Chapitre 39# : Ton Sourire

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A l'entente de ses mots je ressers cette étreinte dont il a si besoin. Comment peut-il penser que je vais le rejeter ? Il, il m'a apporté et m'apporte encore tant de choses au quotidien et cet immense bonheur ! Un réel bonheur que même mes frérots n'arrivaient plus à m'apporter. J'avais depuis l'an dernier et avant apprit à sourire pour de faux. Apprit a dessiner une esquisse trompeuse et
mensongère sur mes lèvres abîmées. Mais avec lui, avec Thomas, pour lui seul c'est un vrai sourire dont j'ai réappris à tracer. Et c'est un sourire uniquement offert à cet être devenu important à mon cœur et à mes yeux. Parce qu'il est devenu :

-Tu m'es trop important pour que je puisse te laisser Thomas. Avec toi j'ai redécouvert un plaisir, une envie, un bonheur ! Tu me fait rayonner Thomas, bien que tu me l'as pourri au début de tes vieux livres poussiéreux !

Je ris véritablement à cette plaisanterie qui heureusement l'atteint et le fait rire également. Je souris attendri et me concentre sur ces notes, ces sons m'arrivant aux oreilles. Un son qui m'illumine,
chasse mes peines, fait revenir un doux soleil brillant en moi. Son rire si contagieux m'est si agréable. Presque indispensable. Et tellement formidable...
Si j'étais égoïste, je te le dirais. Te l'ordonnerais même. Rit pour moi Thomas, chasse mes noirs nuages, sourit pour moi Thomas et...

-Pour toujours.

-Pardon ?

Je fronce les sourcils ne comprenant pas son interrogations avant de prendre conscience du murmure que j'ai laissé échapper de mes pensées insensées. Vite trouve toi une excuse !

-Pour toujours.. Eum.. Oui ! Oui pour toujours, toujours. C'est toujours..Pour toujours.

Minable.

-Oui ça je crois que je l'avais comprit ! Rit-il. Mais quoi pour toujours ? Toujours quoi Quentin ?

Une Vraie excuse là !

-Ça sonne on doit y aller !

Sombre crétin ! Triple andouille ! Débile mental !! Je me sépare en vitesse de lui et reprend ma route vers la sortie des dortoirs.

-Tu vas pas t'en sortir comme ça Quentin Deborges ! Crit-il, avec rire, en me pourchassant jusqu'à
réussir à me rattraper. Par contre Quentin... Comment vas-tu t'y prendre pour après ?

J'arrête de marcher et m'immobilise la main sur la cliche, et me plonge dans mes réflexions.

-Je gères ça, t'en fais pas. J'irais la voir et lui dirais pour le soit disant exposer à faire qu'on a eu aujourd'hui pour lundi à faire en binôme sur ordi et tu iras chez moi. Je préviendrai devant chez moi que tu passeras le week-end chez nous. C'est pas grave si c'est à la dernière minutes ma mère est cool elle va pas me les briser et elle sera contente de te recevoir.

J'enchaîne rapidement mes mots, phrases, mes explications cherchant en même temps les excuses que je dois trouver et donner à sa mè- la femme chez qui il vit. Et comme ça maman sera contente elle qui me pense introvertie maintenant ! Juste parce que je ne lui ais pas ramener Ludovic ou Marvin à la maison. Elle s'inquiète beaucoup trop depuis.. Elle devrait d'abord s'occuper d'elle.. Ce qui est sur, c'est qu'elle n'arrête pas de me rabâcher que je vais finir tout seul sans amis. Et comme ça elle me lâchera sur ça ! Surtout qu'elle ne connaît pas Thomas ! Elle va s'en réjouir de me voir avec de nouveaux amis j'espère juste qu'elle ne me les brise pas avec ses interrogatoires plus long que ceux des films policiers ! Le seul ça va être ave-

-Hé tu m'as pas écouté c'est ça !?

Je sors de mes pensées et le regarde en l'interrogeant de mes yeux, son doux sourire bienveillant offert à moi me rassurant et m'apaisant. Je me sens mal de pas l'avoir écouté lui.. Et très gêné ! D'ailleurs j'ai peur que cette gêne soit visible sur mes joues qui chauffent.

-Non désolé je pensais à autre chose.

-C'est rien, je disais juste que.. C'était d'accord.

Je souris à sa réponse affirmative et.. J'attrape sa main puis m'élance dehors avec lui en tirant sur son bras, sous ses cris. Je ris, descend en vitesse les marches l'envolant presque le pauvre. Il me suit avec peine mais me suit et je m'y assure. J'entends ses cris alors que nous descendons les deux étages en courant, le vent dans nos cheveux et nos pieds glissant sur les marches à s'en décoller presque, ce qui évidement redouble mes rires. C'est vrai qu'il n'en est pas habitué contrairement à moi le retardataire numéro un ! Nous arrivons en bas et je m'arrête brusquement, le faisant se percuter contre mon dos. Je me tourne ensuite vers lui alors qu'il grogne et sourit fier de moi.. Et beaucoup amusé ! Mais de mon vrai sourie. Sincère. Et que j'espère aussi éclatant que ce bonheur qu'il veut épanouir en moi. Il me dévisage m'arrachant une sourire étiré sur le coin.
L'une de ces choses si grandes que tu m'as apporté et cette nouvelle passion que tu m'as déclenché Thomas, ce nouvel intérêt qui va me sauver, envers cette chose que je haïssais.. C'est toi Thomas qui m'en a donné le goût, toi qui a réussit ce miracle avec juste un sourire et une bonne engueulade suivit d'un bond pied au cul. Tu m'en as fait naître l'amour..

-Excuse moi, mais on a littérature ! Et je ne veux vraiment plus louper ce cours avec toi.

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