Chapitre 30 - Le bonheur

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Nous sommes vendredi et nous sommes arrivés à Lisbonne peu après le déjeuner. Nous prenons notre chambre d'hôtel dans le prestigieux Pestana hôtel, celui où j'ai travaillé. Je pose mes affaires et regarde autour de moi, tout ce luxe ne me ressemble pas. Mais Mathyas devient peu à peu célèbre et j'en suis heureuse. Mathyas me regarde en retirant sa veste. Je vais enlacer sa taille.

— Demain à cette heure-ci, tu seras mon mari.

— J'ai hâte...

Il glisse ses doigts dans mes cheveux.

— Tu es un peu stressé, je me trompe ?

— Un peu. Plus que la dernière fois, je suis le seul à exposer ce soir.

— C'est vrai ? Je pensais que vous étiez au moins deux !

— L'autre s'est désisté alors ils me donnent l'occasion d'être seul. Si je panique encore une fois ?

— Je suis là ! Tu ne paniqueras pas. Tout va bien se passer.

Je me hisse pour embrasser ses lèvres. Il prolonge mon baiser en me câlinant. Je dois le laisser aller, pour qu'il puisse installer tous ses tableaux. J'aimerais rester dans ses bras, mais j'aurais tout le temps de profiter de lui la semaine prochaine.

Je referme la porte de notre chambre d'hôtel derrière lui et je vais me préparer. Dans trois heures, nous devons y être. Je peux tranquillement prendre un bon bain et me préparer ensuite. J'ai prévu une petite robe bleue arrivant à mi cuisse et une veste en cuir car les nuits sont fraîches désormais. Je me coiffe, me maquille et patiente allongée sur le lit avec mon carnet à dessins. Je le feuillette. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas dessiné... J'aimerais savoir ce qui me bloque. Est-ce que c'était ma solitude qui me faisait dessiner ? Certainement car depuis que je suis avec Mathyas, je ne dessine presque plus. Je regarde les dessins que j'avais fais de Mathyas et de son voilier. Ça me manque de dessiner... Mais je n'en ai pas envie. Je soupire en refermant mon carnet.

Il va bientôt être l'heure. Je retire mon peignoir en allant prendre ma robe et l'enfile. Lorsque je m'arrange devant le miroir, Mathyas entre dans la chambre. Il sourit en me regardant.

— Wawouh. Tu es magnifique...

— Merci chéri. Allez dépêche-toi, on va être en retard.

Il vient embrasser mes lèvres avant de s'éclipser dans la salle de bain. Je me mets du rouge à lèvres puis enfile mes escarpins. Lorsqu'il a terminé, j'enfile ma veste et le regarde, beau comme un dieu. Je veux déjà lui retirer ce costume. Ou lui faire l'amour avec. Il glisse sa main dans ses cheveux pour les arranger et me prends la taille pour sortir de la chambre.

Nous nous y rendons à pied car le musée se situe à quelques mètres seulement. Les pavés des rues de Lisbonne ne sont pas confortables pour marcher avec des talons.

À notre arrivée, nous sommes accueillis chaleureusement. Une énorme affiche avec écrit son nom est visible sur la devanture du musée avec une de ses toiles en fond : celle du phare dans la mer agitée. Je souris en le suivant dans une salle adjacente. Tout est prêt. La lumière est tamisée et chaque toile est éclairée individuellement ce qui donne une ampleur supplémentaire à certains tableaux. Je découvre les nouveaux tableaux : un de nos silhouettes enlacés de dos face à l'horizon, un de nos mains liées avec mon alliance en premier plan, celle qu'il avait pris en photo, et un autre de la vue de notre nouvelle maison lors d'un couché de soleil. Je suis un peu le centre de son exposition. Mon préféré est celui de nos mains sur son torse. Je passe ma main dans son dos et le regarde.

— J'adore Mathyas. Les derniers que tu as fais sont tellement magnifiques.

— Merci ma belle.

Il dépose un baiser sur mon front. Je le lâche un instant pour pouvoir observer chacune d'elle de plus près tandis qu'il discute avec le propriétaire. Il a du talent mon futur mari.

