10.

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Admirant le ciel étoilé tandis que le hululement d'une chouette résonne au loin Marssie est des plus souriante. Tout est calme et apaisant c'est tout ce qu'elle aime, habituellement elle admire les étoiles de son télescope par la fenêtre de sa chambre. Elle a toujours aimait l'espace et les astres, admirative de la grandeur de ce lieux qui semble à la fois proche et éloigné des êtres humains.

«-Tu sais que tu es mignonne à regarder le ciel comme ça ? Demande Raphaël en brisant le silence, le regard posé sur Marssie
-Ah oui ? Demande-t-elle en relevant les yeux vers lui, un doux ricanement s'échappant de ses lèvres, C'est gentil, merci beaucoup
-Mais ce n'est que la vérité sweetheart, pourquoi je te mentirais ?
-Je sais pas trop, tu sais je...je me pose beaucoup trop de questions comme les enfants et...et je veux peut-être plaire un peu trop...Avoue-t-elle en maltraitant sa lèvre de ses dents
-Tu vois, tu recommence à être adorable et à te faire mal à la lèvre à la fois...
-J'y peux rien ! Lâche Marssie en cachant ses rougeurs à l'aide de ses mains.»

En la voyant ainsi Raphaël ne peut s'empêcher de rire, cette fille le changer c'est indéniable, non elle ne le change pas. Elle...elle le fait redevenir lui-même, un garçon avec un sacré caractère mais qui peut se montrer doux avec les personnes plus sensible, comme il l'était avec sa petite Rosy...

«-Qui est Rosy ? Demande Marssie en observant le nom inscrit sur son bracelet en cuir
-C'était ma petite sœur...Répond Raphaël en avalant difficilement sa salive, les yeux rivés vers le ciel, Elle aimait la vie et avait un sacré caractère cette chipie, Dit-il dans un ricanement, la voix tout de même mélancolique.»

Marssie sourit avec douceur en entendant les paroles de Raphaël, cependant elle culpabilise au son de sa voix, au temps qu'il employé. S'il parle d'elle au passé c'est qu'une triste chose est arrivé, hors Marssie sait à quel point le passé peut faire mal et qu'il ne faut pas ouvrir une plaie à peine fermée. Alors la jeune femme n'insiste pas, se contentant de lâcher un petit "D'accord" et de reprendre sa contemplation, réfléchissant à ce dont elle pourrait bien raconter pour changer de sujet. Cependant elle n'a pas le temps de le faire lorsque des voix se font entendre, par réflexe elle se redresse, tout comme Raphaël et avale difficilement sa salive en voyant un groupe de jeunes plus loin.

«-Raphaël on peut rentrer s'il te plaît, je...j'ai peur tout à coup, Avoue Marssie en le regardant dans les yeux, serrant le bras du jeune homme entre ses mains, la peur se lisant dans son regard.»

Raphaël se contente d'hocher la tête et de se relever, remettant sa veste correctement, celle-ci lui servant d'oreiller. Il jette un coup d'œil vers le groupe de six personnes, celles-ci semblent être alcoolisées, mais fort heureusement aucun d'eux ne semblent les avoir remarqués. Pourtant Raphaël ne préfère prendre aucun risque et place la capuche de Marssie sur sa tête, celle-ci se laisse faire sans broncher, tapant son pied sur le sol sans cesse à cause de la peur et de l'angoisse. Sans même la consulter il la soulève dans ses bras, plaçant respectueusement ceux-ci sous ses fesses et, sans plus attendrez, Marssie niche sa tête dans son cou, plaçant ses bras entre leurs deux torses. Cette simple attitude lui fait penser à un geste de protection que ferait un enfant pour X raisons, cela attriste fortement le brun qui comprend à quel point les séquelles de Marssie sont encore bien présentent.

