21 - Les fidèles traitres.

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Avant que vous ne commenciez la lecture, sachiez que vous lisez le dernier chapitre de cette histoire. Tristes ?

Y'a pas raison de l'être, j'ai le deuxième tome à écrire et les premiers chapitres de celui-ci sont prêts.

En tout cas, merci infiniment d'avoir lu jusqu'ici et j'espère que la fin vous plaira. Je vous préviens, j'ai fait ma sadique...

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Surpris du soudain tremblement du sol, Ren regarda autour de lui. Les murs commençaient à s'écrouler. Le garou prit garde aux rochers qui tombaient et d'un seul coup, l'illusion du labyrinthe disparue. Le garou se retrouva avec tous les autres dans la salle du château. Le sol n'avait pas pour autant cessé de trembler. Peu rassuré, Ren se rapprocha de Léo.

Brusquement, un garde débarqua dans la salle, faisant sursauter le garou.

« Le château est attaqué par le peuple ! cria-t-il. »

Ren tressaillit. Il n'était pas sûr de comprendre la situation mais une chose était certaine : il était en danger. Léo posa sa main sur l'épaule du garou pour le rassurer. L'assassin n'était pas tranquille mais il s'efforçait de le cacher, il savait que s'ils commençaient à paniquer, c'était la fin.

« Ylis et Dexter, vous venez avec moi aux écuries ! ordonna le roi. Léo, Blanche et Haley, empêchez-les de nous rattraper ! Les autres, vous partez devant pour dégager la route ! Vous, fit-il au garde, renvoyez-les d'où ils viennent avec vos collègues ! Tout de suite ! »

Les cinq désignés par le roi partirent en tête suivis de leurs élèves. Le roi, le magicien, les deux assassins et leur apprenti leur emboîtèrent le pas presque immédiatement.

« Au final, on est les derniers à s'enfuir, c'est-à-dire ceux qui ont le plus de chance d'y passer, remarqua Haley.
- Je vous proposerai bien de nous tailler d'ici, mais si le roi survit, il va nous tuer, rit nerveusement Blanche.
- Faudrait déjà qu'il survive, soupira Léo. Ça à l'air d'être sérieux pour qu'on interrompe le tournoi.
- Et puis, est-ce qu'il est capable de nous tuer, franchement ? Il suffit de sortir des frontières du pays.
- Ne le sous-estime pas Haley, le reprit la fée. Après, est-ce que au point en est, on a le choix ? Un bande de sauvage déchaînée est au pied de la porte et bloque les sorties. C'est compliqué de filer tous ensemble.
- Nous pouvons passer par la voie aérienne, remarqua Haley.
- C'est difficilement envisageable, nous ne sommes que trois sur six à pouvoir faire ça. Si on fait des groupes de deux, on sera beaucoup trop lourd et trop lent pour passer les projectiles et les murs.
- Ça fait déjà la moitié de sauvé, répliqua Haley.
- La question est la suivante : on combat tous ensemble pour le roi jusqu'au bout, ou on s'enfuit en faisant chacun pour sa peau ? »

Les trois assassins se regardèrent. Les apprentis les fixaient silencieusement. Ils savaient que l'avenir allait dépendre de leur décision.

« Il est évident que combattre pour le roi c'est la merde, finit par déclarer Blanche.
- Donc autant se tailler d'ici, rajouta Haley.
- Ce qui signifie que la moitié d'entre nous reste ici pour se battre et essayer de survivre, compléta Léo.
- Bon, eh bien, je suis heureuse de vous avoir connus ! fit Blanche en leur tournant le dos suivie par Elvis.
- Chao ! renchérit Haley. »

Les trois en capacité de voler s'éloignèrent, laissant Léo avec Ren et Holly. Le chat garou leur en voulait de les laisser en plan comme cela mais il ne pouvait pas leur donner tort de vouloir sauver leur peau.

