Histoire II- La salle de torture

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Pour lire cette histoire, il vaudrait mieux avoir fini le tome 1 

Je tiens à préciser que certains passages peuvent être un peu gore.




Princesse des Écailles de Feu. Dès sa naissance, des milliers d'yeux observateurs et jugeurs, des rivières de bijoux. Des heures de cours, et d'entraînement. Enfin, il y avait toujours eut un « obstacle ». Elle. Sa sœur aînée.

Très vite elle avait compris qu'elle aurait très peu de chance de monter sur le trône des Écailles de Feu.

De la chance ? Non, être Reine ne l'intéressait pas vraiment. Dans l'ombre de sa sœur, ses rêves s'étaient fanés avant même de prendre le l'ampleur.

Ça n'avait pas été l'avis de ses parents et de toutes les gouvernantes chargées de son éducation.

La Famille Royale des Écailles de Feu... Rien n'avait le droit de salir leur nom.

Leur réputation du clan le plus dangereux et respecté devait rester comme une marque indélébile de longues générations encore.

Certes, ils s'étaient fait un nom plus par la peur que par de réels exploit de leur part. Bien que conquérir presque tout Volviane en une dizaine d'année, et être sans doute une des dragonnes les plus connues de l'Histoire était notable pour une dragonne de leur rang.

Victoire...

Bien que détestée, elle avait était l'exemple de nombreuses reine de son clan. Toutes ses descendantes. C'est elle qui avait créer le clan, sous le nom « d'Écailles », grâce à elle que des Reines gouvernaient leur Royaume. C'était elle qui avait fait du Volcan Éteint le Palais Royale.

Mais Étincelle, la Reine, sa Mère, n'était pas une passionné de cette Dictatrice. Une reine qui ne voulaient pas mettre les Royaumes alentours à feu et à sang, comme les Écailles de Feu n'en avaient pas connus depuis un moment.

Étincelle était peut-être la Reine la plus raisonnée depuis des années. Elle avait compris que ces combats incessants étaient plus néfastes que positifs pour son peuple.

Étrange alors que sa propre mère, Faucheuse, était sans doute une des Reines les plus sanguinaires qu'ai pu avoir les Écailles de Feu.

C'est à cause d'une dure guerre orchestrée par Faucheuse que des milliers de dragons de feu sont mort tués par des Écailles de Rivière. Elle qui avait traversé Royaume de Foudre, de Roche, non sans des « dommages collatéraux », pour attaquer violemment la Forêt Touffue. Cause de beaucoup de rancœurs gravés dans les mémoires.

Elle aurait sans doute continuer si elle ne s'était pas faite assassinée, par un Écaille de Rivière.

Voir sa mère se faire égorger sous ses yeux avait sans doute refroidie Étincelle sur une potentielle soif de pouvoir.

Bien sûr, beaucoup n'étaient pas en accord avec sa manière de gouverner.

Notamment sa grande sœur, ça, elle l'avait vite comprit, même de son jeune âge.

Pour en revenir à son éducation, même si la Reine avait décidé de ne pas essayer d'agrandir son territoire, avoir des descendants forts et puissants restaient une obligation.

C'est comme ça qu'elle s'est plongée dans le monde du combat.

Des heures à donner des coups de griffes, que ce soit sur un pantin ou un museau déplaisant. Elle ne comptait plus le nombres de fois où elle s'était retourné une griffe, où la douleur voulait qu'elle se torde et hurle, où elle avait sentit le feu lui mordre la chaire, des dents lui arracher la peau, mais avait continuer de combattre, encore et toujours. Pour ne pas perdre. Jamais. Pas elle.

Chez eux, les plus faibles étaient mis à l'écart, oubliés. Chez eux, seul la force, la vigueur était mise à l'honneur. Pour se faire une place, il fallait être plus fort, c'était tout.

Et être mise à l'écart, elle ne le risquait pas.

Pas parce qu'elle était une princesse.

En partie parce qu'elle se battait comme personne.

Surtout parce qu'ils avaient découvert son pouvoir.

Cette Malédiction des Dieux, qui les tapaient tous les cinq cents ans, si bien qu'on avait le temps d'oublier son existence. Jusqu'à ce que la Flamme revienne, ravageuse.

Tourmente, la Dragonne Magma.

Encore un fait sur les Écailles de Feu, surtout royaux

Donner un nom effrayant à son enfant correspondait très bien à leur mentalité. Être craint.

Rien qu'avec sa grande sœur, on pouvait s'en rendre compte.

Maléfique...

Il y avait beaucoup de choses à dire sur sa grande sœur. Surtout en ce moment.

Elle avait toujours était comme ça : hautaine, manipulatrice, et effrayante.

Quand elle était petite, sa sœur lui faisait peur. Elle lui racontait des histoires à dormir debout et lui faisait croire des choses insensées.

En grandissant, elle avait juste appris à se faire petite et à l'éviter.

Comment évoquer sa sœur sans parler de ses écailles ?

Couleurs suie, avec des veinures rougeoyantes, semblable à du magma coulant sous ses écailles.

Étrange que ce ne soit pas sur elle qu'est tombée la malédiction.