Le brun caresse son dos l'espace d'un instant et commence sa route, lui est bien loin d'être terrifié c'est surtout pour Marssie qu'il est inquiet. La voir si mal alors qu'ils ne les ont même pas approchés lui fait beaucoup de peine, mais lui fait surtout craindre le pire, qu'une crise de panique ne lui vienne. Marssie ne cesse pas un seul instant de tirer sur son col, lorsque celui-ci lui échappe elle s'empresse de prendre un cordon afin de l'enrouler encore et encore entre ses doigts. Il lui est nécessaire de posséder quelque chose dans les mains pour essayer de calmer son stress, son décompte se faisant malgré tout.

«-Hé tout va bien ? Demande un rouquin, celui-ci plus sobre que les autres
-Oui ça va, elle est juste épuisée. On sort tout juste d'une soirée et c'est dur pour elle, Répond Raphaël dans un sourire, tout de même méfiant alors qu'il sent Marssie serrer son t-shirt entre ses doigts
-Ooh je comprends ! Première fois qu'elle prend une cuite ? Demande le jeune homme en passant sa main dans ses cheveux, afin de retirer ses mèches rebelles de son visage
-C'est ça, Rétorque Raphaël dans un ricanement, En tout cas vous semblez bien parti vous...
-Ouais, j'essaie de les faire décuver, Dit-il en riant, jetant un coup d'œil à une blonde ainsi qu'un brun dans la fontaine du parc, le reste du groupe mangeant un pique-nique improvisé
-Bonne chance alors, Répond simplement Raphaël, commençant à reprendre la route
-Merci ! S'écrit le roux en riant plus encore, les saluant même s'ils sont déjà de dos
-Tu vois sweetheart il ne s'est rien passé...Murmure Raphaël au creux de l'oreille de Marssie
-Ça veut rien dire....Dit-elle dans un reniflement, plaçant sa main sur sa bouche pour être sûre de ne pas être entendue.»

Raphaël comprend qu'une crise de panique monte en elle, il presse donc le pas et se dirige vers un coin plus éclairé, là où les commerces sont encore ouvert malgré l'heure tardive. Arrivant à proximité d'un petit mur de pierre Raphaël y dépose Marssie, celle-ci lâche un couinement quand il le fait et s'accroche à lui fermement. Son corps est pris de spasme tant elle tremble comme une feuille. Il se rapproche d'elle au maximum et retire sa capuche afin de la regarder dans les yeux, Raphaël essuie les larmes de Marssie et dépose un doux baiser sur son front.

«-Chuut tout va bien, tout va bien sweetheart d'accord ? Regarde tout est éclairé, on est à côté d'une épicerie et on pourra s'y cacher si ça ne va pas, ok ?
-Ou...oui...Répond Marssie en hochant la tête vivement, mordillant ses doigts sous le stress
-Hé ne te rends pas malade pour ça, Dit-il en attrapant ses doigts pour la faire arrêter, déposant de doux baisers sur ses morsures, Ils ne sont plus là et ne sont pas méchant, d'accord ? Je serais toujours là pour toi ne t'inquiètes pas...»

À l'entente de cette phrase le cœur de Marssie rate un battement, il sera toujours là pour elle ? Comme...comme sa Noona ?

«-Merci beaucoup...Répond Marssie d'une petite voix, souriant faiblement, les yeux encore humide avant qu'elle ne vienne se blottir contre lui
-C'est normal...Dit-il en caressant ses cheveux de façon régulière, lui murmurant de douces paroles dans le creux de son oreille sachant que cela l'apaiserait.»

Marssie, elle, essaie désespérément de se caler sur la lente respiration de Raphaël, fermant les yeux et se concentre également sur les battements de son cœur. Soufflant avec lenteur la jeune femme finit par s'apaiser, par tous les Dieux qu'est-ce que sa présence peut la calmer, cela la surprend elle-même et pourtant c'est un pur bonheur.