Les portes s'ouvrent enfin aux gens extérieurs et Mathyas les salue de façon un peu pincé, mais il n'angoisse pas. J'aperçois Luis qui arrive avec Helena, mon ancienne collègue du Pestana hôtel. Je souris en me dirigeant vers eux et les embrasse.

— Helena ! Ça fait tellement longtemps.

— Comment tu vas ?

— Bien merci et toi ?

Elle acquiesce en souriant et Luis me complimente sur ma tenue. Je vais présenter Mathyas à Helena et il discute rapidement avec Luis. Helena me regarde en souriant et me chuchote.

— À croquer ton jules.

Je souris et lève les yeux au ciel et ils vont faire un tour des tableaux ensemble. J'arrange la cravate de Mathyas en souriant.

— Ça va chéri ? Tu ne stresse pas ?

— Pour l'instant non... Ça va venir.

Je souris et lui dépose un baiser sur les lèvres avant de me mettre en retrait pour que les gens puissent venir le voir.

Après presque deux heures, Mathyas vient me retrouver devant le musée. Je suis sortie discuter avec Luis à l'extérieur, il y avait un monde fou et je le gênais plus qu'autre chose à la fin. Luis se lève et lui serre la main.

— Bravo, c'était une super exposition. À demain !

Il sourit et nous laisse après m'avoir fait une bise. Je me lève en arrangeant ma robe et regarde Mathyas.

— Il a raison. Tout le monde avait l'air bien. Je suis fière de toi.

J'enlace sa taille et dépose un baiser sur ses lèvres. Il câline mes épaules en me regardant.

— Un galériste de Paris souhaite m'exposer le mois prochain.

— C'est génial !

— Et un de New-York...

— Carrément ? C'est vraiment extraordinaire.

— Je n'en reviens pas vraiment, qu'autant de monde s'intéresse à mon travail.

— Ton travail est génial, fais toi confiance.

— C'est grâce à toi tout ça... Encore merci.

Il m'enlace et me serre dans les bras. Il a réussi à reprendre sa vie en main. Il a réussi à en faire quelque chose et il va pouvoir vivre de son talent, enfin presque, il a beaucoup plus d'argent que l'on peut le penser. Il caresse mes cheveux.

— Nous devons y aller, demain on se lève tôt.

— Demain je serais ta femme, j'ai beaucoup trop hâte.

J'embrasse ses lèvres en souriant et il fait de même. Demain. Je n'arrive pas encore à y croire, mais demain je vais me marier avec cet homme. L'inconnu du port, mon inconnu. Je n'aurais jamais imaginé cela lorsque nous nous sommes rencontrés. Et aujourd'hui, je ne vois plus ma vie sans lui.

***

Nous sommes rentrés dans la nuit chez nous. Mathyas est parti très tôt ce matin, je ne l'ai même pas entendu. Je prends mon petit déjeuner tranquillement en attentant Luis qui ne devrait plus tarder. Je sais qu'il devait passer voir Mathyas en premier et ensuite il va venir s'occuper de moi. Je caresse le diamant de ma bague de fiançailles. Tout est arrivé si vite. Mais je suis excitée. Et en même temps un peu peinée de ne pas avoir ma famille près de moi... Mais ce n'est pas mon choix. Je ne vais certainement pas pleurer de tristesse aujourd'hui, il en est hors de question, et surtout pas pour le comportement puéril de mon père.

J'ouvre la porte à Luis qui m'enlace immédiatement et nous allons nous installer dans la chambre.

— Ton apollon est horriblement sexy aujourd'hui, c'est fou !

— Il est toujours sexy !

— Non mais tout en blanc là, je le mangerais !

— Pas touche !

Je souris et m'installe sur le tabouret et il commence à me coiffer puis passe au maquillage. J'ai le cœur qui commence à tambouriner dans ma poitrine, mais c'est l'excitation. Un fois qu'il a terminé, il ne me laisse pas me regarder immédiatement, je dois m'habiller avant. Je retire mon peignoir et arrange mon soutien-gorge.

— Bon sang, tu es sexy Ambrette. Il va être fou ce soir !