« Qu'est-ce que vous voulez faire ? demanda Holly au duo.
- Je ne sais pas, répondit Léo.
- On s'enfuit ? tenta Ren.
- C'est la meilleure chose à faire, mais par ? Devant on a toute une peuplade et derrière le roi qui nous tuera parce qu'on obéit pas.
- On doit pouvoir s'enfuir par le souterrain si on se presse, les informa Léo.
- En route ! fit Holly. »

Le petit groupe s'élança dans le couloir. Les trois avaient leur forme animale et couraient à plein régime. Les petites pattes de Ren avait du mal à suivre si bien que Léo s'arrêta pour le prendre dans sa gueule comme une lionne l'aurait fait pour ses petits. Ils décidèrent les escaliers jusqu'à rez-de-chaussée où une scène sanglante les attendait.

Devant eux, les cadavres des gardes et des habitants de la ville s'entassaient en sol. Par dessus, ceux qui étaient encore debout combattaient. Les marteaux, épées,poêles, râteaux, poignards, lances s'entrechoquaient dans un vacarme terrifiant noyé par les râles d'agonie et de douleur. Le chat ferma les yeux, retenant un haut le cœur. Les trois traversèrent le carnage le plus vite qu'ils purent.

Ils arrivèrent devant une porte cadenassée. Le lion eut vite fait de la défoncer d'un violent coup de patte. Les trois s'engouffrèrent dans les escaliers descendants qui étaient apparus devant eux.

Un long tunnel sombre s'ensuivit, puis la sortie. Le gros félin brisa à nouveau la petite porte qui les séparait de l'extérieur. Dans son élan, il déboula au milieu d'une foule de gens armée de pelle, pioches et autres outils. Tout le monde se tourna vers lui,ça sentait mauvais. Il déposa Ren au sol et se mit en garde en grognant. Il jeta un rapide regard à Holly. La jeune louve hocha la tête et se plaça au côté des deux autres, prête à se battre. Les gens se ruèrent sur eux dans des hurlements de guerre.
Le lion bondit en avant et à force de coups de patte et de crocs, il réussissait à les empêcher d'avancer au prix de quelques égratignures. De son côté, Holly combattait du mieux qu'elle pouvait au côté de Ren. Les enfants étaient moins brutaux que leur aîné et avaient plus tendances à se faufiler entre les pattes de leur adversaire pour les prendre par derrière.

« Stop !! s'était écrié quelqu'un par dessus la foule. »

Tout le monde se stoppa et les habitants reculèrent. Un jeune homme tenait un revolver et visait le lion. À son côté, une personne que Ren reconnaissait sans peine : Tora. Que faisait-il ici ? Faisait-il la révolution avec les autres ? C'était certain, sinon il ne serait pas ici. Le premier donna l'arme au chat garou noir.

« À toi de jouer Tora, fit-il pour motiver son collègue. »

Ren regarda son frère prendre l'arme et crut déceler une hésitation dans son regard. Est-ce qu'il allait vraiment tirer sur Léo. Le chat reprit forme humaine.
« Tora, murmura-t-il devant l'autre chat garou qui pointait le lion immobile qui fixait le jeune homme.
- Qu'est-ce que tu attends ? demanda le jeune homme avec lui. »

Le doigt de Tora trembla sur la détente. Est-ce qu'il pouvait vraiment tuer quelqu'un qui lui avait fait une promesse ? Quelqu'un qui avait sauver la vie de son frère ? D'ailleurs, s'il tirait, ce dernier lui en voudrait toute sa vie. Léo et lui n'était pas du même camp mais était-ce réellement une raison pour le tuer ? Est-ce que parce qu'ils avaient des choses différentes à défendre, ils devaient s'entretuer ? Il baissa l'arme à feu en secouant la tête. Il ne pouvait pas. Léo en profita pour bondir sur lui. Si le chat garou hésitait, le gros félin lui foncerait. Ren reprit sa forme de chat en comprenant que la partie n'était pas terminée.