***

La peur au ventre et le cœur battant la chamade la fillette de cinq ans tente de s'apaiser, de se ressaisir alors qu'elle tremble comme une feuille roulée en boule dans un placard. La pauvre Marssie a eu le malheur de renverser son verre de jus d'orange sur le sol, celui-ci se brisant sur le carrelage et, ne voulant pas que sa mère se fâche, a tentait de nettoyer sa bêtise. Malheureusement à cause de la peur et de la précipitation, la fillette s'est coupée les mains avec les morceaux de verres et, comme si ça ne suffisait pas, une fois sa mère sortie de son bureau celle-ci l'a giflé. Le coup a était si fort qu'elle en est tombée sur le sol et s'est couper d'avantage, mais grâce au ciel quelqu'un est venu toquer à la porte, alerter par le bruit. Bien qu'elle sait que c'est une erreur de l'avoir fait Marssie à prit la fuite pour se cacher dans un placard, dans l'espoir que sa génitrice l'oubli.

«-Où est-ce que tu te caches petite garce ?! Grogne Maryka, ceinture à la main, Tu es une très vilaine fille et maman doit te corriger, ce n'est que ton bonheur que je veux, Ajoute-t-elle en essayant de prendre une voix des plus douce.»

Marssie place alors ses petites mains ensanglantées sur sa bouche en comprenant qu'elle vient de pénétrer la chambre parentale. La brunette peut percevoir sa mère fouiller sous le lit et se tourner vers le placard à l'aide du petit interstice que laisse les portes mal fermées. Son cœur s'emballe alors davantage en voyant que Maryka observe les traces de sang qu'elle a mal essuyer, avant de se mettre à sourire malicieusement et de se rapprocher doucement du placard.

«-Te voilà, Dit-elle en ouvrant les portes d'un coup sec avant d'attraper le poignet frêle de l'enfant
-NAAAAAAN !! Hurle à pleins poumons la fillette en essayant de s'accrocher désespérément à quelque chose
-Arrête de hurler comme ça ! Grogne-t-elle avant de la jeter au sol et...d'abattre la ceinture sur le corps déjà bien meurtri de la fillette.»

Un crie s'échappant de ses lèvres Marssie se recroqueville sur elle-même en espérant de tout cœur que la douleur disparaisse rapidement ou alors qu'elle...ne ressente plus rien. Ses bras se placent sur son visage pour le protéger l'enfant essaye désespérément de bouger. Mais les coups de ceinture sont bien trop fort, trop vif et surtout douloureux. Au total elle en compte pratiquement une dizaine, c'était fou de savoir qu'elle faisait cela, que Marssie comptait les coups qu'elle se prend. Mais la fillette a vite remarquée, qu'au bout d'un certain temps, Marika s'arrêter à chaque chiffres paires. Au bout du dixième, lorsque sa génitrice semble s'arrêter, la fillette puise ses dernières forces pour se relever et courir aussi vite que possible à l'étage inférieur sous le regard circonspect de sa génitrice. Malheureusement Marssie trébuche dans les escaliers, tombant à terre après avoir dévaler toutes les marches une à une. La voilà sûrement avec d'autres bleus et des côtes fêlées, mais le peu de courage que Marssie possède reprend le dessus, alors elle se relève de nouveau afin d'atteindre les fenêtres. Malgré ses mains endolories, son crâne en sang à cause des débris de verre, les traces de chute et celles de ceinture, la fillette tape aussi fort que possible les carreaux.

«-AU SECOURS ! Hurle Marssie en tapant la fenêtre alors qu'elle aperçoit une asiatique se balader, AIDEZ-MOI !»

Un énième crie s'échappe de sa bouche alors que sa mère la tire par les cheveux afin de la jeter une fois de plus au sol, mais cette fois-ci le choc est de trop pour Marssie. Il est si violent et son corps si meurtri que toucher le sol si fort la fait sombrer dans l'inconscience, or la dernière chose qu'elle entend est un énorme fracas ainsi qu'une voix féminine. Une voix qu'elle ne connaît pas, qui hurle à Maryka d'arrêter ce qu'elle fait, puis...plus rien. Le noir complet...

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