Je ris en secouant la tête et il m'aide à enfiler ma robe. J'ai enfin le droit de me regarder dans le miroir et je suis impressionnée. Je ne me reconnais pas et j'ai déjà envie de pleurer. Hors de question ou je vais gâcher mon maquillage.

— Allez princesse ! Il t'attend !

— Oui oui.

Je chausse mes escarpins et enfile mes bijoux avant de le suivre. Une voiture nous conduit sur la plage juste en dessous de chez nous, mais je ne vois rien autour de moi.

Avec Luis nous descendons sur le sable, il me tient mes escarpins et mon bouquet de fleurs. Nous arrivons à quelques mètres d'un petit bateau.

— Où est-ce que l'on va Luis ? Je pensais que c'était sur cette plage.

— Pas du tout ! Allez lève ta robe.

Je souris en la soulevant pour monter sur le bateau. Luis s'installe près de moi. Le bateau démarre et je m'accroche à la barrière pour observer les falaises qui défilent sous nos yeux. Où est-ce qu'il m'emmène ?

Le bateau accoste sur une petite plage privée située dans une crique et j'aperçois toute l'installation que nous avions choisi, l'arc de fleurs est sublime. Luis m'aide à descendre sur le sable et me donne mon bouquet de fleurs. Mathyas sort d'un petit coin isolé et il est juste sublime avec un pantalon et une chemise blanche, ouverte au col laissant apparaitre ses tatouages. Et accroché à sa main, une main d'enfant... Noa ! Il cri mon prénom et s'élance dans mes bras. Je m'accroupi pour le réceptionner et j'en ai les larmes aux yeux. Comment est-ce possible ? Je n'y crois pas. Je lui fais une tonne de baisers en le calinant.

— Il m'a fait faire du bateau Mathyas !

— C'est super mon grand bonhomme...

Je souris et me redresse en regardant Mathyas. Il me sourit en se tenant près de l'arc et du prêtre. Je laisse Noa avec Luis et rejoint Mathyas. Je ne peux m'empêcher de l'enlacer et de l'embrasser.

— Merci pour cette magnifique surprise...

— Je savais que tu serais un peu triste aujourd'hui... Je n'ai pas pu convaincre ton père, mais Noa ça n'a pas été difficile.

— Tu es génial...

Je souris en l'embrassant à nouveau puis m'éloigne un peu de lui pour prendre place. Je souris au prêtre avant de mettre mes cheveux en arrière et de donner mon bouquet à Luis. Mathyas me fixe avec un léger sourire aux lèvres. Il est magnifique. Le blanc lui va tellement bien. Et ce cadre sublime, dans cette petite crique, au bord de l'eau... Comme dans un rêve. Je tiens ses mains dans les miennes et le prêtre nous demande d'échanger nos vœux. Je souris et commence la première.

— Mathyas... Je ne saurais dire à quel point je t'aime. Tout m'a attiré vers toi dès le premier jour. Tu étais cet inconnu aux chemises manches longues alors qu'il fait quarante degrés. Tu m'as exaspérée la fois où tu as déchiré mon dessin, tu m'as intrigué par ton silence... Et à chaque fois je tombais de plus en plus amoureuse. Aujourd'hui je vais devenir ta femme et j'en suis plus qu'heureuse. Le coup de foudre existe vraiment...

Il sourit timidement comme à son habitude et il va se mettre à parler, mais il a un peu de mal, comme avant...

— Certains disent que... nous allons trop vite, mais je suis... persuadé que non. Tu m'as appris à aimer... tu m'as appris à vivre. À sourire. À affronter la vie... différemment. Sans toi... Je ne serais plus de ce monde aujourd'hui. Tu m'as sauvé. Tu fais mon bonheur... Et je veux passer le reste de ma vie... avec toi.

Je souris, les larmes aux yeux. Il me donne envie de lui sauter dessus et de l'embrasser tout de suite. Mais le prêtre procède à notre union.

— Ambre, consentez-vous à prendre pour légitime époux, Mathyas ?

— Oui je le veux !

— Mathyas, consentez-vous à prendre pour légitime épouse, Ambre ?

— Oui.