Ses yeux sombres ne réduisaient en rien cette impression qu'on avait en la regardant, que mieux valait faire ce qu'elle voulait. Cette aura maléfique.

Oui, sa sœur tenait bien son nom.

Et elle Tourmente. Tourmentée par son avenir, tourmentée par sa place, derrière sa sœur à courber l'échine, tourmentée par sa Malédiction, que tous craignaient, et qui l'effrayait.

Dès qu'elle jaillissait, elle revoyait ce corps, noir, calciné, ces cris...

Non, oublier. Apprivoiser la Flamme. Restée enfermée entre quatre murs...

Ce Palais, elle n'en pouvait plus. Ne jamais voir le soleil, resté dans les galeries creusées dans le volcan éteint du Royaume de Feu, éclairées par des pierres de feu, offrant qu'une faible lumière rougeâtre.

Sans compter l'électricité dans l'air, qui devenait de plus en plus présent chaque jour.

Elle le voyait bien, même si elle était encore jeune. Tout ces regards noirs en coin, entre sa sœur et sa mère. Maléfique, qui arrachait sa viande, en la regardant comme si elle imaginait que c'était sa gorge.

Étincelle, qui gardait la tête haute, la mâchoire crispé, le visage sévère.

Elle voyait bien ces gardes, qui n'était pas comme les autres. Ils avaient dans leurs attitudes des petits détails qui laissait entendre à Tourmente qu'ils n'étaient plus tout à faire fidèle à leur Reine.

Enfin, à l'officielle.

Juste une étincelle, et tout exploserai

Et elle se rappellerai sans doute toute sa vie de ce jour.

Comme dit plus tôt, tous n'étaient pas d'accord avec les idées de la reine, et sa sœur, si forte pour ensorceler les gens par des belles paroles en avait profiter.

Elle se rendait bien compte que des choses se trâmaient.

Elle même en avait subit des conséquences, se rendait-elle compte maintenant. Sa chambre plus surveillée, ces statues dragonnesques couvertes d'amure, dont seul les yeux suivaient chacun de ses pas...

Ce jour là, il y avait eut un grand remue-ménage. Elle avait séché le cours ennuyant d'Histoire de Corbeau, et s'était cachée quand sa mère était passée en trombe dans le couloir sombre éclairé par les pierres rougeoyantes des alcôves, le regard sévère, inquiet, et suivie d'une quinzaine de gardes, préparés comme pour une guerre.

Elle avait disparue dans un fracas, descendant les escaliers de roches, ses mille et un bijoux se mêlant au cliquetis incessants des armures.

Tourmente l'avait suivie.

Ils étaient descendus, descendus, jusqu'au plus profond du Palais, au plus profond du volcan. L'air y était oppressant, chargé d'une chaleur étouffante. Des toiles d'araignée accompagnaient une roche tiède sous leurs pattes.

Elle s'était cachée alors que le groupe s'était arrêté devant une porte. Blindée de ferraille et de cuir.

Tourmente eut un frisson en entendant des cris étouffés.

-Ouvrez là.

Deux gardes s'avancèrent pour forcer la porte.

La suite fut très confus. Mais Tourmente pu reconnaître la voix de sa sœur, Maléfique, qui hurlait, injuriant tous ceux qui l'entouraient, maudissant sa mère.

Elle la vit sortir finalement, assommée et traînée par deux gardes. Elle avait les pattes couvertes de sang jusqu'au épaules.

Un autre dragon fut sortit, grand, imposant. Il fallait quatre gardes pour arriver à le tirer.

Il était couvert de sang, et avait la mâchoire presque arrachée.

Tourmente retint un haut le cœur.

Victime ou allié de Maléfique ? Elle n'en savait rien.

Sa mère, après quelques instants qui parurent être une éternité pour Tourmente, s'en alla, précédée d'une poignée de gardes.

Elle pleurait et avait elle aussi les pattes couvertes de sang.

Elle attendit qu'il n'y ai plus de bruit pour sortir de sa cachette. Elle tremblait de peur, mais voulait savoir.

Elle s'approcha de la porte. La salle sentait le sang et la mort...

Elle eut un hoquet d'horreur quand ses yeux distinguèrent ce qui se cachait dans la pénombre.

Une salle de torture. Des centaines d'outils qui laissaient places à l'imagination, une feu brûlant, des structures mécaniques en tout genre, le sang recouvrant le sol...

Elle faillit vomir en voyant les quelques corps suspendus au plafond, attachés, démantelés, morts...

Et surtout, elle retint un cri, de désespoir, de haine, quand elle reconnut un de ces corps. Elle ferma les yeux forts en reculant, mais trop tard, l'image était imprégnée dans son esprit pour toujours.

L'image de sa petite sœur, accrochée au mur par des piques, griffes arrachés, ailes pliés dans des angles improbables, peau de celles-ci déchiquetées, écaille labourées, cloquées, orbites vides saignants... Et elle avait craché du sang, dans un dernier râle de souffrance.

Elle vomit, les larmes déferlant sur ses joues. Eut un nouveau haut-le-cœur en voyant le sang qui tachait ses pattes.

Tremblante, elle fuit, manquant de tomber à chacun de ses pas.

« ça aurait pu être moi » comprit elle avec horreur. « et j'étais sans doute la prochaine. »

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