Chapitre 2 : C'était bien plus qu'une menace finalement. . .

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Le lendemain matin, la nouvelle fut frappante. Pas autant pour moi, car, ayant médité toute la nuit, j'avais eu le temps de réfléchir à toutes les possibilités possibles. Mais de là à avoir raison, c'en fut effrayant.

Je vais vous expliquer :
M. Bouvier a été retrouvé mort à son domicile, ce matin même.

- C'est ici ? S'étonne Lucas, tremblant.

Je le regardai, un sourcil arqué vers le haut :

- Eh bien oui.. Vous ne saviez pas ?
-  Il n'était qu'un collègue pour moi. Sans plus ! Réplique-t-il sur le qui-vive.
- Je vois. Terminai-je avant de descendre de ma voiture, suivie par un Lucas intimidé et anxieux.

Le temps dehors était mauvais ; il pleuvait et le ciel était gris comme si qu'il pleurait la mort de M. Bouvier.

Et il avait raison.

- C'est un horrible meurtre. Susurra Rose.

La gorge avait été tranchée, les bras découpés, les jambes mutilées, et le ventre ouvert.

- C'est bien la 1ère fois que je vois ça. Se désola un policier, une boîte à la main.
- Qu'est-ce ? Demandai-je.

Il l'ouvrit face à moi. Un doigt, le majeur gauche, devinai-je, s'y trouvait à l'intérieur, juste aux côtés de la tige d'une rose pleine d'épine.

Une petite feuille blanche se trouvait au-dessus de tout :

" À trop s'y frotter, on s'y pique . "

C'est ce qui était écrit.

- Maître Delaine ? Me sortit de mes songes un autre policier.
- Oui ?
- Avez-vous sur vous la menace que vous avez reçu ?
- Je..

Je fouillai dans mon sac noir.

- Oui, pourquoi ? Bredouillai-je en la sortant, prise au dépourvu.

Il la prit en main, armé de gants :

- Nous allons l'analyser et voir si elle provient de la même personne.
- Et si cette personne a mit un gant, comment ferez-vous ?

Il rit, un sourire aux lèvres :

- Si nous dévoilions tous nos secrets,nous n'aurions plus de boulot, Maître Delaine ! .. De plus, reprit-il avec sérieux, vous avez déjà eu le privilège de venir sur un meurtre sauvage avant même la police normale. En étant sur des pistes aussi fraîches, vous devenez aussi exposer que nous.

Je lui offris un regard noir à vous glacer le sang. Il faillit en perdre la boîte emplie de menace :

- N'oubliez pas que le meurtre fait aussi parti de mon métier. Lui rappelai-je.

Il déglutit, avant de se reculer et s'éloigner. Il se tourna à plusieurs reprises vers moi, comme pour voir si j'allais le suivre et le frapper.

Je soufflai, agacée.
Rose vint alors vers moi.

- Dis, commença-t-elle, tout va bien ?

Je la regardai, interloquée.

- Oui.. Pourquoi ?
- Avec M. Ledoux, je veux dire. Se répète-t-elle, dépassée.
- Ah ! Eh bien oui. Ne t'en fais pas.
- Sûre ?
- Oui.

Elle souffla.

- On en reparlera dehors, mais, * la regarde * Je te retiens !

J'esquissai un sourire plein de défis.

- C'est d'accord, mais, toi aussi, je te retiens. La mis-je en garde.

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