— Je vous déclare unis par les liens du mariage, Mathyas vous pouvez embrasser la mariée.

Un fin sourire se dessine sur ses lèvres avant de prendre mon visage entre ses mains et de m'embrasser le plus amoureusement possible. Je m'accroche à ses hanches tout en prolongeant et Luis et Noa applaudissent.

Ça y est. Il est à moi, pour le meilleur et pour le pire, mais j'ai envie de croire qu'il n'y a que le meilleur qui nous attend vu ce par quoi nous sommes déjà passé. Mathyas a déjà vécu beaucoup d'horreurs dans sa vie, il est désormais temps qu'il soit heureux. Je relâche ses lèvres avant d'appuyer ma tête sur son torse. C'est merveilleux, je n'en aurais pas imaginé tant. J'ai l'impression que nous sommes seuls au monde. Je relève mon visage vers lui.

— Comment mon père a pu te laisser prendre Noa ?

— J'ai fortement négocié... Et Luis m'a aidé.

— Tu es un ange... Je ne te remercierais jamais assez.

Il embrasse mon front avant de me relâcher lorsque Noa approche et vient contre moi. Je m'assois sur le sable pour lui parler. Mathyas et Luis installe notre petit repas à tous les quatre. Ce n'est pas un grand et beau mariage, mais j'ai toutes les personnes que j'aime près de moi, c'est tout ce qui compte désormais.

***

Nous avons déposé Noa et Luis au taxi qui va les ramener sur Lisbonne. Ça m'a fait tellement de bien de passer cette journée avec Noa. Je resserre la veste de Mathyas sur mes épaules, la fin de journée s'est un peu rafraîchie. Je me tourne vers lui et le vent fait onduler ses beaux cheveux bruns. Il passe son doigt sur mon menton.

— Tu veux aller te changer avant que l'on y aille ?

— On va où mon cher mari ?

Je lui souris et il plante ses magnifiques yeux bleus, éclaircit par le coucher du soleil et j'en retiens ma respiration. Bon sang.

— Au bout du monde...

Il dépose un baiser futile sur mes lèvres avant de me prendre la main pour rentrer à la maison. J'ai envie de lui sauter dessus tout de suite, mais j'attends de voir ce qu'il me réserve encore.

Je monte dans notre chambre pour me changer. Je change mes sous-vêtements qui ont un peu pris le sable et l'eau pour un ensemble blanc également en dentelle, très sexy dont le bas est un petit shorty échancré. J'enfile un pantalon blanc très fin ainsi qu'un petit débardeur blanc fluide avec de la dentelle dans le dos. J'arrange mes cheveux et me remaquille brièvement avant d'aller le rejoindre. Il s'est également changé enfilant un pantalon noir avec une chemise noire, tout l'inverse de moi. Et nos tenues nous correspondent plutôt bien. Il l'a laissé légèrement entrouverte et a retroussé les manches ce qui me laisse entrevoir ses tatouages qui le rendent davantage sexy.

Il me sourit en me tendant la main. Je la lui prends tout en embrassant ses lèvres.

— Tu es beau comme ça.

— Que devrais-je dire de toi ?

Il arrange une mèche de mes cheveux en me regardant puis il attrape un sac et nous sortons de la maison. Je le suis et nous nous rendons sur le port. J'observe les bateaux présents et je souris.

— Ça y est je vais avoir l'honneur de voir ton travail ?

Il acquiesce en souriant finement et nous nous arrêtons un peu plus loin devant un magnifique voilier avec une sublime voile rouge... Et mon nom est inscrit sur la coque. Oh bon sang, il l'a fait. Son bateau porte mon nom.

— Mathyas...

— Le petit prince était mon ancienne vie... Celui-là représente mon avenir...

Je suis émue et je l'enlace. Je suis fière de lui et du chemin parcouru. Il me tire par la main pour que nous puissions monter sur le bateau. Il me fait passer devant lui. Je retire mes chaussures une fois que je descends sur le bois du pont principal. Bon sang il est encore plus beau que celui qu'il avait. Tout est parfait... Je passe ma main distraitement sur le rebord et le regarde s'affairer à sortir le voilier de son emplacement.

