Je me réveille en sursaut. Je me redresse mais je sens que mon corps ne veut pas me suivre comme si quelque chose le bloque. J'observe mes mains, des menottes. Je regarde autour de moi.

Ce n'est pas chez moi. . .

Une silhouette que je n'avais pas aperçu avant s'approche de moi. Une odeur importante de cigarette emplit mes narines. Je reconnais le visage de la personne lorsque celui-ci se penche vers moi.

— Je me doutais que quelque chose clochait chez toi. Comment pouvais-tu avoir autant d'informations sur Black Velvet si tu étais un jeune adulte paumé ? Même la manière dont tu te bats et espionnes n'est pas censée être aussi bonne pour une personne lambda. N'est-ce pas Han Jisung ?

Merde. Encore.

— Je suis persuadé que ce que tu as dit sur tes parents est faux

Hors de question qu'il pense ça.

— J'ai peut-être menti sur quasiment tout mais mes parents sont réellement malades ! Je n'aurais pas parlé d'eux sinon. Je ne veux pas de pitié

— Je ne te crois pas

— Demande à tes hommes alors. Si tu veux savoir la vérité sur moi, demande-moi. Je serais honnête

— Peut-être que oui. Peut-être que non

— Comment as-tu su que je mentais ? Et comment m'as-tu trouvé ?

— Le premier soir, pendant que je te torturais, mes hommes ont placé des traceurs GPS dans ta chemise. Au bout d'une semaine, je trouvais cela bizarre autant d'aller-retour loin du centre de Séoul. L'un de mes hommes a commencé à te suivre et avait commencé à placer plein de mouchards en plus des traceurs prévus

J'ai passé beaucoup de temps chez Gahyeon pour qu'elle me soigne. Elle est peut-être en danger de ma faute. Pourquoi ai-je accepté la mission ?

— Maintenant que tu as détruit ton potentiel, laisse-moi satisfaire mes plaisirs. Ne t'inquiètes pas, j'ai une seule limite : pas de pénétration sans consentement

Avant que je puisse faire quelque chose — suis-je même capable de faire quelque chose — Minho prend une cigarette, l'allume, fume un peu et me pose le bout de celle-ci sur mon torse dénudé.