas se moquer de lui. Même gentiment. Son esprit l'invitait à l'aider et de se préoccuper de lui. Il semble si naïf et fragile. Bien qu'il prétend être soldat.

-Je vois. Et votre frère fait partit de la garde royale aussi?

-Oh que non! Il est trop feignant pour ça!

Il commença à critiquer son frère tout en le complimentant car il l'aimait tout de même. Elle rit à ses réactions, anecdotes et réflexions. Ils avancèrent petit à petit, sous des regards méfiants et surtout indiscrets. Voir une humaine rire avec un monstre était-il autant tabou? Elle le fit entrer dans son immeuble et prit l'ascenseur avec lui. Il fut surprit de cette invention dont il avait seulement entendu parler dans son monde et elle finit par arriver chez elle. Elle l'allongea délicatement dans son canapé et s'activa. Allant chercher de l'eau fraîche, de quoi reprendre des forces et de quoi soigner ses autres petites blessures.

-C'est plutôt joli chez toi, (Y/N).

-Merci, normalement mes parents sont sensé venir mais je peux faire en sorte de les retarder. Laisse-moi soigner ce que je peux et ensuite tu appelleras ton frère, d'accord?

-D'accord.

Il termina le verre d'eau et (Y/N) posa quelque bandages autour de certains os de Papyrus, elle termina par son visage, posant un pansement entre ses deux orbites, juste au dessus de son nez. Elle déposa un bisou sur son front et partit chercher son téléphone fixe. Elle le tendit à Papyrus qui composa le numéro de son frère en rougissant un peu. Il l'informa de où il était et de ce qui s'était passé. Tout ceci avec le sourire, évidemment. Une fois raccroché, il posa le téléphone sur la table basse et leva le regard vers (Y/N) qui lui souriait gentiment.

-Maintenant nous n'avons plus qu'à attendre, dit-il.

-En effet, constata (Y/N). Tu veux jouer à un jeu en attendant ton frère?

-Pourquoi pas! Répondit il avec enthousiasme.

—————————————-

Après une bonne demi-heure à jouer à plusieurs jeux de société comme le Uno, le puissance 4 ou le Qui est-ce, quelqu'un toqua à la porte. (Y/N) se leva et ouvrit la porte, découvrant un squelette plus petit que Papyrus.

-Bonjour, vous devez être le frère de Papyrus, Sans.

-C'est ça, répondit le squelette.

-Entrez.

Elle se décala, laissant le squelette entrer. Papyrus lui avait dit qu'il était son grand frère. Pourtant il semblait bien plus petit que lui. Elle ferma la porte et alla retrouver Papyrus dans le salon.

-Sup' bro! Lança la petit squelette. On dirait que tu t'amuses bien avec l'humaine.

-Elle ne fait que des blagues pendant le jeu! C'est pas drôle! Grogna Papyrus.

-On pourrai être potes alors, dit Sans en riant.

-On dirait bien! Dit Papyrus en grognant un peu.

(Y/N) et Sans rirent au nez de Papyrus qui continua de grogner.

Le plus petit se calma et demanda à Papyrus de s'allonger pour qu'il puisse le soigner. Il s'exécuta, continuant de grogner et laissa tomber l'un de ses bras près du sol en soupirant pour se calmer. (Y/N) attrapa la main qui pendillait et la serra dans ses mains. Elle lui sourit tendrement, rougissant un peu.

-Ça va faire un peu mal, annonça Sans.

Il usa de sa magie, remettant en place ses os doucement. Papyrus étouffa un cri et serra la main de (Y/N). Elle la serra également en retour, chaleureusement pour le soutenir et déposa un bisou sur son front pour lui donner du courage, non sans rougir un peu.

—————————————

Papyrus s'était endormit, fatigué. (Y/N) ramassa les jeux et les rengagea à sa place, devant le regard insistant de Sans d'as le canapé à côté de Papyrus.

-Il a l'air de t'apprécier, dit le petit squelette. Il aime tout le monde mais ça a l'air différent avec toi.

-C'est gentil, répondit l'humaine. Enfin je le prends comme un compliment.

-Il m'a dit au téléphone que tu t'étais battue vaillamment contre les tiens, je me trompe?

-Ils ne sont pas humains s'ils n'acceptent pas les monstres, répond (Y/N) du plus profond de son cœur.

Sans écarquilla pendant un moment les orbites avant de retrouver son sourire et son air fatigué. Il sortit l'une de ses mains de ses poches et la tendit à (Y/N).

-Je vois que tu as de la compassion et que tu sais accorder de la pitié, dit il en souriant. Ça ne m'étonne pas que mon frère t'aime bien.

Elle serra sa main, souriant un peu et rougissant légèrement face à ce compliment. Rangeant l'une de ses mèches derrière son oreille, elle baissa le regard et le tourna vers Papyrus qui dormait profondément.

-Je suis sûr qu'il aimerai te revoir, dit Sans calmement.

-Ah? Tu crois? Demanda (Y/N) visiblement ravie de l'apprendre et souriant.

-Oui. Tu sais où il pourrait te retrouver un jour? Enfin je doute qu'il viendra un jour te voir à ton appartement, il aurai trop peur de te déranger, ajouta t-il en ricanant un peu.

(Y/N) leva un regard heureux à Sans et alla fouiller dans son sac. Elle en sortit une petite carte qu'elle tendit à Sans. Il l'attrapa et la regarda, légèrement intrigué.

-Si tu veux boire ou manger un truc sans être juger, c'est dans ce restaurant qu'il faut aller.

- "Le Checkpoint"?

-C'est ça! J'y travaille et la patronne veut faire en sorte que les monstres s'y sentent bien. Si les humains à la surface vous jugent, dans ce restaurant ça ne sera pas le cas!

- ... Je vois, dit il en rangeant la carte dans sa poche accompagné de sa main. Je pense que j'y passerai régulièrement avec Pap's alors! Dit il en riant.

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Bonjour/soir! Je voulais le poster aujourd'hui! Parce qu'écrire des OS c'est détendant =w=

Cet Os a été demandé par deux personnes:
@LiaFreddgirl qui m'a donné l'idée et @kiwi147. J'espère qu'il vous satisfait ^w^

J'espère qu'il vous plaît aussi ^w^

À la prochaine!

Diana~

Ps: Pour les deux prochain Os, il y aura une petite chronologie. Ça m'amuse :3 j'ai hâte de vous montrer ça!

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