— Où est-ce que l'on va Mathyas ?

— Je te l'ai dis... Naviguer.

Je souris en le regardant à la barre. Il est sexy quand il fait ça. Je le laisse manipuler son bébé avant de le rejoindre lorsque nous sommes loin de la côte. Je passe mes bras autour de sa taille et il me regarde.

— Tu gardes le cap pendant que je déplie la voile ?

— À vos ordres, capitaine.

Il sourit franchement et ça me rend heureuse. Il pose mes mains sur la barre tandis qu'il va s'occuper de la voile.

Lorsqu'il a terminé, cette magnifique voile rouge nous propulse en pleine mer. Le vent qui frappe mon visage est vivifiant. J'adore cette sensation et je comprends pourquoi Mathyas aime tellement naviguer. Je sens de nouveau ses mains sur moi et je redresse ma tête vers lui. Pied-nus, je suis bien plus petite que lui. Il dépose un baiser sur mon front tendrement et nous regardons ensemble l'horizon quelques minutes. Il me dit ensuite que nous allons dîner quelque chose et il descend chercher le tout.

Nous mangeons sur le pont afin de surveiller notre cap. Mathyas a cuisiné comme d'habitude, et c'est délicieux. Lorsque nous avons finis, il jette l'ancre tandis que je suis allongée sur un large drap à même le sol. Le ciel étoilé nous surplombe, c'est sublime. Il vient ensuite s'allonger à mes côtés et je me blottis contre lui. Il m'enlace de ses bras forts et je me sens parfaitement en sécurité dans les bras de mon mari. Mon mari.

Je relève mon visage vers lui et la lueur de la lune se reflette dans son regard. Je passe ma main sur sa barbe remontant dans ses cheveux. Je me redresse un petit peu pour venir déposer un baiser sur ses lèvres. Il me serre contre lui pour prolonger le baiser. Je relâche délicatement ses lèvres tout en restant proche de son visage, le bout de mon nez frôlant le sien.

— Je t'aime Mathyas. Merci pour cette superbe journée. C'était magique.

— C'est vrai ? C'était comme tu l'avais rêver ?

— Encore mieux... Et en plus tu as réussi à parler devant quatre personnes sans vraiment trop de difficulté. Je suis fière de toi.

— Pour toi je ferais tout... C'est grâce à toi.

Il dépose un baiser sur mon front avant de se redresser sur moi, m'obligeant à m'allonger complètement sur le dos. Il glisse sa deuxième main sur ma joue puis dans mon cou.

— Ambre ?

— Oui Mathyas ?

— Je peux te faire l'amour sous les étoiles ?

Je souris face à sa question tout simplement adorable, qui me fait retomber amoureuse de lui encore et encore. Je descends mes mains le long de son dos jusqu'à sa chute de reins pour pouvoir les remonter sous sa chemise. J'acquiesce sans dire un mot et je viens de nouveau l'embrasser. Il m'écrase de son poids ce qui réchauffe mon corps instantanément. Chaque parcelle de notre corps est collée, encore séparée par le tissu de nos vêtements, mais c'est comme si nous n'avions rien sur nous.

Ses mains remontent sous mon haut, me créant des frissons et il vient embrasser la peau de mon cou. J'en profite pour détacher sa chemise rapidement afin que son torse se colle à mon corps. Il vient détacher mon pantalon délicatement et je me relève légèrement pour l'aider à me le retirer. Il dépose un baiser dans le creux de ma hanche qui me fait gigoter. Il remonte ensuite jusqu'à ma poitrine en déposant une traînée de baisers. Je détache son pantalon et baisse son pantalon ainsi que son caleçon. Rapidement nous ne faisons plus qu'un et nos gémissements remplissent le calme de la nuit et le léger bruit des vagues.

Que pouvais-je espérer de plus qu'une magnifique nuit d'amour sur le pont de son bateau, au clair de la lune ? Et dans les bras de cet homme qui, il y a quelques mois seulement n'était qu'un inconnu pour moi ? Nous avons tellement avancé et lui a tellement évolué. Je n'en reviens toujours pas.

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