En voyant la situation, le jeune homme près de Tora prit l'arme des mains de son compagnon. Dans un même temps, Holly prit l'albinos par la peau du cou et bondit dans la foule qui ne faisait plus attention à eux. Le chat protesta sans lâcher Léo et Tora des yeux. Le jeune révolutionnaire pointa le lion qui ne s'arrêta pas, à deux doigts de le mordre. Un coup de feu retentit suivi d'un puissant rugissement de douleur. Le lion attrapa l'arme dans sa gueule et balaya d'un coup de patte l'humain. Une larme roula sur la joue de Ren. Il avait peur. Ils allaient mourir. Il miaula le nom de son professeur avec insistance mais les cris de la foule recouvraient ses pleurs et Holly n'était pas prête à s'arrêter.

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Holly s'arrêta dans une maison en mauvais état et les cacha. Il y avait des espaces entre les planches de bois qui leur permettaient de voir à l'extérieur. Haletante, elle déposa Ren au sol et reprit sa forme humaine. Le chat l'imita en pleurant silencieusement.

« Pourquoi on l'a abandonné ? Pourquoi les autres se sont sauvés ? On aurait pu s'enfuir tous ensemble... Léo ne serait pas en train de se battre contre une foule déchaînée !
- Moins fort ! murmura la louve garou. On est pour sauver notre peau, pas pour faire des sentiments. Tu te plaindras lorsqu'on sera définitivement hors de danger.
- Holly...
- Excuse-moi d'être un peu brutale mais ce qui est fait et fait. Avec un peu de chance, Léo réussira à s'enfuir aussi. Il en a vu d'autres. Nous, nous ne devons pas faire la même erreur que l'autre aux cheveux noirs, nous devons pas baisser les armes devant l'ennemi.
- Ce... ce n'était pas une erreur...
- Quand on est dans un camp, on y reste.
- Alors que nous sommes nous-mêmes des traitres ?
- Ce n'est pas nous qui avons prit la décision mais nos mentors. Rappelle-toi que nous avons prêté serment ! Cependant il ne nous a rien demandé à nous. Nous ne sommes pas en tort Ren.
- Si tu le dis...
- Bien, restons attentifs. »

Les deux scrutaient la rue, les oreilles à l'écoute. Au loin, on entendait les bruits des combats.

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Le silence du soir envahit peu à peu, Holly prit sa forme animale imitée par Ren. Ils allaient enfin bouger. La louve sortit en première après avoir vérifié qu'il n'y avait personne. Le chat la suivit et les deux prirent la direction de l'endroit où ils avaient abandonné Léo.

Le chat était inquiet, il n'était même pas sûr que la balle n'ait pas touché son ami. Et puis, seul contre une foule de gens, comment aurait-il pu faire ? Il priait pour un miracle.

Arrivés sur les lieux, Holly s'arrêta et contempla les cadavres au sol, devinant que c'était les victimes de Léo. Mais lui, on était-il ? L'odeur du sang et de la peur l'empêchait de se servir de son flair.

« Léo ! Tu es ? appela la louve. »

Pas de réponse. Pendant ce temps, Ren avançait entre les corps étendus. Il avait pris sa forme intermédiaire. Il s'efforçait de ne pas pleurer sous la panique et de maitriser sa respiration. Il avait tellement peur. Il remarqua alors un corps étendu un peu à l'écart dans un flaque de sang. Le garou reconnut le manteau de Léo. Était-ce vraiment lui ? Était-ce quelqu'un d'autre ? Il s'approcha en priant pour ce soit une autre personne. N'importe qui mais pas Léo. Surtout pas lui...

Le cadavre était sur le flanc, dos au chat garou. Plus ce dernier avançait, plus il avait l'impression que c'était bel et bien Léo. Il contourna le corps pour voir son visage. C'était lui.

