Lorsqu'elle ouvrit la porte de bois, la chambre était vide. Elle s'avança et remarqua que la trappe menant au toit était ouverte. Elle y voyait le ciel. Astrid alla en dessous avant de se hisser sur le toit. Le vent lui balayait les cheveux, elle se tourna vers le sommet et vit Harold qui y était assit. Elle se rejoignit et s'assit à ses côtés. Il passa un bras autour de ses épaules et elle s'y cala confortablement. Ils regardèrent quelques minutes les étoiles sans dire un mot. Le vent était froid.

- C'est magnifique, murmura Harold.

Astrid hocha la tête.

- Bien sûr que ça l'est.

- Il ne faudrait pas qu'on le perde.

Astrid fronça les sourcils étonné.

- Pourquoi le pourrait-on Harold ? C'est devenue notre mode de vie. On prenait soin de la nature, on prenait soin de nos dragons. Pourquoi arrêté ?

Elle fit un signe de main en direction de ce qui les entourait.

- Je veux dire, regarde ça. C'est juste magnifique. Ce n'est peut-être pas notre terre natale. Mais ce sera celle des générations future.

- Je suis désolé a proposé de ça... pour Berk.

Elle leva la tête un instant avant de se tourner vers Harold, elle posa une main sur son cœur.

- Tu as fait ce qui te semblait bon, et juste. Et regarde nous, on est des Vikings. Tout ce qu'il nous faut c'est une hutte où dormir et de quoi manger. Et c'est ce qu'on a trouvé, ici, sur le nouveau Berk.

- Oui je le sais, croit moi, dit-il avec un petit rire, seulement, on ne reverra jamais le Berk qui nous a vus naître et grandir. Celui où j'ai rencontré Krokmou. Celui grâce auquel on est qui on est.

- Où est passé le Harold qui disait que Berk n'était pas qu'une terre ? Que Berk était ses habitants avant d'être une terre ?

Harold soupira et regarda la mer au loin.

- Harold, peut importe la terre où nous sommes, le Berk où nous vivons, nous devons prendre soin de la nature, du monde. Et on ne pourra jamais jamais y retourné sans nos dragons. Parce que quand les dragons pourront enfin revenir, à ce pendant, il faudra être près. On ne sera sans doute plus là pour voir ça, nos enfants aussi sans doute. Il faudra peut-être attendre 1000 ans. Mais si on le fait dès maintenant, si dès aujourd'hui on fait en sorte de pouvoir les accueillir...

- ... ils reviendront. Et si ce n'est pas le cas, alors nous, nous garderons le secret.

Harold souriait, ses yeux brillaient.

- Parce que nous le connaissons, continua Astrid, alors prenons en encore soin de ce monde, pour que plus tard...

Harold n'eut même pas besoins qu'elle finisse sa phrase pour savoir ce qu'elle allait dire. Il prit sa main qu'il sera fort.

- Les Berkiens et Hooligans puissent les accueillir en paix. Mais pour ça il faut en prendre soin.

NDT : J'avoue avoir de base voulu poster ce chapitre le 15 ou 16 mars, journées de marches pour le climat, mais je ne me suis jamais décidée pour le poster à ce moment là :/

publié de 27 mars