Jour 9 : Buckeve

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PDV Bucky

2 heures. Plus que 2 heures d'avion. Steve est assis à côté de moi dans cet avion de malheur qui me stress plus qu'autre chose. Ces avions je préfère les crashés que volant dedans, mais Steve m'a convaincu que je n'avais pas à faire ça. Alors je le crois, et je lui fait confiance. Ce jet privé nous a récupéré nous deux (qui venions de terminer notre dernière mission avant le calme de décembre) ainsi que Bruce Banner, Natasha Roumanoff et Clint Barton.
Nous sommes en routes vers la tour des Avengers dans un jet privé. D'ici 2 heures je vais revoir ma filleule, Thomas et Peter. Je les aimes bien ces trois là, surtout Garance. Et la gentille blonde qui était avec elle la dernière fois. Elles ont toutes les deux cru en moi alors que j'avais perdu le contrôle, et elle m'ont ramener auprès de mon meilleur ami. Meilleur ami auquel je rêve de goûter les lèvres, mais meilleur ami quand même. Il a bien changé lui aussi. Une main douce et chaleureuse attrape la mienne.

S - Il neige !

Et en effet, par les hublots j'aperçois de petites taches blanches qui  tombent.
Ces yeux brillent comme ceux d'un enfant. Avec le temps, j'ai appris et réappris que Steve est un gamin dans l'âme. Un jour il voudra certainement un enfant. Et il ne pourra le concevoir qu'avec une femme. Alors a quoi bon espérez ? Je suis a ses côtés et il est mon meilleur ami. Que demandez de plus ? Son amour ? Arrête. Arrête de faire l'idiot, Bucky Barnes. Non seulement tu va te faire du mal mais en plus tu va lui en faire.
Je me rend compte que Steve a toujours sa main sur la mienne. Une main chaude qui réchauffe mon bras de métal. Et mon coeur avec. Ma tête balance un instant avant que ne m'effondre de fatigue, épuisé, sur un corps qui me rattrape facilement.

S - ...cky... Bucky... Réveille toi, on est presque arrivé.

Hmm ? Je tente d'ouvrir mes yeux, que je referme derechef. Je plonge d'autant plus mon nez dans le cou de Steve. Son odeur de pomme de pin est délicieuse et me chatouille les narines.

S - Ha ha... Je ne savais pas que je sentais la pomme de pin. Mais merci du compliment.

Hein ?

B - Ha! Désolé, je.. j'aurais pas du m'endormir comme ça, je -/

Il a posé deux doigts contre mes lèvres.

S - Calme toi, il n'y a rien de mal.

Je - Messieurs ? Navré de coupé votre moment, mais nous sommes arrives. Miss Draconite est déjà là, et si elle ne s'écarte pas elle se faire écraser.

Aussitôt je bondis et cours vers le hiblots qui nous montre le toit de la tour. En contre bas du jet -qui atterrira d'ici quelque instant- Garance ne semble pas avoir perçu le danger. Heureusement, un gars en costume rouge et noir l'écarte au dernier moment, l'empêchant de finir en crêpe. Je souffle en me détendant. Ça va, tout va bien. Tout. Va. Bien. Steve viens poser une main sur mon épaule alors que les 3 autres descendent. J'ai moi même a peine le temps de mettre un pied dehors que je me retrouve le derrière dans la neige pris dans un câlin. Tant bien que mal je me relève et porte ma filleule (qui d'ailleurs est accroché a moi comme un Koala) jusqu'au salon magnifiquement décoré ! Elle ne me lâche toujours pas, même quand Peter essaye de la décrocher.
C'est, au final quand Steve la tire de toute ses force qu'elle finit par me lâcher. Il lui a chuchoté quelque chose a l'oreille, ce qu'il la fait sourire. Je me demande bien ce qu'il a pu lui raconter...

S - Bucky ? Allons parlez seul à seul, s'il te plaît.

Derrière lui, je vois Stark et Strange se prendre la main. J'acquiesce, quelque peu inquiet. J'ai fait une bêtise ? Il m'amène jusqu'à la cour intérieure. Avec ses mains chaudes, il récupère les miennes redevenue froide. Un long frisson nous parcours tout les deux.

S - Bucky... Aime tu quelqu'un ?

Devrais je lui dire ? Tout lui avouer ? Ce serait sûrement le bon moment...

B - Oui...

Le profond éclats de tristesse qui brille dans ses yeux touche mon coeur. Je glisse ma main contre son torse.

B - Et cette personne c'est toi.

Doucement, tendrement, je dépose mes lèvres contre les siennes. Il répond, timide, à mon baiser. Mes deux mains viennent se loger dans son cou alors que les siennes viennent me tenir dans le dos. De beaux flocons nous tombent dessus, en un baiser enneigé et amoureux, détruisant les non-dits et les mensonges accumulés.

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