« Léo ? appela-t-il doucement, la voix tremblante. »

Seul le silence de la mort lui répondit. Il fit les derniers pas qui le séparaient de son ami et s'agenouilla. Il secoua doucement les épaules de son compagnon en l'appelant. Il allait se réveiller, ce n'était qu'un mauvais rêve. Léo ne pouvait pas être mort mais de toutes évidences, le corps couvert de blessures ne bougeait pas. Ren l'appela à nouveau, plus fort. Il devait se réveiller. Il n'avait pas le droit d'abandonner l'albinos. Pas maintenant...

De grosses larmes roulèrent sur les joues de l'enfant. Mort, Léo était mort. Tout ça n'aurait pas du arriver ! C'était la faute de tous ces stupides gens ! De ce rois qui donnaient de mauvais ordres ! De tous ces lâches d'assassins qui s'étaient enfuis sans eux ! C'était de leur faute à tous ! Ren éclata en sanglot sur le corps froid de son ami.

Holly le fixait, elle avait mal au cœur. Tous ces gens... étaient-ils bons ou mauvais de tuer ainsi ? Elle ne savait plus. Elle avait tué aussi. Pouvait-elle leur reprocher quelque chose ? Haley lui avait souvent dit que tuer n'était pas quelque chose de méprisable, mais maintenant qu'il l'avait abandonnée, pouvait-elle encore croire en ses paroles ?

Quelqu'un arriva et appela les deux apprentis. Holly leva la tête vers le nouveau venu. C'était Sorah. Elle s'approcha de Ren et s'agenouilla devant lui.

« Il faut partir, Ren. »

Sorah s'approcha et posa sa main sur l'épaule du chat garou.

« Je suis désolé Ren. Nous ne pouvons pas rester ici plus longtemps... »

Le chat garou se redressa doucement et jeta un regard suppliant à Sorah.

« Je ne peux rien faire, il est mort Ren... »

Le chat garou allait se recroqueviller sur lui-même pour pleurer mais le sorcier l'en empêcha. Il prit l'albinos contre lui et l'autre se mit à pleurer de plus belle.

« Ça ira Ren... on va partir d'ici sinon on va se faire tuer. Tu ne veux pas cela n'est-ce-pas ? »

Au même moment, un homme apparut au coin de la rue et se mit à hurler en les voyant pour prévenir ses semblables de leur présence.

« Merde, jura Sorah. Ren on a pas le temps de pleurer !
- Je vais gagner du temps, les informa Holly, foncez ! »
La jeune louve s'élança à la rencontre des hommes tandis que Sorah récupéra l'écharpe de Léo tachée de sang et la passa autour du cou de Ren.

« Comme tu pourras pleurer sur quelque chose ! Presse-toi ! »

Il attrapa le chat garou par la main et l'entraina avec lui dans les rues. Il siffla deux coups et un dragon apparu. Ren reconnut Arthur. Sorah avait dû lui demander de l'aide.

Le reptile volant se posa devant eux et les deux amis grimpèrent sur son dos. Ils s'envolèrent rapidement.

***

Arthur les déposa hors de la ville, près d'une falaise, sous la demande de Sorah et reprit forme humaine.

« Ça va aller ? demanda ce dernier.
- Arthur... il est possible que je puisse pas rentrer tout de suite, commença le sorcier. Dis aux autres de ne pas s'inquiéter ! J'essaierai de revenir dès que possible.
- Bien... fait attention à toi et surveille Zuri.
- Promis ! Si tu retrouves Holly ramène la !
- Oui. »

Le dragon garou reprit son envol. Sorah prit Ren par la main et l'entraina avec lui.

« Il n'y a pas beaucoup de survivants, expliqua le sorcier. Il reste toi, moi, Amber, Ylis et le roi. Les autres sont morts ou disparus. Nous nous sommes réfugiés ici, dans la falaise. Pour le moment, on va y rester et on avisera en fonction de ce que le roi fera.
- Pourquoi... vous lui obéissez encore ?...
- Une promesse est une promesse Ren. Même si nous sommes des assassins en fuite, nous avons notre honneur. »

L'albinos hocha silencieusement la tête. Il s'était un peu calmé durant le trajet et le vent avait séché ses larmes. Son cœur était toujours lourd et son esprit, un immense vide.

Ils pénétrèrent dans la grotte où les quatre s'étaient réfugiés. Sorah lâcha Ren et alla rejoindre Ylis. L'albinos alla s'asseoir silencieusement près d'Amber qui ne semblait pas être très joyeux non plus. Dans un coin, le roi les observait silencieusement. Ce dernier savait qu'il n'était plus roi, ce n'était pas même pas la peine d'essayer de récupérer son trône. Il n'avait plus qu'à fuir dans un autre pays avec ses hommes.

Soudain, Amber se leva et prit la main de Ren pour l'inviter à en faire de même. L'albinos s'exécuta sans comprendre et les deux se dirigèrent vers la sortie.

« allez-vous ? demanda Ylis.
- Pas loin. »

Amber tira le chat-garou par la manche à l'extérieur et s'éloigna un peu des autres.

« Je devine à ta tête que nous sommes dans la même situation, remarqua-t-il.
- Oui.
- Qu'est-ce que que tu comptes faire à présent ?
- Sorah a dit qu'il fallait protéger le roi pour tenir notre promesse...
- Je ne demande pas ce que Sorah a dit...
- Je ne sais pas...
- Restons ensemble d'accord ?
- D'accord...
- Allez courage ! Ça va aller ! »

À ces mots, Ren se jeta contre Amber pour pleurer. Comment est-ce que cela pouvait aller ?! Léo était mort ! Les gens les chasseraient partout où ils iraient ! Ils étaient seuls contre tout le monde ! Comment cela pouvait aller ?!

Le renard garou serra l'albinos dans ses bras. Il avait tenté de lui remonter le moral, et son propre moral aussi, mais c'était raté. Un larme coula sur la joue du roux.

***

Le lendemain matin, le roi leur annonça sa décision de partir dans un autre pays pour peut-être pouvoir se refaire une vie. Bien évidemment, les assassins devaient le suivre. Ren regarda ses trois collègue puis se leva et se dirigea vers la sortie. Il refusait de partir de ce pays. Si c'était pour débarquer chez des gens qui ne parlaient pas son jargon, ce n'était même pas la peine d'y penser.

« Ren, le reprit Sorah, souviens-toi de ce que je t'ai dit hier.
- Je m'en souviens.
- Alors reste !
- J'y compte bien. Il est hors de question pour moi d'entreprendre un tel voyage ! Surtout avec lui ! fit-il en désignant le roi.
- Comment ?! se fâcha celui-ci.
- Tout ce qu'il s'est passé est votre faute ! Si vous n'aviez pas poussé les gens à bout, rien de tout ça ne serait arrivé ! Tous ces gens ne saurait pas mort !
- Parce que tu crois que c'est si simple ?!
- Si c'est trop compliqué pour vous, il ne fallait pas prendre la couronne !
- Parce que tu crois que j'avais le choix ?! Tu as déjà vu un pays capable de s'autogouverner correctement ?!
- Le mien avant que vous n'arriviez ! fit Ren en s'approchant de lui.
- Il y avait un autre roi avant !
- Un roi qui n'a pas provoqué un telle révolte !
- Mais dont le peuple n'était pas satisfait ! »

Ren était tout près maintenant. L'autre s'était levé, bien plus grand que l'enfant. Les deux se fixaient avec haine. Puis, Ren prit sa forme féline en un éclair et bondit sur l'homme qui lui tenait tête. Il visait la gorge avec une précision mortelle, celle qu'il avait acquise au fil des entraînements avec Léo. Le roi tenta de reculer en arrière, surpris. C'était trop tard. Ren lui saisit la gorge à plein crocs et serra aussi fort qu'il pût. Les autres assassins n'eurent pas le temps de réagir que l'autre tomba au sol. Le chat se retira une fois d'être sûr que l'autre ne survivrait pas.

Maintenant, lui aussi était un assassin, un vrai, et le massacre ne faisait que commencer...

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